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3,78

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Eric-Emmanuel Schmitt écrit bien, pas de doute, mais à part quelques romans, j'ai toujours trouvé ses livres trop enfantin, trop fantaisiste, trop optimiste parfois. Et dans tout ce qu'il fait, il va toujours "un peu trop loin" : une description qui s'éternise sans intérêt; le développement d'une pensée qui, de bonne, devient lourde; une idée de récit qui finit par s'ennuyer; un optimisme qui tourne à la niaiserie.

Pour ce livre, il publie simplement son journal intime à la suite de la mort de sa mère, avec qui il entretenait une relation fusionnelle, notamment un complexe d'Oedipe qui l'a fait quelque peu renier son père. C'est assez brouillon, beaucoup de “pseudo-mantras” que je n'ai pas trouvé forcément intéressants. On suit son parcours de deuil, les choses qui se passaient autour de lui, inutiles ou avec un certain impact. Je n'ai pas tellement aimé, le fond du livre est intéressant, on apprend qui est l'auteur à travers ses pensées et sa vie quotidienne- une vie palpitante dont il peut être fier- mais je n'ai éprouvé aucun sentiment. J'ai cherché à analyser alors, mais rien de très pertinent n'arrivait à me saisir… je l'ai lu platement, c'est donc pour moi un échec. Je retiens seulement quelques phrases, et l'envie de comprendre aussi un peu mes propres parents.
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Dans "Journal d'un amour perdu", Eric Emmanuel Schmitt raconte son immense chagrin après le décès brutal de sa mère. Aspiré par ce chagrin, l'auteur s'est raccroché à la vie grâce à l'écriture d'un carnet. Un carnet qui évoque sa vie quotidienne, principalement en Belgique, entouré de ses chiens, ses activités d'écrivains, de comédiens...

J'avoue que je n'avais jamais lu de roman d'Eric-Emmanuel Schmitt, je l'ai donc découvert à travers ce roman plutôt intime. Un livre intéressant qui rentre dans l'inconscient de l'auteur. On ressent à travers les lignes une extrême sensibilité, une relation ultra fusionnelle avec une mère aimante.

Eric-Emmanuel Schmitt analyse les détails des sentiments et de la détresse que lui ont inspiré la disparition de sa mère. le lecteur se retrouve en totale empathie avec l'auteur.

"Journal d'un amour perdu" regorge de paysages émouvants, avec une plume simple et harmonieuse. Hélas, j'ai trouvé ce roman long, avec certains passages qui manquent de relief, sans réel intérêt. Une lecture en demi-teinte, surement dû à la construction du roman, trop hachuré à mon gout, et un étalage de tout ce que l'auteur fait un peu trop disproportionner.

Certains lecteurs sauront davantage apprécier ce dernier roman/autobiographie d'Eric-Emmanuel Schmitt, un lectorat avec beaucoup de bienveillance et d'empathie pour ce roman un peu larmoyant.
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Bon ! Je viens de terminer la lecture du dernier Éric-Emmanuel Schmitt. J'ai hésité longuement avant de décider d'en faire un article sur ce blog. Je crains fort d'écorner un peu plus ma réputation bien amochée de « méchante ».

Nous avons tous une mère. Si ce n'est déjà fait, nous la perdrons tous un jour. Pour certains, cela n'aura apparemment aucun impact sur le cours de leur vie. Pour d'autres, cela résonnera peut-être comme une bénédiction, une réjouissance, une libération.

Enfin, il y a ceux qui souffrent dans leur chair de voir disparaître l'être qu'ils ont le plus chéri au monde. Je fais partie de ces derniers, même si j'aime aussi fort et différemment d'autres êtres. Une mère est le premier sujet d'attachement et son départ n'est jamais anodin, quoi qu'on dise et quoi qu'on pense.

Pour Éric-Emmanuel Schmitt, ce ne fut pas moins douloureux que pour d'autres. Et alors ? aurais-je tendance à ajouter.

4ème de couv.

« Maman est morte ce matin et c'est la première fois qu'elle me fait de la peine. Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d'apprivoiser l'inacceptable : la disparition de la femme qui l'a mis au monde. Ces pages racontent son devoir de bonheur : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l'humour, le culte de la joie. Ce texte explore le présent d'une détresse tout autant que le passé d'un bonheur, tandis que s'élabore la recomposition d'un homme mûr qui n'est plus l'enfant de personne.
Eric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La Nuit de feu, à l'universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d'un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie. »

Atteindre à l'universel ? Euh… N'est-ce pas un tantinet exagéré, lorsque s'écoule la litanie des occupations et des états d'âme de l'auteur au fil des jours et des semaines, jusqu'au moment il se sent guéri de sa douleur et peut accepter le départ de la mère chérie. L'écriture est assez impersonnelle, le style classique, rien à dire sur la forme qui n'a rien d'exceptionnel sans être quelconque. On a compris que Schmitt est un normalien, cultivé et intelligent, aux talents variés et indéniables.

Je ne remets pas en cause son chagrin ni sa légitimité à nous narrer ce deuil dans Journal d'un amour perdu. Simplement, je ne vois pas nécessairement l'apport de son ouvrage, ni littéraire ni humaniste. J'aurais tendance à soupirer, encore un homme qui perd sa maman et s'imagine le premier à vivre cette horreur, tout comme certaines femmes pensent être uniques à mettre un enfant au monde.

Je conserve en mémoire le récit, sans doute plus froid et plus clinique, de Simone de Beauvoir accompagnant sa mère vers la fin, dans Une mort très douce. Je me souviens aussi du Livre de ma mère d'Albert Cohen, qui m'avait déjà passablement irritée par son emphase et son nombrilisme.

Quand son propre deuil a été long et compliqué, peut-être est-il plus difficile de voir celui d'un tiers s'étaler parfois complaisamment au fil des pages. Il est des lecteurs qui sauront davantage apprécier le côté un peu larmoyant et grandiloquent de cet amour filial, sans doute parce qu'ils seront plus dotés d'empathie ou de bienveillance.

Je dirai simplement que ce livre aura peut-être le mérite de permettre à chacun d'entendre sa propre peine et d'exprimer un chagrin trop souvent enfoui très vite au plus profond de son âme, la vie quotidienne nous donnant peu le loisir de révéler nos deuils.
Lien : https://agnesboucherdotcom.w..
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Journal d'un amour perdu aborde les peines et les difficultés rencontrées, ressenties par Eric-Emmanuel Schmitt.
Longtemps j'ai attendu sa parution poche, trop peut-être... pour la première fois il n'est pas parvenu à m'emmener avec lui. Pourtant, il s'agit bien là de l'un de ses écrits les plus personnels, trop peut-être... où est-ce justement la confrontation à la disparition d'une mère qui a occasionnée ce sentiment de malaise tout au long de ma lecture.
La plume est incontestablement belle, les mots, les émotions y sont certainement sincères mais je suis passée totalement à côté.

Néanmoins, lisez EES. C'est un poète fantastique, un créateur d'émotions et un veritable humaniste.
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Formidable inventeur et raconteur d'histoire, Eric-Emmanuel Schmitt nous livre ici ses états d'âmes à la suite du décès de sa mère. Il m'a paru difficile d'entrer dans son histoire personnelle, livrée avec autant de détails intimes. L'agenda détaillé et circonstancié de l'auteur , s'il peut avoir une raison d'être et un intérêt pour lui-même, n'a pas, loin s'en faut, le même intérêt pour le lecteur ! La notoriété de l'auteur, tête de gondole de son éditeur, aurait pu se passer de cet ouvrage qui pallie peut-être une absence d'inspiration pour sa production annuelle habituelle.
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jamais je ne m'étais autant ennuyée avec un livre d'Eric Emmanuel Schmitt...j'en attendais beaucoup et j'ai clairement été déçue...c'est en grande partie du partie du remplissage nombriliste, je ne doute pas de sa douleur, mais je doute de l’intérêt de ce journal! dommage
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