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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je lis ce livre - dans cette collection, avec ces illustrations - depuis mon enfance, et lorsque je ne le lis pas j'y pense souvent. Je le relie - très subjectivement, et heureusement que la lecture permet cette liberté - à David Copperfield de Charles Dickens (l'arrivée de David chez sa tante, ou le début de la fin de ses misères) , et aussi, encore plus subjectivement, aux romans d'Erckmann Chatrian, où les auberges sont toujours des havres de délicieuse cuisine et de jovial partage social. le tome suivant - le général Dourakine - a été le premier livre qui m'a fait voyager en Russie, et m'a très certainement donné envie de me lancer à la découverte de la littérature de ce pays.
Je relis la Comtesse de Ségur de temps en temps pour retrouver une atmosphère disparue, car, croyez-moi, s'il existe une formidable manière de remonter le temps, c'est bien par la lecture.
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L'auberge de l'Ange-Gardien est un roman de la Comtesse de Ségur qui date de 1888. L'histoire est simple et sans grande surprise : deux enfants perdus et affamés, Jacques et Paul, sont recueillis par un brave militaire, Moutier. Ce dernier va confier leur garde à Mme Blidot et sa soeur Elfy, tenancières de l'auberge de l'Ange Gardien. Moutier part pour la guerre de Crimée. À son retour, grâce à la générosité du général Dourakine, il demandera la main d'Elfy. On est vraiment dans le style de la fin du XIXième siècle, avec systématiquement des références à la religion : la crainte de la colère de Dieu, les prières à la Vierge... Pour la Comtesse de Ségur, la religion doit être le recours du plus pauvre, elle doit guider sa vie. Le curé a une importance capitale dans le village, il est écouté et les habitants vont chercher conseils auprès de lui. Les relations parents-enfants sont également typiques de cette époque : les enfants doivent obéir et se soumettre à leurs parents et par contre leurs parents ont un devoir vis-à-vis de leurs enfants, ainsi Désigny et Mme Blidot vont se marier uniquement pour le bonheur de Jacques et Paul.
Les livres de la Comtesse de Ségur présentent aussi les châtiments corporels comme incontournables : le brigand est guillotiné, et le petit Torchonnet est fouetté par le Général pour rester dans le droit chemin.
Ces livres sont destinés à ses enfants et ce sont des leçons de morales et de conduites. Il est important d'être courageux, doux et sans mauvaises intentions.
Enfin, les pauvres doivent respecter les plus riches, qui sont bien sûr les aristocrates. Si un pauvre aide un riche, il en sera récompensé. Il ne faut pas oublier que l'auteur est une comtesse qui prêche ainsi pour sa paroisse !
Pour moi, tout ceci fait que ce roman doit être lu avec beaucoup de recul. C'est une époque révolue que l'on nous décrit, je n'encouragerais pas les jeunes générations à sa lecture. J'aurais trop peur de les décourager des livres. Pour moi, seul les adultes peuvent encore apprécier le charme désuet de la Comtesse de Ségur. A moins que les versions en rééditions soient modernisées. Encore en 2016, un film est sortie, tiré d'un de ses romans, Les Malheurs de Sophie, donc on peut souligner qu'il existe encore beaucoup d'intérêts pour les romans de la Comtesse de Ségur.
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un classique mais pas le plus connu des romans de l'auteur qui pourtant y fait preuve de bien plus de tendresse et de moins de cruauté que dans la plupart de ses autres histoires. Quelle vie auront les deux orphelins ?
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