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3,65

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ma mémoire, "Quentin Durward" de Walter Scott était un beau jeune homme, héros du Moyen-Âge comme Thierry la fronde avec qui il a pour point commun d'avoir été adapté en série télévisée.
En fait, il ressemble plutôt à un D Artagnan solitaire comme l'a judicieusement démontré @Laureneb dans sa critique sur Babelio.
En 1468, Louis XI et Charles le téméraire s'opposent. Ce dernier, duc de Bourgogne, possède un des plus grands fiefs de la couronne et n'hésite pas à lever l'étendard contre le roi de France. Bref, il veut prendre sa place. Mais c'est Isabelle, comtesse de Croye dont les terres sont un point stratégique, qui va être un enjeu pour alimenter leur querelle. Elle s'est réfugiée chez le roi qui vient d'admettre Quentin Duward dans l'honorable corps des archers de sa garde écossaise.
Le fougueux jeune homme va devoir escorter la belle demoiselle et c'est là que ça devient intéressant, parce qu'ils vont s'aimer.
Personnellement, j'aime bien apprendre l'histoire de cette façon. Pour autant, on est au Moyen-âge et les femmes sont des vassales. D'ailleurs je trouve que la belle Isabelle baisse trop souvent les yeux. Heureusement que Quentin est respectueux et que son amour lui donne le courage de vaincre ses ennemis.
J'ai passé un moment de lecture agréable même si j'ai eu un peu de mal à me faire au style de Walter Scott qui m'a parfois obligé à relire deux fois la même phrase.


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Lire un roman de Walter Scott, c'est entrer un terrain connu, avec peu de surprises : les méchants sont très méchants - ici, c'est le Sanglier des Ardennes, une brute portant une peau de bête, un monstre prêt au sacrilège, les jeunes amants sont beaux, braves, blonds, tandis que les Bohémiens à la peau plus sombres sont tous des traîtres. Alors oui, il y a quelques scènes épiques de batailles, une figure complexe du roi Louis XI, présenté tout à la fois comme un politique de talent, rusé, impénétrable, au grand sang-froid, mais aussi comme superstitieux et crédule. Mais Isabelle n'a pas de personnalité autre que sa fonction romanesque de dame d'un roman courtois, qu'il faut défendre et conquérir. Quentin est trop parfait pour être crédible - même s'il m'a fait penser par moment à mon personnage romanesque préféré : un jeune homme provincial, pauvre mais ambitieux, rejoint la cour royale pour intégrer un corps militaire d'élite et accomplir des missions dans l'ombre au service du roi ; ne serait-il pas une source d'inspiration pour D Artagnan ?
Peut-être que lue plus tôt, j'aurais plus apprécié cette oeuvre, mais maintenant, j'en vois d'abord les défauts et les longueurs avant certaines qualités.
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Cette chronique du temps de Louis XI, avec pour toile de fond la rivalité entre le Roi de France et le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, est d'une facture on ne peut plus classique, pour les inconditionnels de roman historique.
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C'est François Busnel dans « La p'tite librairie » qui m'a fait découvrir l'oeuvre. Je l'ai commandé aussitôt sur ma Kindle pour la découvrir. J'aime bien le Moyen-Age parce que d'une part, j'adore l'Histoire et parce qu'ensuite, j'avais étudié la littérature médiévale en lettres modernes à la faculté de Caen. Ce roman historique combla mes attentes, mais pas que.

Me voilà plongée au 15e siècle, en France, sous le règne de Louis XI. A parcourir les chemins embusqués de bandits, à trouver refuge à Lièges, pourtant prise d'assaut par Guillaume de la Marcq, surnommé le sanglier des Ardennes, me voilà aux côtés d'Isabelle de Croye fuyant un époux imposé, protégée comme elle, par le garde écossais Quentin Durward au service du roi de France, portant en lui, toutes les valeurs et les codes de son temps : bravoure, courage, honneur, prestance, faits d'armes, honnêteté et beauté. Me voilà à la cour de Charles le téméraire, prise en otage comme le roi de France, puis à la libération de Lièges…Que d'aventures ! Que de péripéties vécues ! Tout cela s'enchaîne. On croit y voir le bout, et hop ! Un événement tragique ou cruel survient. Walter Scott nous tient en haleine. L'aventure est une sorte de quête, une succession de difficultés qu'il convient de dépasser, ce que fait Quentin à chaque fois.

Mais la chevalerie incarnée par Quentin est en plein déclin. le politique, mis en avant : perfidie, stratagèmes, stratégies, compromis, promesses, mensonges, trahison…Tout y est, et formidablement interprété par un Louis XI dominant par son intelligence et son sang-froid. Il aime le pouvoir. le pouvoir c'est lui (centre névralgique de la France qu'il veut unifier) et aucun autre, pas même son rival et vassal, en la personne de son cousin, Charles, Duc de Bourgogne qui appartient, déjà, au passé. Opposition de caractères (impassibilité contre arrogance et colère), de rang social, de richesse, de moeurs. Mais tout fini par s'arranger ! Tout se termine pacifiquement. L'ordre est rétabli et les héros récompensés.

Walter Scott décrit parfaitement les moeurs, le quotidien d'une époque, les batailles, les lieux, le caractère de chaque protagoniste. On apprend beaucoup sur cette période.

Cependant, le livre est long, très long, trop long. Quel ne fut pas mon soulagement à la fermeture de ma Kindle : enfin ! Avais-je soupirer. Si le contexte historique est plaisant, c'est le rythme et les descriptions didactiques qui m'ont refroidie. En effet, je me suis parfois ennuyée dans des détails sans importances, n'apportant rien au récit, dans ses tournures de phrases longues et complexes, riches en subordonnées relatives qui alourdissent le récit.
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Une très bonne surprise! Personnage vif, malin,sympathique, ce Quentin Durward nous emmène sur les chemins des rivalités entre Louis XI et Charles le Téméraire: absolument passionnant. Et l'on apprend sur Louis XI bien des choses, au-delà des lieux communs et des bêtises ressassées sur ce souverain. Joli moment de lecture.
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Je n'avais de Quentin Durward qu'un vague souvenir, celui de mon père, me donnant ce livre à lire lorsque j'avais une dizaine d'années …
Souvenir de famille donc, souvenir historique :Louis XI si retors, cruel et rusé, comme indiqué dans les petits encadrés rectangulaires bleus des livres d'histoire de ma scolarité en primaire, avec son si célèbre adversaire Charles le Téméraire.
ivanhoé du même auteur, je ne me souviens que du film et point du livre.
Cette aventure me fait penser à celle de Jean D'AILLON avec GUILLEM d'USSEL, si je ne m'abuse ou à celle plus récente de Nicolas LE FLOCH, ou pourquoi pas BERNIE GUNTHER.
Donc à chaque époque ces auteurs qui aiment mêler fiction et réalité historique, fiction entre personnages fictifs et personnages ayant existé.
J'avais aimé ce livre à l'époque, traduisant sans doute déjà ce même goût aujourd'hui.
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