Comment l'histoire falsifiée d'un sprinteur instrumentalisé pour servir les besoins de la propagande a été rectifiée par le principal intéressé: l'athlète lui-même qui remet les choses au point. Mais pendant ce temps, comme sur le reste, nos écoliers continuent d'ânonner la propagande périmée et moisie de Roosevelt. Combattre l'ennemi avec la vérité, c'est bien. Combattre l'ennemi par le mensonge, c'est perdre d'avance la bataille morale.
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Jesse Owens: "Quand je suis passé devant le chancelier, il s’est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l’homme du moment en Allemagne" (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. »)
Jesse Owens: "Hitler ne m'a pas snobé, c'est notre Président qui m'a snobé. Le Président ne m'a même pas envoyé un télégramme." (Hitler didn't snub me—it was our president who snubbed me. The president didn't even send me a telegram)
Jesse Owens: "En dépit des mensonges qu'ils propageaient, Hitler m'a serré la main" (Despite the lies they were making, Hitler did shake hands with me)