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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une histoire à trois voix qui s'appuie sur des éléments biographiques réels d'Albert Einstein. Si tout le monde connait le génie, peu connaissent l'homme. Et le père.

Albert a deux fils, dont l'un, Eduard, devenu schizophrène au sortir de l'adolescence. Il est sa plus grande blessure, celle qu'il ne peut regarder en face et qui nourrit sa lâcheté. En même temps qu'il fuit les persécutions nazies pour rejoindre l'Amérique, il adopte définitivement le rôle de père démissionnaire, laissant à Mileva, sa première femme, la charge d'assurer le bien être d'Eduard. Un dernier adieu à l'asile et Eduard restera à jamais un fils rangé dans les problèmes insolubles et les impossibles douleurs.

Mileva, femme fragile et si forte, donne de toute sa personne pour nourrir d'amour Eduard. Mais celui-ci n'est pas rongé que par ses démons hallucinatoires, il est érodé par le chagrin d'un père qui ne lui a jamais prêté attention. Pire, qui l'a rejeté. Pas aimé. Eduard le déteste donc, seule façon pour lui d'exister sans trop souffrir de ce désamour. du moins le croit-il.

Ce livre a reçu de très belles critiques. Pour ma part, je suis restée totalement en marge de toute émotion. Eduard est finalement le personnage principal de ce livre et sa maladie, son psychisme est assez finement retranscrit. Toutefois, je ne suis pas arrivée à m'attacher à lui. Quant à Albert, il semble volontairement mis à distance par l'auteur en utilisant le pronom personnel à la troisième personne et en ne nous décrivant que des éléments factuels.
C'est Mileva qui m'a entre tous le plus touchée. Mais cela s'est avéré insuffisant pour que ma lecture me captive. Je dois même avouer un certain ennui. Une narration qui a manqué de sensibilité ou à laquelle je n'ai pas été sensible...
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Einstein, un homme illustre d'on ne connaît généralement que son prix Nobel, sa formule E=Mc2, ses travaux, sa fuite des nazi vers les USA, et c'est à peu près tout.

Rares sont ceux connaissent la vie d'Einstein, de sa sa famille, de ses enfants.

Laurent Seksik nous fait suivre principalement le destin de 3 personnes, Einstein d'une part, sa première épouse d'autre part, et enfin leur fils Eduard, schizophrène.

Et là l'image d'Einstein en « prend un coup ».
Ayant abandonné femme et enfants, alors très jeunes, il fuit aux USA pour échapper à Goebbels, en 1933, 11 ans après son Prix Nobel; Il abandonne son épouse handicapée physique (et peut être mentale), et ses deux fils dont un est schizophrène, pour partir avec une cousine. A part le second fils qui comme lui émigrera, son épouse et son fils interné en hôpital psychiatrique en Suisse ne le reverront jamais plus. le fils émigré aux USA, abandonnera longtemps toute relation avec Einstein.


Tour à tour chacun parle, de lui, des autres; Phrases très dures pour son père du fils abandonné dans son asile suisse « Avoir pour père le génie du siècle ne m'a jamais servi à rien », « J'avais déjà mentionné que c'était un père absent. Maintenant c'est l'homme invisible…. Mon père a honte de moi », père qui confiait à des tuteurs le suivi de son fils.

Phrases également dures de la mère pour son ex mari, elle lui reproche de lui avoir pris son travail, elle est diplômée de polytechnique dans son pays, femme adorée par son fils malade et qui supporte seule la dégradation de son état de santé. Lucidité du père qui ne parle jamais de son fils: « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution », écrira Albert Einstein en exil, un Albert Einstein également coureur de jupons. Décédé en 1965, Eduard, n'aura jamais revu son père.

Mais ce livre n'est pas seulement un livre sur les relations entre Albert Einstein, son épouse et ses enfants. C'est aussi un livre qui rappelle les relations entre les nazis et les banques suisses, entre Edgar Hoover et Himmler, entre le gouvernement américain et Einstein. Soupçonné de sympathies communistes, et parce qu'il soutient les noirs américains, Einstein a pour adversaire Edgar Hoover, grand patron du FBI : « Son visa temporaire ne le protège pas d'une expulsion. Ses appels au pacifisme, sa critique du système capitaliste, ses sympathies socialistes, son engagement en faveur des Noirs américains plaident en sa défaveur. Des groupes américains rêvent de le voir renvoyé en Allemagne ». Et pourtant c'est l'un des pères de la bombe d'Hiroshima,également évoquée…Il a écrit à Roosevelt….pour que celui-ci réalise cette bombe

Laurent Seksik s'est appuyé sur une importante correspondance, citée en annexe, pour écrire cet ouvrage passionnant qui éclaire d'un jour nouveau un personnage illustre et l'Histoire récente.
Lien : http://mesbelleslectures.com..
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Rien de très passionnant dans ce bouquin...

Éminemment répétitif (toujours les mêmes personnage et les même lieux) l'auteur aurait pu réduire de moitié l'épaisseur de son livre. A tout compter, on en apprend bien peu sur l'ombre qui plane au dessus du personnage central du bouqin, celle de Albert Einstein... Après tout si on s'intéresse à Édouard Einstein, c'est surtout et avant tout pour y découvrir en filigramme le parcours de son célèbre père.

Déception donc, à la lecture de ce bouquin encensé par la critique.
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le sujet m'intéresse mais que je n'ai pas du tout accroché au style, des phrases très courtes et hachées qui ne se prêtent pas forcément à ce type de récit. On sent que les recherches historiques sont très fouillées mais les noms, les adresses et événements sont parfois recrachés au détriment de la fluidité de la narration.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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