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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Seon-gyeong, criminologue, est sollicitée par un condamné à mort pour plusieurs entrevues extrêmement attendues. Pourquoi elle, alors que, tant d'autres auraient souhaité les mener ?
Ce tueur implacable va t-il, enfin, révéler où sont les cadavres de ses pauvres victimes assassinées ?
Le jeu commence maintenant...

Dans Bonne nuit Maman, Seo Mi-Ae m'a totalement bluffée.
Ce roman est comme une main ensanglantée qui se referme petit à petit sur le cou de son lecteur jusqu'à le faire suffoquer.
C'est terriblement angoissant et franchement glaçant. Page après page, l'étau se resserre sur notre héroïne qui se débat comme une mouche dans une toile d'araignée... inévitable...
L'apparition de cette mystérieuse petite fille, les entretiens anxiogènes avec ce tueur machiavélique mais fragile laissent présager le pire... Et pourtant... Pourtant, jamais je n'aurai imaginé cette fin diabolique. C'est sacrément bien mené et vraiment réussi.
J'ai aimé l'écriture assez froide et distante de cette auteure coréenne. C'est presque chirurgical dans l'émotion et dans les mots. Si j'ai pu être déstabilisée au début, j'ai su prendre le recul nécessaire à nos cultures si différentes.
La Corée semble être un pays de pudeur et de silence et cela explique certaines réactions de notre héroïne qui ont pu me sembler inappropriées ou étranges.
Bonne nuit Maman est dérangeant, angoissant et terrifiant. Un vrai régal.
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« Bang! Bang! Maxwell's silver hammer
Came down upon her head
Clang! Clang! Maxwell's silver hammer
Mad sure that she was dead »

Les connaisseurs reconnaîtront la chanson 😆.

Un incendie éclate dans un quartier de Séoul. L'inspecteur de la police scientifique Yu Dong-Sik et l'inspecteur du service incendie Lee Sang-Uk sont sur l'affaire. Parmi les rescapés, une jeune enfant de onze ans...
Seon-gyeong, jeune criminologue est sollicitée par le pire serial-killer de Corée. Jusque là rester silencieux sur ses crimes, il ne veut parler qu'à la jeune femme ...


Un thriller qui se lit rapidement, quasiment d'une traite.
Nous sommes plongés dans la psychologie d'un tueur. Ce qui déclenche l'envie, la récidive. Avec toujours en trame de fond la fameuse question : Nait-on meurtrier ? La violence est-elle héréditaire ou acquise ?
Il est fait référence au film « Le silence des agneaux ». Effectivement nous retrouvons cette relation entre Seon-gyeong et le tueur mais elle n'est pas assez développée à mon goût. Je m'attendais à des échanges beaucoup plus intenses et une dissection de l'âme meurtrière. Les tête-à-tête entre les protagonistes ne servent finalement qu'à nous emmener vers un autre point du récit qui se devine lui assez rapidement. Il y a beaucoup de pudeur dans cette histoire. Une caractéristique, il me semble, de la littérature asiatique. Ceci peut créer une certaine distance avec les personnages. Mais malgré ces quelques bémols je vous le conseille! On ne s'ennuie pas, le suspens et les rebondissements sont bien présents et la fin est ... inattendue ! de quoi vouloir lire tome 2!


Un polar soft mais qui est une belle porte d'entrée dans l'univers coréen !
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Lu quasiment d'une traite, tant l'écriture et l'intrigue m'ont aspirée.
Je ne suis pas fascinée par les tueurs en série, mais la prise en étau de l'héroïne, criminologue, entre un tueur accompli et une jeune pousse "prometteuse", joue beaucoup sur des ressorts psychologiques.
L'écriture s'appuie aussi sur des objets mémoriels (chanson, pomme) d'une force insoupçonnable.
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J'ai refermé ce roman en me demandant : où est le père en Corée ?

Ce polar nous vient de Corée du Sud, et encore une fois, l'auteure montre dans son roman que les pères coréens sont absents.

J'ai aimé suivre Seonkyeong, jeune criminologue tout juste mariée qui se voit confier par son mari sa fille issue d'un premier mariage suite aux décès de la mère de la fillette et des beaux-parents qui en avaient la garde.

Seonkyeong continue toutefois son travail et rencontre régulièrement un tueur en série qui ne veut parler qu'avec elle.

Il m'a fait pitié, ce tueur, qui entend toujours la chanson que sa mère chantait, une vieille chanson des Beattles. Mais cette voix ne s'arrête que lorsqu'il tue d'autres femmes. Tragique…..

Elle est inquiétante, cette petit fille qui ne sourit jamais et détruit son ours en peluche le premier soir.

Une petite fille qui était maltraitée par sa mère.

Alors si les femmes semblent jouer le rôle principal dans la construction de la psyché d'un enfant, où sont les pères ?

Dans ce roman, le mari de Seonkyeong, le seul père du roman, a une bien mauvaise idée….

L'image que je retiendrai :

Celle des couteaux et autres objets tranchant omniprésent autour de Seonkyeong.
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Bonne nuit maman de Seo Mi-Ae

Chronique de Bruno Delaroque

Après un brillant « Sang Chaud » de Kim Un-Su publié en début d'année 2020, voici venir une deuxième publication pour cette jeune maison d'édition spécialisée dans le polar coréen. Estampillé comme étant « le Silence des agneaux coréen », ce titre alterne pour moi le froid et le chaud. Je veux dire par là que si l'ensemble reste bien au-dessus de la moyenne, on n'est pas dans le niveau d'excellence du premier titre.

Néanmoins, ce récit atypique à l'ambiance glaçante et mystérieuse se lit très facilement et procure bien des satisfactions. Je trouve le rythme du récit adapté à l'histoire qui se met en place et s'insinue doucement jusqu'à ce que toutes les pièces du Puzzle s'assemblent.

Oui, on parle d'un tueur en série effroyable, il porte le nom de Byeong-do, et les instants où il apparaît font penser à Hannibal Lecter. Mais toute l'histoire tourne autour de la vie de Seonk-gyeong, jeune criminologue, de son mari, et de sa fille Ha-yeong.

Le diable se cache dans les détails dit-on souvent, et quelquefois le diable a un drôle de visage. Ce récit est bien mené et les contours de l'horrible vérité commencent à se deviner peu à peu une fois passé la moitié du roman. Thriller assez psychologique selon mon impression, il faut noter que la romancière est assez douée pour distiller au compte-goutte quelques infos qui inéluctablement vont emmener le lecteur vers une conclusion « presque » surprenante. J'ai mis « presque » entre parenthèses, parce que votre serviteur qui d'habitude ne voit rien venir, avait pour une fois bien senti le truc arriver.

Alors, oui ce thriller coréen mérite d'être lu, parce qu'il change de notre littérature française et parce que tout simplement il est meilleur que beaucoup de nos thrillers « dit » psychologiques, où bien souvent votre serviteur s'est ennuyé.

« Bonne nuit Maman »vous fera indéniablement penser à des films made in USA, au scénario impeccablement huilé et calibré pour vous filer des frissons. Mais ce roman est bien plus que ça. Il analyse de façon fort pertinente, le chemin qui fait qu'un individu devient un monstre. Psychologie et rapports humains sont ici finement décortiqués à travers la vie et l'évolution de deux personnages centraux. Il suffit quelquefois de peu de choses pour basculer. Je vous le disais plus haut, le diable se cache dans les détails......



Pour aller plus loin sur WHOOZONE.COM

Sang chaud de Kim Un-Su
Chronique de Bruno Delaroque


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Quand tu fermes les yeux, et que tu imagines un serial killer. Tu penses à un homme ou une femme, froid et manipulateur. Tu apprend qu'il peut répondre à trois questions :
. Avait-il des énurésie dans son enfance ?
. Aime il jouait avec le feu?
. Avez vous blessez des animaux en dehors du cadre scolaire ?

Et pourtant au plus profond de la société se cache toujours le vrai monstre, là où on ne l'attend pas.

Connaissez absolument pas l'auteur et Babelio m'a permis de la découvrir, j'ai hâte maintenant de découvrir la suite de ce roman pour savoir exactement ce qu'il en est
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Repéré par hasard au rayon polar de ma librairie préférée, Bonne nuit maman est une petite bombe que j'ai pris plaisir à découvrir.

Premier thriller coréen pour ma part et très agréablement surprise. Ce livre est plutôt court (300 pages environ) mais très bien rythmé. On ne s'ennuye pas un seul instant.

Seon-gyeong est professeure de criminologie à l'université. Un des tueurs en série parmi les plus célèbres du pays la choisit pour ses dernières confidences dans le couloir de la mort. Elle va alors tenter de percer la personnalité de cet homme sombre et manipulateur pour comprendre ce qui a pu le pousser à tuer 13 femmes.
Le soir même, son mari lui présente Ha-yeong, sa fille de 11 ans, issue d'un précédent mariage et dont les grands-parents, qui en avaient la garde, viennent de décéder dans un terrible incendie.
Seon-gyeong tente de jongler entre ces deux événements forts de sa vie. Entre un tueur en série insaisissable et une fillette irascible, cette criminologue a du mal à comprendre ce qui ce trame réellement.

Ce thriller psychologique m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière phrase. Comme Seon-gyeong, on cherche la vérité, souvent masquée par notre tendance à adopter une vision manichéenne.
Mais la vraie personnalité de chacun fini tôt ou tard par être visible au grand jour.

Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie et j'ai hâte de lire la suite.
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C'est la curiosité qui m'a poussé vers ce roman et je dois dire qu'il m'est difficile de le résumé. Sur la couverture, un petit commentaire "Le Silence des agneaux coréen", le genre de petit commentaire que je déteste habituellement mais là, je dois reconnaitre sa véracité. 

Nous allons suivre Seon-Gyeong, criminologue, qui se voit sollicitée par un tueur en série se trouvant dans le couloir de la mort. Partiellement elle accueille la fille de son mari, une fillette âgée de onze ans qui va se révéler bien plus étrange qu'il n'y paraît.

J'ai eu peur des nombreuses critiques dithyrambiques alors j'ai essayé de ne pas trop en attendre. Mais je dois dire que j'ai été pris instantanément dans ma lecture. La découverte de la plume coréenne de Ses Mi-Ae fût une très bonne découverte, très agréable même. Elle manie le suspense habillement, intriguant un peu plus son lecteur au fil des pages. Les mystères planent. On cherche des liens sans pour autant les trouver. Certaines choses sont assez prévisibles mais ce n'est pas si dérangeant. 

L'auteur fait un lien très étroit entre la personnalité de la fillette et celui du tueur en série, ce qui rend l'intrigue encore plus construite. On veut le dernier mot et le suspense devient insupportable au fil des pages.

Si je devais reprocher quelque chose à ce roman, ce serait le fait qu'il soit si court. 270 pages, on en veut forcément d'avantages...

Une très bonne lecture qui me pousse à en découvrir d'autres de la maison d'édition.
Lien : https://loudiebouhlisblog.wo..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Bonne Nuit Maman ?
"C'est sûrement l'un des romans noirs coréens les plus connus en France et les plus plébiscités. Si je n'avais jamais craqué jusque-là, c'est parce qu'il s'agit d'une trilogie dont le troisième tome n'est pas encore sorti. Mais après avoir lu et adoré les 30 Meilleures Façons d'Assassiner son Mari, je n'ai plus tenter de résister."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Seon-gyeong est criminologue mais elle n'est qu'au début de sa carrière alors lorsqu'un tueur en série, qui a toujours refusé de parler, décide de se confier à elle, elle se doute bien qu'il a une idée derrière la tête. Et au même moment, sa vie personnelle se complique considérablement..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est ce que j'appellerais un thriller honnête. C'est bien écrit, c'est prenant et tous les bons éléments sont à la bonne place, mais ce n'est pas d'une originalité folle. Si, comme moi, vous lisez un grand nombre de romans noirs, il y a de bonnes chances pour que vous puissiez esquisser les grandes lignes de l'intrigue dès les premières pages. C'est un peu dommage mais l'ambiance est assez dérangeante pour compenser ce bémol. À noter quand même qu'elle implique une enfant, ce qui peut gêner certains lecteurs. Moi-même, ce n'est pas ce que je préfère, cela me met plutôt mal à l'aise et contribue sûrement à mon avis un peu en retenu sur cette lecture. Mais si les surprises sont peu nombreuses, elles sont quand même efficaces et m'ont données terriblement envie de lire la suite. Une adaptation se prépare mais je ne suis pas certaine que l'histoire restera implantée en Corée, ce qui serait quand même vraiment décevant."

Et comment cela s'est-il fini ?
"La fin laisse beaucoup de place à l'interprétation. Personnellement, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller lire le résumé du suivant pour savoir ce qu'il en était mais à noter que même s'il s'agit d'une trilogie, celui-ci peut parfaitement se lire seul et se suffire à lui-même."
Lien : http://booksaremywonderland...
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