Ce livre évoque une situation extrêmement difficile. Il ne verse absolument pas dans le mélo. Cette mère nous raconte comment elle a appris à vivre avec le handicap de son fils, comment lui-même a découvert qu'il était différent, et a dû apprendre à s'adapter. Elle fait cela sobrement. Parfois, elle a des crises de rage, lorsqu'elle se heurte à l'intolérance, à des gens qui ne veulent pas faire d'efforts... Par exemple, un jour, à la maternelle, la maîtresse décide que pour la fête des mères, les enfants offriront les empreintes de leurs mains. Cette personne montre qu'elle n'est absolument pas pédagogue. Ayant
Anatole dans sa classe, elle ne change pas son "programme". Celui-ci offre donc à sa mère l'empreinte d'une seule main...
Il y a aussi la fois où on lui fait passer une visite médicale, malgré l'interdiction formelle de sa mère.
Anatole doit se déshabiller devant ses camarades, et ceux-ci montrent sa différence du doigt. Nous savons que les enfants sont cruels, mais ici, les adultes qui ont transgressé l'interdiction de Bénédicte le sont encore plus, sachant ce qu'ils allaient engendrer.
Anatole a eu des prothèses pour son avant-bras et sa main. Sa mère raconte comment il a dû s'y adapter. Au début, cela ne lui plaisait pas. Il ne voyait pas l'intérêt et l'utilité d'une telle bizarrerie.
Elle explique aussi que le prothésiste lui présente tout un tas de grains de peau parfaitement imités, afin de trouver celui qui ressemblera le plus à la peau d'
Anatole. Cette scène est assez frappante, même pour quelqu'un qui a connu une situation similaire.
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