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Cécile Moran (Traducteur)
EAN : 9782226220035
230 pages
Albin Michel (04/05/2011)
3.18/5   120 notes
Résumé :
Alley accable de sarcasmes les filles qui rêvent de sortir avec des vampires, zombies et autres loups-garous. Elle, elle n'est pas comme ça. La preuve , elle sort avec l'irrésistible Doug, chanteur d'un groupe de rock.
D'accord, elle ne le voit que le soir, d'accord, il boit un sirop bizarre toutes les quatres heures à cause d'une étrange maladie, mais qu'importe, elle est amoureuse. Lorsqu'elle découvre que c'est un zombie, elle est furieuse. Car sortir avec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,18

sur 120 notes
J'ai embrassé un zombie... et j'ai vraiment adoré !!!

Algonquin, plus communément appelée Alley, ou Gonck, ou même Quinn, est une lycéenne membre du Cercle vicieux, composé de tous ses amis, qui comme elle, participent à l'élaboration d'un blog-journal "ragots" sur la vie du lycée. Depuis quelques années, les habitants de la ville où vit Alley et ses parents, ont découvert l'existence de zombies et de vampires. Loin de les choquer plus que ça, ils se sont habitués à leur présence. D'ailleurs, des couples post-humains naissent... et plusieurs jeunes filles envisagent déjà de se convertir en vampires, ou vivre éternellement avec leur amoureux.

Quelle fraîcheur ! Cette lecture est parfaite pour passer un bon moment, pour rigoler un bon coup et se débarrasser l'esprit. Léger comme tout, J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) se lit d'une traite, avec simplicité et bonne humeur. SI vous cherchez un court moyen pour vous divertir : achetez ce livre !

Le caractère d'Alley semble bien définie au début du roman. Elle a l'air assez froide et sèche, elle sait parfaitement ce qu'elle veut, et ne tarit pas d'éloges sur ce qu'elle dit, notamment dans ses critiques journalières. Sans crainte de représailles, elle affiche pleinement son dégoût pour les vampires et les zombies, et n'hésite pas à humilier les gens publiquement.
Malgré ça, c'est une tout autre Alley que nous re-découvrons à la fin. Sa relation avec Doug, qui va s'avérer être un zombie, va la changer du tout au tout. Ses préjugés sur ces créatures vont changer, et c'est une jeune fille naïve et vulnérable que nous allons découvrir. L'amour peut faire pousser des ailes... c'est ce qui est arrivé à Alley. Prête à tout pour rester avec "l'amour de sa vie", elle va même avoir l'idée de se suicider, pour ensuite ressusciter en zombie, comme Doug.

Déjà, dès la lecture du titre du roman J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré), outre son côté intriguant, ce titre s'avère être fort original, et bien marrant.
L'écriture d'Adam Selzer est simplette, et très marrante. Rien qu'en lisant les deux premières phrases du roman, l'auteur m'a fait mourir de rire : "Voir un vampire embrasser une idiote avec la langue, c'est un peu comme aller au marché agricole et croiser un tas de fermiers avec des doigts en moins suite à des accidents du travail. Ça a beau être un peu dérangeant, on n'arrive pas à détourner les yeux."
Certaines tournures de phrases ainsi que les réactions des personnages étaient également très drôles.

Loin de tomber dans le fantastique (même si des vampires et des zombies sont présents, je vous assure, même moi qui ne suit pas fan de ce genre-là, je n'ai pas eu de problème avec ma lecture), ce livre se place plutôt dans le genre bit-lit voire chick-lit. Grâce à l'histoire d'amour racontée et aux nombreuses scènes comiques, l'auteur a réussi à effacer ces créatures imaginaires derrière l'extravagance de l'histoire.

J'ai passé un très bon moment accompagné de ce roman jeunesse. Même s'il ne restera pas longtemps gravé dans ma mémoire, le plaisir qu'il m'a procuré m'a fait un bien fou.

Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Franchement, frais, et marrant !



Ce qui est très très très bien avec ce livre, c'est qu'il n'essaie pas de se faire passer pour ce qu'il n'est pas. le titre, la couverture, le résumé, on sait tout de suite à quoi s'attendre.
On sait que ce ne sera pas LE livre du siècle, on sait qu'on n'est pas non plus dans du zombie classique censé faire peur.

On sent que ça va être frais, rigolo, et entraînant. En un mot, divertissant quoi. Et on n'en attend clairement pas plus.

Et c'est pour ça qu'il a une si bonne note. Pas parce que c'est un must dans les romans de zombies (loiiiiiiiiin de là !), mais parce qu'il m'a donné exactement ce que j'attendais qu'il me donne, quand j'ai décidé qu'il me le donnerait. Et voilà, c'est pas compliqué une lectrice en fait ^^.

Bref. Ce roman, commencé hier, je l'ai lu en 2 sessions pratiquement, + 2 aller-retours maison/boulot en transports en commun. Alors effectivement il n'est pas gros, mais ça prouve bien que j'étais bien dans mon livre :)

Alors ouiiii, c'est hyper ado, ouiiiii c'est hyper fifille, ouiiiiii Adam Selzer a pris tranquillou énormément de libertés avec le mythe des zombies et ceux des créatures surnaturelles de manière générale, ouiiiii ça tient plus de la parodie qu'autre chose, ouiiii c'est pas remarquablement écrit. Mais sérieusement, vu que là, on sait exactement à quoi s'attendre, et qu'on le lit donc au moment où on se sent près pour ça, qu'on a juste envie de se vider l'esprit et de ne pas se prendre la tête, qu'il n'y a pas de mauvaise surprise à craindre, ça passe vraiment touuuuuut seul !

Un peu comme quand j'ai lu Vivants d'ailleurs. Je tique toujours sur les zombies différents, encore plus sur les zombies édulcorés à la sauce prépubère, et pourtant... sans aller jusqu'à dire que je prends mon pied, je passe de bons moments dans ce genre de livres. Je me marre bien, et comme c'est ce que je cherche à ce moment-là, ben c'est juste parfait quoi ! (que celui qui n'a jamais maté Bob l'éponge ou les décalés du Cosmos sur un "coup de moins bien" me jette la première pierre !)

Je trouve ce roman très réussi si on le prend pour ce qu'il est. Il n'a pas de prétentions autres que vous détendre et vous faire passer un moment agréable, et c'est tout à fait ce qui vous arrivera.

Bourré d'humour, un personnage principal avec du caractère malgré son jeune âge, parfois même un peu méchante et pétasse, une bonne répartie, une vision de la vie bien personnelle, qui refuse de s'attacher à un garçon dans la mesure où elle ne compte pas finir ses jours dans son trou perdu, mais plutôt se barrer à la première occasion, à savoir, la FAC, juste après le lycée. Une nana qui au final, se trouvera être exactement le genre de petite niaise un peu guimauve dont elle s'est si souvent moquée, dès lors qu'elle tombe amoureuse de ce mec, Doug.

Doug qui est un peu spécial, comme vous l'aurez compris à la lecture du résumé.

J'ai été assez admirative qu'un homme arrive avec autant de facilité à se glisser dans la peau d'un personnage féminin, une ado qui plus est. Parce que c'est ça aussi qui fonctionne très bien. Si Adam Selzer n'a pas une écriture "incroyable" (correcte pour des romans adolescents on va juste dire) il a néanmois le talent de changer complètement d'état d'esprit pour nous raconter son personnage avec crédibilité. Peu importent les zombies, les vampires et autres trucs impossibles, on y est, et on y croit. Et ça moi, je trouve ça beau.

Alley est une jeune fille qui n'est pas parfaite, loin de là, et c'est ce qui la rend attachante, ça, son humour corosif et sa répartie explosive ! Je l'ai beaucoup aimée. Pourtant, j'ai de plus en plus de mal à m'attacher aux héros ados. Les enfants oui, les adultes oui, les ados au lycée, grumph... Mais ici, pas de problème, je m'y suis attachée parce qu'elle n'était pas spécialement clichée. Ce n'est pas une héroïne de roman "à la mode" je trouve. Et bref, elle m'a plu :)

L'humour est omniprésent, et la fin rend toute l'histoire d'amour finalement touchante. Elle est idéale pour clôturer ce livre je trouve. Pas de happy end, au contraire, et pourtant, je n'en aurais pas voulu d'autre.

Bref, ce petit livre pour fifilles ados en mal d'amour, avec du zombie tout chamallow dedans, m'a fait passer un très bon moment, et je ne regrette pas la découverte, j'ai bien ri, et je me suis bien vidé la tête. Et c'est tout ce que je voulais en le commençant.

Je vous le conseille quand vous êtes dans un état d'esprit prêt à le recevoir., à savoir bieeeen ouvert l'esprit hein :D Par contre si vous cherchez du vrai zombie à la walking dead, passez votre chemin, ce livre en est à des milliards de kilomètres !



Cali
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J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) nous immerge dans la vie quotidienne d'Alley, une adolescente qui n'attend plus qu'une chose, décrocher son baccalauréat qui approche et quitter à jamais sa bourgade où tout le monde sait tout sur tout le monde. Alors, pour passer le temps, elle et ses amis forment le "cercle des vicieux". Leur principale occupation : critiquer (si ce n'est pas détruire) les groupes musicaux amateurs pour le compte du journal du lycée et se moquer ouvertement de toutes ces bécasses en nombre croissant qui rêvent toutes de filer le grand amour avec leur petit-copain de vampire et de subir la transformation à leur tour. Ce qui n'est pas sans me rappeler l'hystérie qui suivit la parution en France de la saga Twilight.
Oui oui, vous avez bien lu. Car dans l'univers inventé par Adam Selzer et situé à notre époque, les vampires, loup-garous et autres créatures fantastiques ont fait leur coming-out aux yeux du monde et vivent à présent à la lumière du jour parmi les humains. Et ça, Alley a un peu de mal à le digérer. Pour elle, pas question de sortir avec l'une de ces créatures surnaturelles apparues d'elle ne sait où. Et lorsqu'elle rencontre Doug, un jeune chanteur à la voix sublimes et aux même goûts musicaux qu'elle, dans un bar, c'est le coup de foudre. Malgré certaines petites anormalités chez-lui - qui n'a pas quelque chose d'anormal me direz-vous - telle qu'une perpétuelle odeur de formol due aux médicaments qu'il doit ingérer toutes les quatre heures ou encore le fait qu'ils ne puissent se voir qu'une fois la nuit tombée, les deux adolescent filent le parfait amour.
Oui enfin, ça c'est jusqu'à ce que notre chère militante anti créatures surnaturelles découvre que son cher et tendre, le "garçon parfait", se révèle être un zombie.

Parlons tout d'abord des personnages. Alley est le genre de fille qui m'insupporte : acerbe et prenant un malin plaisir à critiquer les autres sans se préoccuper le moins du monde de leurs états d'âme. Pourtant, si je dois lui reconnaître une qualité, c'est bien son ironie contagieuse tout autant envers les autres qu'elle-même et qui m'aura fait pleurer de rire à de nombreuses reprises. Les premières lignes du roman suffisent. Son caractère direct et incisif lui vaut d'ailleurs le surnom de "Reine de glace". Et puis il y a Doug, un garçon banal si ce n'est son côté mort-vivant. Ce n'est que sa voix éraillée due à son état de zombie et ses goûts musicaux décalés par rapport à sa génération qui vont le lier à Alley. Car excepté ça, les deux adolescents n'ont strictement rien en commun. Des personnages beaucoup trop plats, fades, à mon goût tout autant que la romance qui ne s'installe que sur une petite semaine seulement.

Pour être honnête, cette histoire ne m'a pas emballée autant que je l'espérais. La principale raison, et pas des moindre, est le trop gros nombre de clichés présents à l'intérieur de ce roman. Ici, les vampires ne sont pas méchants. Ils ne se nourrissent même pas de sang, c'est pour dire. Les zombies par contre, lors de leurs premières heures en tant que nouveaux mort-vivants, vont sortir de leur tomber et attaquer les humains à proximité en beuglant "Ceeeerveaux !". Plus cliché que ça, vous mourrez.

Il y a ensuite l'évolution des personnages que je trouve tout simplement grotesque. A croire qu'Adam Selzer cherchait à les faire régresser plutôt que progresser. Car c'est de ça dont il s'agit. Si au début je me suis dit avec enthousiasme "en voilà une héroïne qui garde les pieds sur Terre", l'auteur a eu vite fait de balayer mes illusions d'un revers de sa plume. Dès que l'amour frappe à la porte en acier de son cœur, Alley passe son temps à osciller entre la bulle rose à l'intérieur de laquelle elle s'est enfermée, la poussant à ressembler à ces filles qu'elle ne supporte pas et à désirer elle aussi se transformer pour vivre "l'Amour éternel" ; et la lucidité de tout ce qui est pathétique chez elle de son propre point de vue. Elle regagne tout de même un peu de mon intérêt à la fin de l'histoire. Comme quoi, le temps nous permet de voir les choses sous un autre angle et du gagner en maturité.

Soulignons également qu'il est plus que regrettable que la réelle nature de Doug nous soit révélée dès le départ dans le titre de l’œuvre (même chose pour le titre original anglais) ainsi que dans le résumé en sachant que la découverte progressive de celle-ci par Alley est l'une des intrigues principales du roman.

Terminons tout de même sur une note positive, car oui il y en a une. On peut féliciter l'auteur d'avoir réussi à merveille (si l'on puit dire) à se glisser dans la peau d'une adolescente gagnée par les hormones sans pour autant tomber dans les clichés concernant les femmes. Car c'est bien vrai, les adolescentes sont des idiotes. Il n'y a aucun mal dans mes propos étant moi-même encore dans l'adolescence.

En résumé, J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) est un livre accessible dès 13 ans et visant un public majoritairement adolescent avec le langage "djeuns" allant avec. Il possède une intrigue pourtant intéressante qui aurait mérité plus d'approfondissement. Si vous recherchez une lecture sans prise de tête avec humour au rendez-vous, ce livre lisible en une bonne heure est fait pour vous. Si, au contraire, vous désirez quelque chose de plus recherché et mature, je vous conseille de passer votre chemin.



Chronique rédigée par Elodie
Lien : http://leslecturesdelna.cana..
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Voici un titre qui figurait sur ma liste d'envie dès sa sortie à savoir en mai 2011. Malheureusement, il était impossible pour moi de le découvrir à ce moment là. Avec toutes les parutions qui me tentent par éditeur, il faut effectuer des choix dictés par des préférences. Toujours est-il que le thème me parlait énormément.

Dernièrement, j'ai eu une subite envie de fouler les parquets de mes bibliothèques municipales justement parce que je ne pouvais m'offrir tout ce qui me faisait de l'oeil. En pénétrant dans l'enceinte, j'ai eu l'impression d'entrer au paradis des livres. C'est à en perdre la raison, tellement on ne sait plus où regarder. Cette folie m'habitera à chaque fois que je poserai un orteil là-bas. Bref, tout cela pour expliquer que j'ai directement attrapé J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) dès que mes yeux se sont posés dessus. Une seule pensée : « il est à moi ! » au moins pour quelques semaines.

Ceci n'engage que ma perception personnelle mais j'ai trouvé que l'univers d'Adam Selzer manque de profondeur globalement. Nous pénétrons dans un monde où les humains côtoient des êtres surnaturels : vampires, loups-garous, zombies... Ces créatures sont appelés des « post-humains » mais voilà nous avons juste une appellation. En ce qui concerne, l'univers lui-même, c'est le désert. Aucune explication, aucun détail non plus. Limite, cela serait normal que les espèces se mélangent, personne ne se pose des questions. Personnellement, si demain j'apprends l'existence d'extraterrestre, un peu histoire ne me ferait pas de mal. Comment sommes-nous arrivés à vivre ainsi ? Bref, l'auteur reste en surface pour moi. En même temps, peut-être est-ce voulu ?

En effet, je n'ai pas l'impression que c'est un défaut. Oui, cela aurait mérité d'être un peu fouillé mais il n'y a pas mort d'homme. D'une part parce que ce livre se lit d'une traite. Et d'autre part, parce que l'histoire d'amour demeure l'élément le plus important pour moi. C'est cela qui fait l'intérêt du bouquin. Enfin, c'est ainsi que je le perçois.

Ah... que je suis contente de cette lecture. Cela m'a fait un bien fou, et m'a redonné la pêche. Moins de 300 pages de fraîcheur, une narration à la première personne comme j'aime, un style simple et dynamique en tout cas pour ma part bien entendu. Je pourrai aisément classer cet ouvrage parmi les romans légers mais qui ne casse pas trois pattes et un canard... Malgré tout, c'est comme une bouffée d'air frais. Même si je pourrai reprocher quelques aspects, je m'en moque car au bout du compte, je ne vois que les émotions ainsi que sentiments ressentis, qui m'ont parlés et représentent quelque chose pour moi.

De plus, l'histoire d'amour a beaucoup touché mon petit coeur de romantique. Alley est une personne émouvante, tout comme Doug d'ailleurs. La façon dont le romancier présente la romance - donne l'impression que c'est le premier amour autant pour l'un que pour l'autre. du coup, c'est plus fort, plus intense, c'est sincère et innocent. Je ne sais pas si c'est vrai mais il est bien connu que le premier amour est le plus fort non ? En tout cas, c'est valable pour ces protagonistes. Il y a un petit côté magique. Quand j'y pense, les étoiles dansent devant mes yeux. Que voulez-vous, je suis fleur bleue, j'assume parfaitement.

Attention aux éventuels spoilers pour les mots qui arrivent... Je préviens même si je vais essayer de me contrôler mes propos. A la page 215, un passage m'a énormément ému... Je ne ferai pas de citations car cela conduirait directement à une révélation. Grosso modo, quelqu'un promet qu'il vivra pour deux, qu'il profitera intensément toutes les minutes de sa vie. Expliqué comme cela, ce n'est pas très évocateur mais dans le récit, ça prend un sens particulier pour moi. Ça me parle, ça me touche. Et rien qu'à coucher les mots, les souvenirs remontent à la surface, les yeux se mouillent... Stigmate de mon âme... Tout ce passage m'a remué mais ce sont les aléas de la lecture. Voilà pourquoi chaque ressenti est personnel... Notamment parce que les bouquins ne nous parlent pas de la même façon. Chaque personne possède son histoire, et ceci peut ou non transparaître dans ses avis. Tout cela pour expliquer que j'ai beaucoup aimé cet ouvrage.

Je suis contente d'avoir trouvé ce livre à la bibliothèque. Cela m'a permise de le découvrir enfin, depuis le temps qu'il me faisait de l'oeil. J'en ressors avec un avis très positif sans pour autant signer un coup de coeur. Qu'importe, le plaisir était au rendez-vous, c'est l'essentiel de toute façon.


Lien : http://bookmetiboux.blogspot..
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Depuis que Megamart, une enseigne de grande distribution, a eu la scandaleuse idée de ressusciter les morts pour les faire travailler dans leurs entrepôts, le monde connaît deux sociétés ; les humains et les post-humains. C'est ainsi que les êtres surnaturels, loups-garous et vampires, ont été obligés de dévoiler leur existence tenue secrète jusque là. Une intégration réussie, des lois adaptées et régies par les deux sociétés, l'unification est totale. La mode gothique revient en force ! On peut désormais se marier et changer de condition… être humain et devenir post-humain après accord des Conseils. Ce n'est pas la recherche de l'immortalité qui conditionne ce choix, mais l'amour…

Algonquin, diminutif Alley, ou Gonck ou Quin, est une jeune lycéenne qui a la réplique mordante. La demoiselle est aussi connue sous le nom de Reine des Glaces du Cercle Vicieux ; le Cercle en question étant le groupe rédacteur du journal du lycée qui a la réputation de lapider ces cibles avec ironie… surtout les vampires et les personnes qui les chérissent.
Lorsqu'un soir elle se rend à la Cage pour faire un article sur le groupe qui se produit, les Sorry Mario, Alley rencontre Doug venu interpréter des chansons de Leonard Cohen et Cole Porter, deux chanteurs qu'elle affectionne particulièrement. le coup de foudre est immédiat car Doug est l'incarnation de ses rêves, une beauté ténébreuse, une personnalité secrète, beaucoup de douceur et d'élégance, une voix chaude, cassée, empreinte de rythme et de mélancolie.
Leur premier rendez-vous confirme son attirance. Certes, il est un peu bizarre, sa voix s'enraille rapidement et, atteint d'une pathologie incurable mais non transmissible, il doit prendre un médicament régulièrement, mais Alley est pour la première fois follement amoureuse ; la morosité qui la tourmentait semble s'être volatilisée.
Dans sa bulle de bonheur, elle en oublierait tout… même les signes les plus flagrants qui révèlent que Doug est un zombie…

C'est ma bibliothécaire qui m'a confié ce roman en me disant que l'histoire était bien et, pour la première fois, je ne suis pas d'accord avec elle. Je me suis ennuyée. J'ai lu que cette romance jeunesse était marrante, émouvante, pleine de fraîcheur, et je n'ai même pas esquissé un sourire, ni été émue. Je ne m'étendrai pas plus longtemps sur ce billet, je passe à autre chose, je suis désolée…
Ce livre n'était pas pour moi.
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
- La vache, dit mon amie Trinity. Il prend sa tête pour une Chupa Chups XXL ou quoi ?

- Continue de scruter. On va peut-être enfin savoir pendant combien de minutes il faut sucer pour atteindre le coeur de la sucette.
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"C'est la tentative de drague la plus minable à laquelle j'aie jamais assisté. Il propose de me tuer pour que je sorte avec lui ? Et moi qui croyais avoir tout vu ! Quand un loser me branche avec une phrase nulle, je peux me dire que tout espoir n'est pas perdu pour lui - après tout, dans la majorité des cas, ce ne sont que des ados. Certains en sont à leur première expérience et ils ne savent pas comment s'y prendre. Ils s'amélioreront sans doute au fil du temps. Mais Will s'entraîne depuis des décennies. Il n'a aucune excuse."
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C'était peut-être un indice. Je ne sais pas.
Il est toujours préférable d'occulter certaines tares chez son petit-ami : un mauvais goût en matière de chaussures, des odeurs corporelles, la vilaine manie de se curer le nez, sans parler de la débilité générale qui est le lot de presque tous les garçons. Personne n'est parfait.
De là à être mort. Avouons que c'est un peu différent. Il faut bien fixer une limite quelque part.
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Voir un vampire embrasser une idiote avec la langue, c'est un peu comme aller au marché agricole et croiser un tas de fermiers avec des doigts en moins suite à des accidents du travail. Ça a beau être un peu dérangeant, on n'arrive pas à détourner les yeux.
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Je n'avais jamais réfléchi sérieusement à la façon dont j'allais mourir. Ce qui est certain, c'est que je n'avais jamais envisagé de périr déchiquetée par une espèce de macho zombie en chemise de bûcheron.
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