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Citations sur Deux idées de bonheur (18)

Nous sommes nature, nous sommes nourriture, nous sommes énergie, nous sommes humains.
Et l'argent n'est rien de tout cela.
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Je crois que le rapport nature-homme et homme-nature est un rapport de dépendance mutuelle.
N'oublions pas que la nature peut survivre sans l'homme, alors que le contraire n'est pas vrai. Je crois qu'il manque un élément important à notre société : la reconnaissance du droit à une vie harmonieuse avec la nature.
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Nous sommes petits face à la nature et c'est pourquoi notre attitude devrait être humble,
et chercher une interaction profitable, dans la conscience d'un équilibre précaire que nous ne pouvons maintenir seuls.
Nous sommes un réseau parmi des réseaux (...) Nous nous imaginons avoir le contrôle mais nous ne pouvons guère contrôler les conséquences de nos actions.
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La diversité est la force créatrice la plus puissante du monde ; grâce à elle on grandit et on change, on s'adapte, on s'améliore. La nature nous l'enseigne, avec ses mécanismes, mais la culture nous l'enseigne aussi, notamment la culture alimentaire.
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Je me demande toujours : "D'où vient ce produit, cette recette ? Comment ça s'appelle ?"
et je suis convaincu que ce sont des questions importantes, ni superficielles, ni oiseuses.
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Carlo Petrini :
La lenteur, naturellement, est notre mot d'ordre.
Quand nous avons élaboré l'idée du Slow Food, il y avait déjà cet élément philosophique, et avant il y avait eu le livre de Milan Kundera, "La Lenteur";
notre manifeste fondateur disait : "Contre la vie dynamique, nous défendons la vie confortable. Contre ceux, majoritaires, qui confondent l'efficacité avec la frénésie, nous proposons le vaccin de plaisirs sensuels en juste proportion, à pratiquer dans une lente jouissance prolongée."

Parce que Slow Food repose aussi sur le droit au plaisir, lié de manière indissoluble à la lenteur : chacun des deux est nécessaire à l'autre.

(...) je pense que le droit au plaisir est un droit universel de toute l'humanité, pas seulement des riches.
Je suis agnostique, les plaisirs, je préfère les avoir sur cette terre plutôt que dans l'autre monde.
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Luis Sepulveda : Les enfants exigent des réponses de type poétique.
La question [de mon petit-fils] portait sur la lenteur. Je lui ai dit : "Laisse-moi un peu de temps et je répondrai à ta question." C'est comme ça que l'histoire de l'escargot est née [il évoque son livre "Histoire d'un escargot qui découvrit l'importance de la lenteur"]. Et j'ai découvert, en faisant des recherches sur ce thème, que dans bien des contextes ethniques l'escargot est un symbole d'équilibre. Parce que l'escargot possède le nécessaire, juste le nécessaire.
Il a l'espace exact dans lequel habiter, son exosquelette : s'il doit grandir de deux millimètres, son exosquelette grandit de deux millimètres, pas plus.

Carlo Petrini : J'aime le passage où il monte sur le dos de la tortue et dit : "Comme tu vas vite !" Tout est relatif.
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Alors, Lucas Chiappe a parlé avec un professeur et lui a demandé s’il pouvait emmener les élèves de la classe de sciences naturelles dans la forêt pour ramasser les graines, les emmener ensemble chez les Mapuches et apprendre auprès d’eux comment elles s’appellent, comment on les plante, comment on les cultive. C’est ce qu’ils ont fait. À la fin de la première année de ce projet, ils ont rendu à la forêt entre mille deux cents et mille trois cents arbres, non pas dans le parc national, parce que ce n’était pas possible, mais juste à côté. En même temps chaque enfant apprenait à un autre et celui-ci à un autre et ainsi de suite, ils se multipliaient. Et la communauté mapuche a commencé à s’intéresser au projet et à collaborer. En dix ans, ils ont planté plus de seize millions d’arbres, cette ligne verte qu’on voit maintenant sur la photo. Et on a aussi restauré une capacité économique qui se perdait, celle du peuple mapuche, qui venait de la forêt.
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