Le sumo qui ne pouvait pas grossir

Cinquième volet du cycle de l'invisible d'Eric-Emmanuel Schmitt, le sumo qui ne pouvait pas grossir nous emmène au Japon, aux côtés d'un adolescent malingre dont le caractère profond a été repéré par un lutteur de Sumo renommé.
Cette courte histoire, superbement racontée par l'auteur, subsiste en nous et fait germer des pensées plus profondes, comme tous les autres volumes du cycle de l'Invisible.
On apprend ici à accepter sa vraie personnalité, celle qui, parfois, est enfouie au plus profond et qu'on hésite à révéler.
C'est très beau et plein de sagesse.

Plein de tendresse un conte philosophique sur la vie. Après la plus le beau temps, quand on veut on peut, il suffit de s'accepter. A lire absolument.

J'aime infiniment ce ton naïf, cette façon dont M. Schmitt aborde les choses et situations complexes et les vulgarise pour notre plus grand bonheur. Les mots coulent tout naturellement, il nous offre cette douce philosophie de vie. Mais comment finit-on par sourire de situation aussi difficile ?
J'ai beaucoup aimé ce livre, néanmoins je mets une réserve sur le début, ensuite j'aurais aimé un peu plus de détails lorsque Jun s'ouvre à la médiation. Quoiqu'il en soit encore un bon moment passé à nous ouvrir à autre chose que nous même.

Lecture agréable, quelques belles réflexions. Ce n'est pas le livre d'Éric-Emmanuel Schmitt que j'ai préféré mais c'était intéressant, j'ai passé un bon moment.

j'ai trouvé à ce récit une vraie profondeur, cachée comme l'auteur sait si bien le faire derrière les mots et les phrases anodines. C'est un petit conte initiatique qui m'a ravie, parce que j'ai reconnu en moi la grosse qui se cache (enfin, me dit mon jean fétiche, la grosse ne se cache pas tant que ça en ce moment !), parce qu'au delà de l'histoire de ce jeune homme qui veut grossir pour devenir un vrai sumo, j'ai retrouvé une part de moi-même, toujours à la recherche d'un idéal quasi inaccessible... La question est de savoir si cet idéal forgé est vraiment bon pour moi et le but ultime de mes actions, de mes paroles et de toute ma vie...

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Ecouté en audio, agréablement lu par l'auteur, ce petit conte philosophique parle d'un chemin vers soi grâce au déclic donné par la rencontre d'une sorte de sage qui sait écouter et comprendre un jeune homme mal parti dans la vie. Voilà de quoi aborder un problème existentiel et le résoudre .

Cinquième élément du « Cycle de l'invisible », celui-ci présente par la bande quelques notions de bouddhisme sans toutefois vraiment verser dans le pédagogique. L'histoire est plutôt cousue de fils blancs mais reste agréable à lire. La première parte où on illustre la révolte à tous crins du héros m'a semblé inutilement longue; on avait compris, inutile d'insister. Quant au cheminement vers le nirvana, il est plutôt en accéléré! Mais, malgré ces réserves, cela est quand même plaisant et se lit en un rien de temps.

Je considère ce livre comme une nouvelle, ce qui le rend accessible assez tôt. Il y a peu de personnages, une seule véritable action même si elle s'étale sur plusieurs années, il est relativement court et à la fin un rebondissement intensifie notre attachement à celui-ci.

Nous suivons donc le chemin de vie de Jun, un jeune garçon mal dans sa peau qui porte dans son sac les traumatismes de son enfance qui l'empêchent de s'épanouir.
Sa rencontre avec un maître sumo, qui dit voir un gros en lui, suivie de son intégration dans son école va lui permettre de développer ses propres outils pour se déployer.
Par la confiance que son maître lui accorde, l'espoir que l'opportunité lui offre et les apprentissages de la lutte et de la méditation, il va se découvrir.
Une fois qu'il a pris conscience qu'il avait en lui la volonté de s'accomplir, il décide de quitter cette école et de reprendre sa vie en main : trouver sa place en tant que fils, mari, père et individu.

Ce livre, telle une fable, nous confie une morale sur la sur la vie, que nous pouvons résumer avec la citation suivante : "le but ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement".

Je n'aime pas vraiment terminer une année de challenge sur un constat d'échec. Et pourtant... c'est la troisième oeuvre d'Eric-Emmanuel Schmitt que je lis en peu de temps, troisième oeuvre qui fait partie du cycle de l'invisible, mais là, je n'ai pas été touchée du tout.
J'ai eu l'impression que tout n'était que survolé dans cette oeuvre. Je ne me suis pas attaché ni à Jun, ni à son mentor qui voit un "gros" en lui, ni aux autres personnages. J'ai trouvé certaines explications un peu trop simplifiées. Oui, la situation familiale de Jun est compliquée - elle aurait été plus simple si on lui avait tendu la main plus tôt. Je n'ai pas eu non plus l'impression d'apprendre grand chose sur le bouddhisme. Bref, pour moi, une occasion ratée.

Un petit livre bien sympa dont j avais oublier l histoire
Une petite leçon de philosophie qui se lit très facilement comme satin souvent nous en offrir schmitt
Un bon moment de lecture