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Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Cet auteur allemand a eu un vif succès entre autres avec « Le liseur »qui m'a laissé un excellent souvenir.
Les « couleurs de l'adieu » ne sont pas un roman, mais des nouvelles, style pas toujours bien vu ni bien lu.
Voilà donc 9 nouvelles en 250p. Elles évoquent toutes ces sentiments qui restent quand par exemple un camarade de classe part vers d'autres horizons, un petit béguin n'a pas abouti, un deuil bien sur, une séparation d'avec un amour, un ami. Tout ce qui engendre regrets, mélancolie, colère parfois ou simplement indifférence.
J'ai été subjuguée par la délicatesse des mots employés pour décrire ces situations parfois empreintes de tristesse , de remords ou de honte, ou simplement de bien-être.
Je garde précieusement cet ouvrage à relire certainement.
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Décidément, j'aime beaucoup ce Monsieur, qui pour moi est un grand de la littérature allemande.
Les Couleurs de l'adieu est une réunion de neuf nouvelles,, de longueurs différentes.
J'aime les nouvelles en général, quand elles ont cette construction digne et singulière d'une longue exposition puis d'une chute brutale qui surprend le lecteur mais lui laisse une porte de sortie où il pourra imaginer...
Bernhard Schlink excelle en la matière.
En revanche, difficile d'écrire une chronique car chaque nouvelle mériterait à elle seule sa petite chronique.
Donc pour l'ensemble : que de tristesses, que de douleurs, une vie qui n'a pas été, un fil qui s'est rompu et qui a mis fin à un espoir, à une rencontre, une relation déjà construite mais qui s'interrompt parce qu'un fil (encore) si ténu la coupe ou l'altère.
Tout est terriblement triste, endeuillé, raté, loupé, trop tard.
A quoi ça tient le bonheur ? A rien ? A un fil ? A un truc qu'on a mal ou pas vu ? et son contraire ? Pareil ?
Chaque nouvelle est admirable à montrer le "peu" du "tout". Et lorsque le regret vient, la fin est là.
Comment dire adieu ou faire son adieu en toute connaissance de l'autre, celui qui part pour ne plus jamais être là ?
Que de questions que posent chacune de ces neuf nouvelles bouleversantes, dérangeantes.
Parmi elles, j'ai été particulièrement remuée (et ce n'est rien de l'écrire) par celles intitulées "Daniel my brother" et "L'amulette". Elles sont terribles, douloureuses, sur la mort, l'absence, la mémoire.
Bernhard Schlink, je crois, à avoir lu plusieurs de ses oeuvres, trace sur ces questions. Et il écrit si bien sur ces mêmes questions. Si ces pages sont emplies d'émotions douloureuses, la plume reste légère tant que les ressentis n'en deviennent que plus lourds.
Il est aussi capable d'écrire pour toute génération, en toute sincérité, avec pudeur mais avec réalisme.
J'aime cette écriture des émotions et des sentiments, qui est tout en pudeur, tout en retenue et qui vibre pourtant.
Couleurs de l'adieu, c'est comme si vous visitiez un cimetière, chaque nouvelle, une tombe, fleurie ou pas, entretenue ou abandonnée.
A chaque tombe, une histoire, une photo, un amour, des amours. Triste ? oui sans doute. Mais à chacun de rester vivant. Merveilleux.
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Livre composé de neuf nouvelles. La première intitulée  « Intelligence artificielle »nous brosse, en seulement 32 pages, une histoire qui sous la plume de l'auteur aurait pu nous passionner sur un roman de 400 ou 500 pages, à la hauteur de l'intrigue du « Liseur ». Quelle frustration pour le lecteur.
Ce sont des histoires de regrets, de remords toutes empruntes de nostalgie.
Tous les personnages ont des regrets de ne pas avoir choisi un autre chemin, alors même, que si leur choix avait été différent, cette voie aurait été, à force, aussi décevante que celle présente mais nous sommes ainsi faits, toujours insatisfaits.
Les thèmes sont récurrents chez Bernhard Schlink et toujours exprimés avec une grande justesse . Quel merveilleux auteur .
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