Les Yeux de Mona

Il convient certes de se méfier d'un livre qui a bénéficié d'une énorme campagne de lancement au niveau international. On va quand même y voir. Las ! voilà un ouvrage simplement gentillet, niais, sans aucune profondeur. L'idée aurait pu faire la matière d'un conte de vingt pages - à condition d'être un véritable écrivain - mais pas celle d'un pavé parfaitement ennuyeux.

Il y a quelques années, le théorème du perroquet, de Denis Guedj, nous initiait à la philosophie. le propos de l'auteur est de nous ouvrir les portes de l'histoire de l'art, et de nous donner les clefs permettant de comprendre et d'apprécier les grands maîtres de la peinture, de Vinci à Fantin-Latour, Courbet, Degas ou Brancusi, au travers de l'histoire d'une petite fille d'une dizaine d'années dont on comprend qu'elle va prochainement perdre la vue, et que son grand-père (très érudit au demeurant) emmène chaque mercredi au musée pour lui faire découvrir une oeuvre, afin qu'elle « se souvienne des belles choses », pour reprendre un (joli) titre de (joli) film. Alors certes Thomas Schlesser au début du livre prend soin de nous prévenir que le grand-père parle à sa petite-fille comme si celle-ci était une adulte, et effectivement : « ce jeu formel des courbes et des contre-courbes constitue une parfaite matérialisation de la fluidité », « Malevitch exhortait chaque individu à naviguer dans l'abime livre blanc et dans l'infini, à sa guise », « la phrase de Friedrich signifie qu'une fois la vision inférieure captée et retranscrite sur la toile par l'artiste, celui-ci ne sera jugé digne d'avoir réalisé une grande oeuvre qu'à une seule condition (…), qu'elle agisse sur l'oeil intérieur de celui qui la regarde ». Bref, le livre est truffé de phrases de ce type. Sans surprise je n'ai pas réussi à adhérer. Reste que ça donne envie d'aller au musée, c'est déjà ça !

J'avoue : j'ai été déçue par ce livre. Un grand-père qui attend que sa petite fille, puisse devenir potentiellement aveugle pour lui faire découvrir l'art : c'est triste. La beauté n'est pas que dans l'art : elle est partout si l'on regarde bien. le personnage du grand-père a tout du conférencier et pas assez du grand-père. J'aurais aimé un peu plus d'humanité et un peu moins de culture. Les réflexions de la fillette m'ont aussi semblé en décalage avec son âge : beaucoup trop intellectuelle. Voir les oeuvres sélectionnées est une bonne idée. Je ne les connaissais pas toutes.

Livre très médiatisé que j ai commencé avec joie et savouré les premiers chapitres. Malheureusement cela devient long, long, très répétitif et donneur de leçons. le choix des oeuvres est parfois déroutant et meme derangeant. Je n ai pas apprécié la partie de beaubourg et certaines analyses.
En outre l auteur en profite pour faire la promotion d une sujet de société très sensible ( c est invraisemblable et insupportable dans un livre qui se voulait fenêtre ouverte sur l art) et nous, lecteurs nous sommes impuissants à défendre un autre point de vue.
L exercice qui était louable est pour moi pour finir vraiment décevant et je ne comprends pas un tel succès. Je ne recommanderai pas

Je n'ai pas réussi à entrer dans ce livre, qui se veut objet de vulgarisation de l'art pictural, et qui m'est tombé des mains...
Ce livre, qui se veut roman, reprend le principe de L'élégance du hérisson (que je n'avais pas aimé non plus), réalisant un catalogue de musée, qui au final ne fait qu'effleurer les grands peintres du monde et leurs oeuvres, partant du principe que le personnage principal, une fillette de 10 ans, peut tout excuser dans le scénario.

Les personnages ne m'ont pas parlé : un grand-père décrit comme érudit et fantasque, que je trouve à la limite de la dictature du savoir, au point de tordre l'histoire de départ : Mona souffre d'une cécité subite pendant une heure de temps, et kes examens ne révèlent rien. Les médecins recommandent aux parents de présenter la jeune fille à un pedopsychiatre et le grand-père décrète que le mieux pour elle est de découvrir l'art, dans l'hypothèse où elle deviendrait définitivement aveugle.

Bref, l'histoire est pour moi tirée par les cheveux, les oeuvres sont passées en courant, et les personnages n'adhèrent pas plus à mon esprit de lectrice qu'un aliment dans ma poêle Tefal. Pas pour moi !

Comme ce livre avait de bonnes critiques et que le sujet m'intéressait, j'ai voulu tenter le coup. Je trouvais que le thème de cette petite fille qui découvre l'art avec son grand-père alors qu'elle risque de perdre la vue, pouvait être une bonne porte d'entrée pour découvrir des oeuvres que je ne connaissais pas ou mal. Si au début, j'ai trouvé l'exercice sympathique, ça m'a vite ennuyée. Déjà, d'un point de vue matériel, je n'ai pas trouvé pratique que le nom de chaque oeuvre ne figure pas dans le texte du livre. J'ai dû me référer à la jaquette sur laquelle les images sont vraiment petites. Donc impossible de voir les détails des tableaux. du coup, j'ai cherché sur Internet les photos pour pouvoir zoomer et mieux regarder les peintures. Cette gymnastique m'a bien vite soûlée car ça me sortait du livre à chaque fois. de plus, j'ai rapidement trouvé que l'histoire de Mona servait juste de prétexte à dire quelques mots sur un tableau, mais que le contenu romanesque ne me passionnait pas. Je me suis forcée un moment mais, n'y prenant pas plaisir, j'ai fini par abandonner. J'avais eu le même ressenti il y a des années avec le monde de Sophie, dont le principe est un peu le même. Et la même pensée: « Je m'énnuie trop pour continuer »! Dommage !

J'ai été un peu obnubilé par les critiques qui annonçaient un monument ! Et à l'arrivée, je n'ai pas trouvé le livre très bon. Tout simplement, car les dialogues sonnent très artificiels. Au début, c'est entrainant, mais on se lasse vite du ton de professeur un peu alambiqué que prend le protagoniste principal. Très surfait comme roman. Succès grâce à une publicité monstre. Cela fait cher le papier pas captivant. Aller, sur ma pile à échanger.

J'ai découvert ce livre au hasard des conseils de mon libraire et attirée par le titre et la couverture sans connaitre vraiment le travail de l'auteur.

Thomas Schlesser nous propose un genre de roman initiatique sur l'art. Son personnage principal est une petite fille qui a perdu la vue pendant quelques minutes. Son grand-père décide alors de lui montrer les plus belles oeuvres du Louvre afin qu'elle en garde le souvenir au cas où sa vue se voilerait définitivement. Au total, 52 oeuvres sont présentées par l'auteur.

Dès le début, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec les écrits de Jostein Gaarder et notamment son ouvrage le monde de Sophie.
J'apprécie ce genre de concept mais dans le cas des yeux de Mona, j'ai trouvé que c'était trop long et répétitif. Les 52 chapitres sont très courts mais tous construits de façon similaire. Quel ennui ! J'ai trouvé ce martèlement d'érudition et d'interprétation vraiment épuisant. Au final, à la fermeture du livre, je me suis rendue compte que j'avais retenu peu d'information par rapport au matraquage que nous fait subir l'auteur. Dommage.

Je reconnais que ce livre témoigne d'un gros travail de recherche de la part de l'auteur mais la lecture est malheureusement imbuvable pour moi.

Vous avez aimé le catalogue didactique et illustré des armes et cycle de la manufacture de Saint Etienne, vous allez adorer ce "bouquin".. Toutes les critiques émises dans Babelio sont exactes: trop long, artificiel, pompeux, choix artificiel des oeuvres choisies pour illustrer le propos, iconographie minimaliste, discours improbable de la petite fille de 10 ans, construction répétitive et lassante du bouquin....n'en jetez plus la cour est pleine...Encore un livre dont on aurai bien pu se passer et qu'on va avoir des difficultés à refiler à quelqu'un qu'on aime pas...

Vraiment, vraiment dommage.

Je m'attendais à beaucoup de choses, mais pas à ça...
Un récit, selon moi, beaucoup trop long? Et dans lequel pas grand chose ne se passe. Une répétition des scènes qui n'est pas du tout de mon goût, des personnages secondaires qui apparaissent et disparaissent sans vraiment d'impacts sur le long terme, et surtout, un manque d'implication dans la vie de cette famille.

Mis à part le caractère de la personnage principale qui est particulièrement attachant, on a du mal à s'implanter dans cette famille que l'on suit pourtant sur près de 450 pages. Les vraies implications apparaissent à la toute fin du roman et ne sont pas, selon moi encore une fois, suffisante pour me tenir tout le roman.

Ayant quelques (très humbles) connaissances de l'art, ce n'est pas le côté "ardu" de la théorie artistique qui m'a dérangé, mais plutôt la présentation des oeuvres par un grand-père qui semble connaître toute la culture artistique européenne, et qui fait peu de cas des volontés de sa propre fille en matière d'éducation.

Bref, de très belles scènes qui me donnent envie de passer encore plus de temps au Louvres et à lire des analyses littéraires, mais qui ne sont pour moi pas bien mises en avant, ni par la contextualisation bancale du projet du grand-père, ni par la surenchère sur le génie présumé de cette enfant de dix ans, qui s'exprime, ou comme une adulte en quête de repères, ou comme une enfants de six/sept ans.

Pas un coup de coeur pour moi, mais je ne doute pas que beaucoup de personnes ont réussis à passer outre l'ennui monstre de la répétitions des analyses de tableau sans fin, je n'ai malheureusement pas eu ce courage.