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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le thriller s'ouvre à Séoul, sur une scène d'incendie, d'où réchappe une petite fille de 10 ans, Ha-young. Cette petite fille, déjà orpheline de mère, vient de perdre ses grands-parents dans l'incendie : elle va désormais vivre avec son père, Jae-seong. Ce dernier est marié depuis peu à Seon-gyeong, criminologue. Surnommée Clarisse Starling (l'héroïne du Silence des agneaux), Seon-gyeong se retrouve subitement en charge d'une enfant ; dans le même temps, un tueur de femmes condamné à mort exige de la rencontrer, afin de lui livrer des confidences qu'il n'a jamais faites à personne…
La vie de Seon-gyeong se retrouve complètement bouleversée. La petite Ha-young est une enfant très perturbée, qui de surcroit semble la tenir responsable du suicide de sa mère. La jeune femme doit affronter quasiment seule son rôle de maman car son mari est très pris par son travail et peu bavard sur son précédent mariage, ne l'aidant pas à comprendre la petite fille.
Ses rendez-vous avec Lee Byeong-do sont également très perturbants ; ce jeune serial killer à tête d'ange aime jouer avec l'enquêtrice au jeu du chat et de la souris. Heureusement, nous, lecteurs, en savons beaucoup plus qu'elle, car plusieurs chapitres décrivent les souvenirs et les pensées du jeune homme. Ces chapitres sont bouleversants, car depuis sa plus tendre enfance il a subi les violences verbales et physiques de sa mère, allant jusqu'à de terribles tentatives de meurtres. Sa mère est d'ailleurs toujours présente, dans un coin de sa tête, comme la mère de Norman Bates dans Psychose : de quoi devenir complètement dingue !
Au fur et à mesure du roman, Seon-gyeong se retrouve dans un étau de plus en plus serré, ce qui rend la lecture de plus en plus haletante !
Personnages d'une grande perversité ; rythme haletant, cet excellent thriller est tout sauf un hymne à la maternité ! Il pose question : peut-on se remettre des traumatismes de l'enfance ?
Un grand merci aux éditions Matin Calme et au #hanbookclub pour cette terrible découverte !
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Un tueur en série emprisonné à vie demande un jour à s'entretenir avec une criminologue sans qu'on sache pourquoi il l'a choisie. Dans le même temps, celle-ci voit débarquer dans sa vie, suite à des circonstances dramatiques, la fille de son mari, issue d'un premier mariage chaotique. Cette double confrontation inattendue va bouleverser le quotidien de la jeune femme dont les certitudes vont être mises à mal. Dans ce roman efficace, qui dépeint une société coréenne décidément névrosée, l'auteure soulève avec finesse la problématique de l'apparition du "mal" chez l'être humain. Est-on "mauvais" à la base, ou le devient-on ? Qu'est-ce qui fait que certains deviennent des tueurs et d'autres pas ? Ce livre y répond partiellement.
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J'ai terminé la lecture de ce thriller Coréen qui est le tome 1 de la saga Ha-Yeong.

On va suivre Seon-gyeong qui est criminologue et professeure à l'université. Elle est solicité par un serial killer condamné à mort pour le meurtre de treize femme. Il a toujours refusé de parlé à qui que ce soit et pour la première fois il demande à s'entretenir avec Seon-Gyeong et à elle seule. Seon-gyeong ne comprend pas pourquoi il l'a choisit car rien ne les lie. Elle accepte de le rencontrer mais elle va devoir faire preuve de la plus grande prudence face à ce tueur hors norme, intelligent et manipulateur.

En parallèle on va suivre sa vie personnelle. Son mari, qui a une fille d'un précédent mariage, est contraint de faire venir chez eux sa fille, une enfant de 11 ans bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels.
Ses relations avec l'enfant ne vont pas se passer comme Seon-gyeong l'aurait espéré.

La tension et l'atmosphère sont pesante durant toute la lecture, c'est un véritable page turner. L'histoire est prenante. 
A la fin, on ne peut que sempresser de lire le deuxième tome qui est d'ailleurs déjà dans ma PAL.
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aujourd'hui nous partons en Corée à la rencontre de Seon-gyeong, criminologue, qui va être sollicité par un serial-killer, qui veut parler uniquement à elle alors qu'il n'a jamais parlé à personne. Ainsi grâce à des entretiens fortement inspirés du "Silence des agneaux" nous allons découvrir qui est vraiment ce serial-killer.
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Malgré un résumé plus que tentant et une comparaison avec un de mes films coups de coeur, la mayonnaise n'a pas pris, pour plusieurs raisons, mais il y a a aussi des points positifs qui font que je vais lire le deuxième tome.
Tout d'abord quand vous êtes fan d'une oeuvre et que l'on vous compare à celle-ci forcément vous allez chercher les ressemblances, bien sûr qu'il y a cette criminologue et ce serial-killer avec leurs entretiens à la prison, mais on a perdu tout le côté manipulation de la chose. On découvre les personnalités séparément sans qu'il y ait interaction ou très peu et chacun fait son cheminement intérieur sans interagir avec celle de l'autre.
Ensuite le personnage de Seon-gyeong est pour moi un personnage totalement en contradiction avec son image voir totalement niais, on la présente comme une grande criminologue et pourtant elle fait l'autruche devant certains signes. Il y a trop d'élément qui viennent parasiter les entretiens, notamment sa vie personnelle qui va carrément prendre le dessus, avec un mari antipathique au possible.
Enfin les noms à rallonge imprononçables qui m'ont plus d'une fois coupée dans ma lancée, mais c'est dû à l'identité de l'histoire j'ai le même soucis avec les auteurs nordiques.
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Après avoir lu tout ça, vous allez me dire mais pourquoi tu voudrais lire la suite vu tes critiques.
Parce que ce tome traite très bien de la genèse d'un tueur et comment ils ont à peu près tous le même parcours et le même cheminement bien que la source de leur problème puisse différé.
L'évolution est captivante pour des personnes qui essayent de comprendre et s'intéresse à cette psychologie.
Deuxième point, je me suis énormément attachée au serial killer. Et ça c'est dû au fait que l'on a tous les mécanismes si bien décrits dans le livre. Ce petit garçon qui va se transformer en monstre est émouvant et captivant. On a envie de le prendre dans ses bras et de l'aider, même si c'est dur.
Enfin, on a en parallèle plusieurs types de manipulations, qui vont mener au même résultat mais par des chemins différents. Mais une seule chose ressort de toute ces théories et affirmations c'est que l'amour quel qu'il soit et quelque soit sa forme est un sentiment puissant avec lequel on ne doit jamais jouer.
Je suis donc partagée car il y a beaucoup d'éléments sur le fond qui sont excellents mais qui sur la forme m'ont dérangée ou ralentie dans ma lecture. Je lirais volontiers le tome deux car un auteur a une vue d'ensemble de sa saga que nous lecteurs n'avons pas toujours et des choses peuvent nous faire basculer dans les tomes suivants. J'ai occulté pas mal d'éléments spoilant dans ma chronique volontairement car le raconter serait gâcher l'effet des mécanismes flippants de l'esprit.
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Naît-on criminel ou le devient-on? Est-ce que les pulsions criminelles se réveillent à cause de la société et de nos traumatismes ou sont-ils inscrit dans notre patrimoine génétique? Ce roman noir pose cette question en filigrane de son histoire. Nous y suivons la jeune criminologue, Seon-gyeong, qui se voit offrir l'opportunité d'interroger un célèbre tueur en série. Au même moment, la fille de son mari, Ha-yeong, vient vivre chez eux après l'accident mortel de ses grands-parents.
J'ai beaucoup aimé le style de Seo Mi-ae qui nous embarque dans cette histoire sombre sans nous laisser beaucoup le temps de souffler.
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Si le synopsis vous rappelle un certain film des années 90, c'est normal, c'est fait exprès. A la différence près que la jeune femme de cette histoire n'a fait qu'un stage insignifiant de quinze jours entre les murs du FBI et que ce ne sont pas les agneaux que vous entendrez bêler mais une musique des Beatles (que vous partage après ma chronique). Qu'à cela ne tienne, l'expérience notre tueur en série n'en a cure, il ne veut qu'elle pour parler dans sa cellule et la pauvre Seon-Gyeong va vite se rendre compte, à la manière de la fameuse Clarisse, que l'idée n'était pas si fameuse que ça. 
Qu'est-ce qui fait un tueur ? A quel moment décide-t-on de passer à l'acte, de sombrer du mauvais côté. Gène dégénéré, éducation, environnement, maltraitance, déclic, choc psychologique ? de nombreux experts se sont penchés sur la question et je suis persuadée que nous sommes nombreux, nous lecteurs de thrillers, à nous être déjà posé la question. L'auteure également à l'évidence car elle nous entraîne dans deux histoires parallèles vécues en quinconce par Seon-Gyeong. 
Côté pile. Gyeong-Do. Charismatique, visage d'ange et tueur en série. Sans conteste, le personnage que j'ai préféré dans cette histoire, pour lequel j'ai ressenti énormément d'empathie. J'assume et je pense que c'est voulu par l'auteure. A aucun moment on ne parle de la violence de ses crimes, ni d'aucune de ses victimes, chacun de ses chapitres est concentré sur ses émotions, son combat pour comprendre le monstre en lui, sa recherche d'absolution ou du moins une trace d'amour maternel. C'est atroce mais à aucun moment je n'ai éprouvé de haine ou ne serait-ce qu'un peu de colère contre lui. De la peine, de la pitié, de la tristesse, même un peu d'espoir oui, mais à aucun moment je ne l'ai détesté. Impossible quand on lit son passé de ne pas éprouvé un peu de compassion pour l'enfant qu'il a manqué d'être. 
Coté face. Ha-Yeong. Gamine de onze, fille issu du premier mariage du mari de Seon-Gyeong. Pauvre gosse élevée par une mère obsessionnelle qui s'est suicidée sous ses yeux, et qui débarque soudainement dans la vie de la jeune criminologue, suite au décès accidentel de ses grands-parents dans un incendie. L'occasion pour l'auteure de nous dépeindre un pan de la vie familiale en Corée. L'enfant est élevée depuis le décès de sa mère par les grands-parents maternels, mais son mari étant trop accaparé par son emploi, son éducation échoue à Seon-Gyeong bien qu'elle ignorait jusque là son existence. Difficile de devenir mère du jour au lendemain, qui plus est d'une pré-adolescente tellement perturbée qu'elle va nous faire dégainer notre check-list du parfait petit psychopathe afin d'en cocher toutes les cases. 
Et au milieu de tous, Seon-Gyeong. Paumée, remplie de doutes, humaine. Un personnage que j'ai trouvé crédible et réaliste, plutôt proche de moi dans sa compassion pour ce tueur en série et cette gosse malmenée. Que voulez-vous j'aime les gens cabossés. 
En conclusion un thriller psychologique auquel j'aurais rajouté quelques longueurs histoire d'en profiter un peu plus. Mais le tome deux m'attends !










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Je remercie tout d'abord Babelio et les Editions Matin Calme pour l'envoi de ce roman lu dans le cadre d'une masse critique, sans qui je serais vraisemblablement passée à côté de ce livre, ce qui aurait été dommage.

Je ne suis pas d'accord avec l'accroche de la couverture qui fait état du “Silence des agneaux coréen”. A mes yeux les deux romans sont pas mal différents, Seon-gyeong est bien loin de Clarice Starling et Byeong-do n'est pas aussi effrayant qu'Hannibal Lecter même si son attitude fait parfois penser au célèbre personnage.

Enfin bref, cessons là la comparaison “forcée” et recentrons-nous sur “Bonne nuit maman”.

Je ne vais pas vous mentir, j'ai rencontré quelques soucis avec les noms au cours de ma lecture. En effet, les noms coréens ne sont pas simples et j'ai fini par jouer la facilité en ne les appelant que par la première partie de leur nom (Seon, Byeong, Ha…), cela m'a bien aidée à ne pas buter sur chaque nom et à ne pas les confondre.

L'histoire se centre sur le personnage de la criminologue avec d'un côté sa rencontre avec le tueur en série et de l'autre l'arrivée de sa belle-fille et toutes les difficultés et interrogations que cela engendre.

La construction du roman est intéressante avec une alternance entre une enquête sur un incendie, la narration de Byeong-do et le quotidien de Seon-gyeong.

La petite fille m'a plus fait peur que le tueur en série. le comportement de la fillette est dérangeant et n'annonce rien de bon. C'est ce personnage que j'ai le plus apprécié car à chaque chapitre la concernant, la tension monte d'un cran.

Le personnage du père est quasi absent durant toute l'histoire, que ce soit le père du tueur en série ou celui de la fillette (l'attitude de ce dernier à son égard est révoltant mais peut-être que c'est tout simplement la vision de l'occidentale que je suis). Tout le roman est centré sur le personnage de la mère, de son rôle dans l'avenir de sa progéniture et des conséquences de ses actes envers elle.

La fin ne m'a pas surprise plus que ça enfin une partie (désolée je ne peux pas entrer dans les détails sous peine de gâcher la surprise pour les futurs lecteurs). D'ailleurs au cours de ma lecture, j'avais hâte de connaitre le dénouement afin de savoir si mon intuition était le bonne. Cela n'a pas nui au ressenti que j'ai eu en refermant le roman, celui d'avoir lu un très bon thriller.

Il parait que c'est le premier tome d'une trilogie, je suis curieuse de connaitre la suite. Et si vous souhaitez lire celui-ci, ne vous fiez pas à l'accroche sur la couverture, ne lisez pas trop de critiques au risque d'en attendre trop ou au contraire d'être rebuté, suivez simplement votre intuition et laissez vous porter par le roman…
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Découverte du polar coréen grace aux Editions Matin Calme.
J'ai entamé ce livre hier et je l'ai terminé dans la même journée. C'est vous dire s'il se lit bien.
En une même journée, Seon-gyeong, jeune criminologue, apprend qu'un célèbre tueur en série désire lui parler, et à elle seule, et également qu'à la suite d'un incendie ayant coûté la vie aux grand-parents chez qui elle vivait, sa belle-fille, dont elle n'avait quasiment jamais entendu parler, va venir habiter avec son mari et elle.
Cela fait beaucoup de bouleversements en peu de temps mais Seon-gyeong ne va pas avoir le temps de poser les choses à plat pour y réfléchir car les évènements vont s'enchainer.
L'incendie se révèle criminel, l'entente avec Ha-yeong, sa belle -fille de 11 ans n'est pas si simple à établir, son mari est surchargé de travail, Byeong-do, le serial killer, se révèle capricieux et instable.
La référence au Silence des agneaux est introduite par l'auteure elle-même, qui semble s'en amuser. En effet, la criminologue est surnommée Clarice Sterling par ses élèves ; à un moment, elle invoque le film et l'attitude de Sterling pour s'exhorter au calme...
Le roman est efficace et rythmé, très accrocheur. Les passages où la parole est donnée au serial killer sont très intéressants.
Il n'y a pas à proprement parler de retournement de situation, car l'auteure distille subtilement des indices qui permettent au lecteur de soupçonner la vérité.
La tension monte progressivement jusqu'à la fin avec son accélération d'événements et ses révélations.
Je crois que je n'en ai pas fini avec le polar coréen.
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Le livre débute, il est vrai, comme le silence des agneaux avec le face à face entre une jeune criminologue & un psychopathe. Mais cette intrigue n'est que la toile de fond d'un thriller domestique entre une jeune fille & sa belle-mère. La première cache de nombreux secrets, est-ce que ces derniers vont surgir? le livre se lit quasiment d'une traite, grâce à une bonne dose de suspense, une héroïne somme toute classique (comment conjuguer vie professionnelle & vie personnelle?). le bat blesse avec de nombreux incohérences/raccourcis dans la relation entre la femme & la jeune fille. Acceptons ce fait en se disant que la société coréenne fonctionne différemment (exemple : le père de la fillette qui ne prévient pas sa nouvelle épouse que sa première fille va habiter avec eux et ne s'en occupe pas du tout!). Ce thriller, premier d'une trilogie, est très facile à lire, souvent pesant, toujours sur la corde raide. le contrat est rempli.
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