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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
merveilleux livre qui m'a sauvée de la tristesse !
je ne sais comment ils me sont arrivés entre les mains
mais j'ai passé là des heures extraordinaires
j'aimerais que tous les jeunes les lisent (comme une saga)
ou qu'on leur lise !

réhabiliter la comtesse de Ségur : oui à 200 %
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Il faut absolument dépoussiérer et réhabiliter la comtesse de Ségur née Sophie Rostopchine et ne pas lui mettre l'étiquette si communément admise d'écrivaine pour la jeunesse, son oeuvre est riche et variée et s'adresse à tous les publics.

La comtesse de Ségur utilise dans ses écrits l'anti-modèle par excellence d'une certaine littérature enfantine du XIX siècle..... A redécouvrir impérieusement !!!!
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La littérature d'enfance et de jeunesse, en France, est une invention du XIXème siècle : longtemps nos chères têtes blondes, brunes et rousses n'avaient à se mettre sous la dent que les contes de Perrault, ou alors quelques rares adaptation de classiques tels que « Don Quichotte » ou « Robinson Crusoé ». C'est vers la moitié du XIXème siècle que deux éditeurs, Hachette et Hetzel, prenant conscience qu'un public potentiel se présentait, mirent au point des collections spécifiques pour ce nouveau lectorat, et invitèrent (sous forme de contrats exclusifs, bien entendu) des auteurs à s'engouffrer dans ce créneau : c'est ainsi que se firent connaître, Jules Verne, la Comtesse de Ségur, Hector Malot, Erckmann-Chatrian, et un certain P.J. Stahl, qui n'est autre que l'éditeur Hetzel lui-même (ce nom ne vous dit rien ? mais si, rappelez-vous, « Maroussia », « Les Patins d'argent » !)
De façon bizarre, mais somme toute logique, ces auteurs peu à peu connurent une notoriété qui dépassa le cadre de la littérature enfantine ou pré-adolescente : on les reconnut comme de véritables écrivains, témoins de la société de leur temps. Et ce n'est que justice.
Inexplicablement, ce ne fut pas le cas avec la Comtesse de Ségur. A part l'incontournable intégrale parue en trois volumes chez « Bouquins » (1990), les oeuvres de la Comtesse n'existent qu'en édition jeunesse. Est-ce à dire qu'une lecture différente de ces livres n'est pas possible ? Les « Contes » de Perrault, de Grimm et d'Andersen ont tous fait l'objet d'études « savantes » et « adultes » …
Il faut bien admettre qu'il y a un préjugé tenace contre Sophie Rostopchine, Comtesse de Ségur (1794-1874) : pour plusieurs générations, ce nom est synonyme de bonbon rose, (comme la Bibliothèque de la même couleur), cucul la praline, béni oui oui, catholicisme militant, la bien-pensance dans toute sa splendeur ! Il est bien évident que la morale en vigueur sous le Second Empire (celle pour l'éduction des enfants, s'entend), vue avec notre regard d'aujourd'hui, est pour le moins ringarde. Mais comment ne pas y voir un document pour l'histoire sociologique de cette époque ?
La Comtesse de Ségur vaut mieux que cette étiquette plutôt négative : ses histoires, bien que datées, doivent être prises comme des contes (dans le même sens que « Les Contes du Chat perché » de Marcel Aymé, ou « Les contes de la rue Broca » de Pierre Gripari), avec un déroulé narratif souvent astucieux et plein de vie, des personnages certes typés (on pense aux images d'Epinal) mais très crédibles et souvent attachants, des moments d'action, d'émotion, ou de rire… et une espèce de magie, liée pour l'éternité aux lectures enfantines.
« L'Auberge de l'Ange Gardien » (1863) et sa suite « le Général Dourakine » (1863) sont mes romans préférés, avec « Un bon petit diable » (1865), sans doute parce qu'en plus de l'excellence des romans, j'avais goûté avec un plaisir intense leur adaptation dans le « Théâtre de la Jeunesse » d'heureuse mémoire.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas l'histoire (ou qui l'ont oubliée), l'Auberge de l'Ange Gardien est tenue par madame Blidot et sa soeur Elfy. Un jour, Moutier, un brave militaire (un zouave qui s'apprête à partir pour la guerre de Crimée), leur confie deux enfants perdus, Jacques et Paul. de retour de guerre où il a fait prisonnier le Général Dourakine, il démêle une sombre histoire avec un autre aubergiste, malhonnête, celui-là, et tortionnaire du malheureux Torchonnet. Sur ces entrefaites, le père des enfants, Dérigny, à leur recherche depuis longtemps, arrive à l'auberge dans la joie que l'on devine. Tout finit bien sous le regard bonhomme (et terrible) du général Dourakine.
Désuette, certainement, datée, sans doute, mais toujours aussi pleine de charme, l'oeuvre de la Comtesse de Ségur ne cesse de nous séduire depuis plus d'un siècle et demi et mériterait sans aucun doute d'être mieux considérée…

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Un joli roman de la Comtesse de Ségur, cependant il n'est pas achevé, il faudra poursuivre la lecture avec le Général Dourakine. Cependant, le Général nous a clairement annoncé ses intentions, et quand le Général a décidé: les choses sont déjà faites.
Dans ce tome la Comtesse nous parle de mariage, de remariage, d'enfants orphelins, de bonté, de familles qui sont parfois bien plus de coeurs que de gênes.
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Oui, je parle de lecture et non de relecture dans ce cas précis car je n'avais pas lu ce titre signé par la Comtesse de Ségur durant mes jeunes années.

Le premier chapitre était si triste que j'ai bien cru que j'allais abandonner ma (re)découverte de cet auteur. J'en avais le coeur serré et je n'ai pu faire que la comparaison entre ces deux enfants et mes filles.
Evidemment, nos époques sont radicalement différentes et je ne parle même pas des caractères justement de mes filles (trop gâtées sans doute, pas aussi courageuses certainement face à l'adversité), mais ce sont des enfants, des enfants qui sont dans la misère (Paul et son frère, pas les miennes, hein !), qui souffrent, bref, mon coeur de mère a bondi !
Ensuite, c'est la cupidité du premier aubergiste qui m'a révoltée, révulsée même. J'ai encore une fois fait un rapprochement avec notre époque si mercantiliste. Au fond, rien n'a véritablement évolué sur ce point. L'argent, l'argent , l'argent ! C'est le nerf de la guerre, mais pas seulement !

La trame de tout l'ouvrage est ultra prévisible, mais je dis cela sans doute parce que je suis une adulte. Un jeune lecteur de 8 ou 9 ans ne dirait sans doute pas la même chose. D'autant plus que pour lui, le décalage entre notre société actuelle et l'époque relatée dans l'histoire est des plus conséquents. A n'en point douter, pour lui, ce serait la préhistoire !!! Comment ça pas de téléphone portable ? Pas de télévision ? Point de micro-onde dans la cuisine ? Et que dire de l'eau qu'il faut aller chercher au puit ?!

Tout l'ensemble déborde de bons sentiments, limite le pays des Bisounours est un repère de SM à côté ! J'exagère ? A peine, je vous assure !
Partout ou presque on voit la bonté, la simplicité, l'entraide, la charité gratuite (pas seulement pour avoir un retour ou pour se faire de la bonne publicité). Il y a bien les "méchants", mais là encore, c'est très caricatural.
Dans le monde imaginé par la Comtesse de Ségur, cela tourne rond ou c'est en passe de le devenir !

Notons aussi que cet ouvrage est bien daté de son époque. Il véhicule les valeurs que connaissait la Comtesse de Ségur, mais aussi tous ses lecteurs.
La religion tient une place importante. Les campagnes, mais aussi les villes étaient très pieuses. le curé était un personnage central dans sa paroisse. Son avis comptait énormément.
Le patriotisme est glorifié. Aujourd'hui quand on parle de fierté nationale, on vous demande si vous n'avez pas votre carte au FN. Quant à l'identité nationale, on l'oublie, cela va encore faire couler bien de l'encre ! Mais à l'époque, c'était normal. On appréhendait ces choses avec un naturel désarment pour un de nos contemporains.

Ce roman peut paraître naïf (tout est prévisible, les bons et les méchants, le dénouement…), mais je trouve que c'est plus une qualité qu'un défaut. C'est ce qui fait la force, la beauté, l'intemporalité de cet ouvrage. C'est un classique, point !

La fin est délibérément ouverte. La Comtesse de Ségur ne fait pas mystère qu'elle écrira par la suite, un autre ouvrage où les lecteurs retrouveront les personnages de "L'auberge de l'Ange Gardien".

Tout est bien qui finit bien. on voudrait qu'il en soit ainsi parfois dans notre monde réel !
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Un de mes livres de chevet lorsque j'étais enfant ! Je l'ai lu relu et re-relu !
Pourtant à le relire plus récemment c'est un trop plein de bons sentiments et de bondieuseries !!! mais ça fonctionne car les personnages sont vraiment très attachants. Malgré leurs défauts ils transpirent d'une humanité qui fait chaud au coeur et les événements se déroulent tels qu'on les espéraient...
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Le meilleur roman de la comtesse. Je comprendrai que certains soient gênés par les accents chrétiens marqués (tendance par ailleurs récurrente dans l'oeuvre de la comtesse) mais la grâce et le charme qui se dégagent de ce livre sont pour moi irrésistibles. de la figure maternelle de Mme Blidot à la figure haute en couleurs et inoubliable du général en passant par l'espiègle et charmante Elfy, la galerie des personnages est très riche. Dans mes passages préférés le mariage d'Elfy a bercé mes rêves d'enfant, le coup de théâtre de la reconnaissance de Dérigny a mouillé mes yeux et l'arrangement final de Mme Blidot et de Dérigny m'a fait sourire d'émotion.
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AUTEUR : Comtesse de Ségur.
TITRE : L'auberge de l'ange gardien.
Ah ! qu'il est doux , qu'il est bon de retourner en enfance.
Ces livres magnifiques illustrés de dessins naïfs !
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Un incontournable roman de la Comtesse, capital dans mon enfance pour mon goût littéraire. Tendre et romantique
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Le livre L'Auberge de L'Ange-Gardien était particulièrement émouvant vers la fin. Enfin, le livre au grand complet était bizarre et aussi, parfois très comique. J'ai trouvé que les phrases étaient bien écrites et que les petits dessins étaient assez mignons.Je conseille ce livre à tout ceux qui auraient envie de rester des heures sans bouger, assis en train de lire.
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