Odette Toulemonde et autres histoires

Huit nouvelles qui parlent des femmes, d'une femme, de la femme... Des femmes atypiques, qui n'attirent pas toutes la sympathie... J'ai été très déçue. Ayant lu plusieurs ouvrages d'Eric-Emmanuel Schmitt, j'avoue que je n'apprécie pas tous ses livres. Celui-ci, vite lu, sera vite oublié tant je l'ai trouvé insipide.

Beaucoup de fans d'Eric-Emmanuel Schmitt avaient été déçus par « Odette Toulemonde et autres histoires», son premier recueil de nouvelles … Moi, j'ai beaucoup apprécié le second « la rêveuse d'Ostende », et notamment la nouvelle titre, qui m'a beaucoup marqué, ainsi que le style de l'auteur, son phrasé et son sens de la formule. D'autre part, pour avoir depuis lu pas mal de choses sur lui et nombre d'interviews, je trouve que c'est quelqu'un de subtil et de charmant, et je voudrais rapidement découvrir ses oeuvres majeures, telles que « la part de l'autre » qu'on m'a décrit comme bouleversant..

Mais c'est vrai que parfois, ces histoires de femmes en quête de bonheur nous laissent un peu sur notre faim. C'est étrange à dire, et sans doute pas très respectueux de ma part, mais j'ai même tendance à trouver certains mécanismes rédactionnels assez faciles, mais on mettra cela sur le compte d'un livre « vite écrit » comme il l'explique lui-même… Mais Eric Emmanuel Schmitt est quand même un magnifique conteur de belles histoires, et j'ai tendance à vite pardonner aux gens que j'aime.... Car franchement, il n'y a en effet rien à redire sur le style, léché, propre, sur la description des personnages et des situations ; rien à dire non plus sur la maîtrise d'un certain suspens car toutes les nouvelles sans exception m'ont donné envie de tourner les pages et de connaître la fin de l'histoire….Non, il baigne juste dans l'athmosphère comme un léger goût d'inachevé quand même… mais rien de grave..

Rien de grave, car je ne regrette pas du tout cette lecture. le livre nous permet, à travers ces histoires de Monsieur et Madame tout le monde, de réfléchir sur notre quotidien, nos faiblesses, nos lâchetés, certaines douleurs de la vie… avec toujours de la part de l'auteur une énorme capacité de tolérance, de respect et de compréhension.. Il y décrit souvent des êtres blessés qui s'interrogent sur eux. Il les décrit toujours avec bonté. Non, vraiment, Eric-Emmanuel Schmitt est vraiment un type bien !
Alors, même si « Odette Toulemonde et autres histoires » n'est évidemment pas le livre du siècle, il mérite qu'on s'y attarde avec tendresse, et qu'on écoute la douce musique qui émane de mes deux coups de coeur du recueil : « la Princesse aux pieds nus » ainsi que « le plus beau livre du monde » qui m'a d'autant plus touché car il s'agit d'une histoire de femmes en prison… une douce musique tout en douceur et en émotion.

8 nouvelles dans un petit livre :
1. Wanda Winnipeg : est une jeune fille prête à tout pour parvenir à un certain rang social. Mais elle saura rendre anonymement la pareille, plus tard, à celui qui lui a permis, inconsciemment, d'y arriver.
2. C'est un beau jour de pluie : une femme qui aime la perfection autant physique que dans tout ce qui l'entoure va vivre à travers le regard de son époux. Mais qu'en est-il, quand celui-ci la quitte ?
3. L'intruse : Quelle est donc cette vieille femme qui pénètre dans son appartement et qui disparait si vite ? Pourquoi son cher époux, Charles, ne reste pas avec elle ? Tant de questions qui se multiplient et pas de réponses probantes. de quoi perdre la tête ?
4. le faux : Aimée se fait larguer par son amant après 25 ans de relation. Il lui laisse pour souvenir que des babioles qu'il lui a offert et un tableau signé Picasso. Il ne lui reste surtout en mémoire que de la rancoeur.
5. Tout pour être heureuse : Isabelle est l'épouse d'un bel homme qui est aux petits soins pour elle. Mais un jour, elle va apprendre que le secret qu'ils gardent entre eux en cache un autre dont elle ignorait tout. Arrivera t-elle à le surmonter à temps ?
6. La princesse aux pieds nus : Un comédien rencontre une jeune femme avec qui il va partager une seule nuit, mais une nuit qui va le marquer. 15 ans plus tard, il revient sur ses pas pour retrouver sa princesse aux pieds nus.
7. Odette Toulemonde : Cette caissière fan d'un écrivain va voir sa vie bouleversée et il en ira de même pour ce célèbre auteur. Il va apprendre à son contact les joies simples, le bonheur et la générosité.
8. le plus beau livre du monde : Enfermées dans une prison avec l'impossibilité de communiquer avec leurs proches, des femmes vont trouver le moyen de le faire et vont écrire le plus beau livre du monde.

8 nouvelles, avec des femmes pour héroïnes. Des nouvelles que j'ai trouvées plutôt tristes. Certaines sont assez cyniques. Pas le sentiment que j'éprouve habituellement en lisant cet auteur, bienveillance dans les paroles et/ou les actes et qui ne sont pas ce que j'ai retenu dans ce recueil.

Les nouvelles sont assez inégales. Wanda Winnipeg et Un beau jour de pluie sont assez convenues, voire fades. Elles participent de l'attitude "positiviste" de l'auteur. Attitude qui, avouons-le, me pose pas mal de problèmes. OK, la vie est déjà assez triste et dramatique, un peu de bonheur rose et sucré ne fait pas de tort... Mais quand même ! L'Intruse m'a davantage plu. le côté plus sombre, un peu cynique, désabusé, fataliste m'attire davantage. Même l'écriture est plus noire. Mais les deux dernières pages de la nouvelle me semblent superflues. Comme si l'auteur avait du mal à produire un texte réellement noir. le reste des nouvelles est assez conforme à ce que je pense de l'auteur. C'est fluide, rapide. le livre est lu en une journée (deux trajets de train, une pause lunch et un peu le soir entrecoupé d'Esprits Criminels). Assez paradoxalement, j'apprécie aussi la nouvelle qui donne son titre au recueil... Et je me rends compte que ce qui me gêne c'est le mélange des genres... Quand l'auteur essaie de sortir de ses propres chemins battus et rebattus. Car dans Odette Toulemonde, l'auteur fait ce qu'il sait faire de mieux: déverser une sorte de bonheur schtroumphesque, rose et mou, qui fait sourire béatement et fait perler une larme de bonheur au coin de l'oeil... Et il excelle à cela. Il faut le reconnaître. La nouvelle se déroule tranquillement, et le lecteur sait qu'il n'y aura aucune chute mortelle, aucun écueil... Malheureusement, je ne lis pas particulièrement pour avoir ma dose de bons sentiments. Je lis pour être enrichi, et je n'ai pas trouvé mon compte ici. Je peux toutefois largement concevoir que d'autres y trouvent leur contentement.

Il fallait bien que cela arrive un jour. Et bien voilà, mon premier livre de Schmitt qui ne me fait pas chavirer. Ce recueil a été écrit lors du tournage du film Odette Toulemonde.
Il faut savoir renoncer : faire le film ou écrire ce recueil.

J'ai trouvé les histoires plates, même celle d'Odette.
J'ai vu le film pour l'occasion, je l'ai vraiment préféré à la lecture, (j'aime les acteurs) mais bon ce n'est pas non plus transcendant !

La seule nouvelle qui m'a touchée est L'intruse qui serait d'ailleurs parfaite pour mon challenge sur la Vieillesse.

Bon, rien de plus à dire…
Lien : http://metaphorebookaddict.w..

Déception et stupéfaction. Quoi ? Ce monsieur est un des cadors de la littérature française contemporaine ? Ah... ? Je m'attendais à mieux, vu la notoriété du bonhomme. J'ai lu trois nouvelles, et je me suis forcée. J'avais l'impression de lire des nouvelles écrites par des lycéens studieux et intellectuellement limités aux clichés. de ceux qui se forcent à clore leur travail sur une chute parce que le prof a dit "vous m'écrirez une nouvelle à chute pour la semaine prochaine". Tout ceci est cousu de fil blanc ou noir, on devine la fin avant d'avoir fini la 1ère page et la langue n'est en rien flamboyante ou fulgurante (ce que j'attends d'un bon écrivain). La langue est poussive et sans relief, tout est bas de gamme. Je passe à autre chose et, si d'aventure j'ai dix minutes à tuer dans une salle d'attente, je reprendrais peut-être une nouvelle, comme on grignote une chips un peu molle dans une soirée où l'on s'ennuie.

Il fallait bien que je sois un jour déçue en lisant Eric-Emmanuel Schmitt… C'est aujourd'hui le cas. Dans ce recueil, l'auteur signe huit nouvelles où les figures féminines sont mises en avant, point que j'apprécie généralement. Odette Toulemonde n'est pas, à mon sens, la nouvelle la plus représentative de l'ensemble. Je ne l'ai que moyennement appréciée. Les nouvelles restent globalement agréables à suivre, mais je trouve qu'elles ne sont pas si marquantes que ça. Vous l'aurez compris, j'ai le ressenti d'être plus ou moins passée à côté de cette lecture.

Odette Toulemonde

Balthazar Balsan, écrivain à succès, sombre dans la mélancolie lorsque les critiques descendent son dernier livre. de son côté, Odette Toulemonde, petite vendeuse belge, n'a qu'un rêve : rencontrer cet auteur qu'elle admire tant. Elle lui écrit une lettre afin de lui raconter son quotidien médiocre et tout le bonheur qu'elle ressent grâce à la lecture. Balthazar décide de la rencontrer pour se livrer à une véritable thérapie du bonheur. Je n'ai jamais vu le film avec Catherine Frot, aussi j'étais curieuse de découvrir cette nouvelle. Malheureusement, je l'ai trouvée peu crédible, et presque agaçante.

L'intruse

Ce récit met en scène Odile, une jeune trentenaire dont le mari est souvent absent. Un soir, terrifiée, Odile assiste à l'intrusion d'une vieille femme dans son appartement. Elle appelle alors la police, qui une fois arrivée sur les lieux ne trouve rien. La jeune femme fait changer les serrures, ce qui n'empêche pas l'intruse de réapparaître à plusieurs reprises… Une nouvelle triste, traitant de la maladie. J'ai été émue en la lisant. Je crois que c'est quasiment la seule du recueil que je garderai réellement en mémoire.

En bref, cette fois-ci je n'ai pas été séduite. Pourtant, Eric-Emmanuel Schmitt traite à nouveau du bonheur, des relations, du cheminement personnel en lien avec le temps qui passe, autant de thématiques très intéressantes à aborder lorsque l'on cherche à aller dans la profondeur, comme le fait généralement l'auteur avec extrêmement de finesse. Je crois que ma déception tient surtout énormément du fait que j'avais adoré La rêveuse d'Ostende : nouvelle magnifique et poétique. Dans un autre registre, celui du roman, j'avais aussi beaucoup apprécié La femme au miroir. J'ai trouvé Odette Toulemonde et ces sept autres nouvelles très en dessous… maintenant, elles constituent le tout premier recueil de nouvelles de l'auteur. Aussi puis-je vraiment lui en vouloir ? Suite au prochain épisode ! Je compte bien continuer avec E. E. Schmitt et ne pas m'arrêter sur cette déception.
Lien : http://labibliothequedebened..

Que dire... à première vue et lecture, un livre sympathique, simple et agréable à lire. Quand on s'attarde un peu plus sur les histoires, on se rend compte que c'est complètement cliché et que l'image de la femme est elle aussi simpliste mais pas très sympathique (la femme qui ne peut se réaliser complètement sans un homme, la femme angélique qui se sacrifie pour l'homme qu'elle aime, la femme qui comprend qu'un homme ne peut lui appartenir totalement et qu'il a besoin d'aller voir ailleurs, la femme militante dont le plus bel héritage qu'elle a à léguer à sa fille est une recette de cuisine...)
Suis la seule à voir eu ce sentiment en lisant ce livre?

Ce recueil de nouvelles est ma 1ère tentative de lecture d'une oeuvre d Eric Emmanuel Schmitt. Personnellement je ne suis pas réellement convaincu. Ce n est pas tant le style mais c est plutôt le fond qui ne m'a pas plu. Les histoires s enchaînent, toujours un peu sur le thème de la tragique ironie... sauf que les chutes sont en générale perceptibles bien avant la conclusion.

Une lecture globalement décevante et qui ne m'encouragera pas à aborder les autres oeuvres de l'auteur.

J'aime bien ces histoires. Elles dégoulinent d'amour et de bon sentiment, mais parfois ça fait du hien. Cependant le recueil n'est pas égal. Je devrais peut-être faire la liste des nouvelles mais je ne détaille pas les chapitres dans un roman. Il y a une unité entre toutes ces histoires. Il s'agit d'histoires d'amour et de femmes qui s'estiment ou non dans leurs relations.
J'ai un faible pour la première nouvelle et pour celle de l'intruse. Je les trouve mieux écrites et leurs sujets me touchent plus.
J'avais beaucoup aime Odette Toulemonde en version cinématographique. C'est pour ça que j'ai lu ce livre. Pourtant, la nouvelle est loin d'être au niveau. On dirait presque le résumé d'une véritable histoire. Tout ce que ne devrait pas être une nouvelle. J'ai même envie de dire qu'elle est la plus faible du recueil.