Maison d`édition française, les éditions Jean-Claude Lattès (JC Lattès) ont été créées en mai 1968 par Jacques Lanzmann et Jean-Claude Lattès. La parution de livres d`actualité était alors la priorité. Aujourd`hui, diverses collections sont présentes, permettant un large catalogue, des Beaux-Livres aux Aventures de la connaissance en passant par la littérature française et étrangère.
Collections de J.-C. Lattès
Saga familiale,portrait de la "abuela", grand mère qui a du caractère. A travers sa vie, l'auteur espère remonter dans son passé et ses racines.
Un peu déstabilisée par le style qui n'en a pas.. un peu embrouillée au début , je ne comprenais pas si elle parlait d'elle, de la mère, de la grand mère, j'ai dû relire deux fois les 1eres chapitres, enfin quelques phrases et tournures m'ont quand même cueillies. Mais une fois ce début passé, la lecture a été fluide et agréable jusqu'au bout. Ne vous découragez pas !
Je tenterais d'autres romans pour voir si elle s'est améliorée.
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Je suis née en 1995 et oui, j'ai grandi avec Britney dans ma vie. Je l'ai toujours appréciée donc quand elle a annoncé la sortie de son livre, je ne me voyais pas ne pas le lire !
Et cela va clairement être le livre que je vais relire de temps en temps, vous savez, ce livre quand vous avez une panne de lecture.
On se rend compte de ce qu'elle a réellement vécu, de l'enfer que lui a fait vivre son père. J'ai adoré connaître certains petits détails sur sa vie comme j'ai détesté en connaître d'autres ... On comprend qu'aujourd'hui, elle a envie de s'en sortir mais qu'elle reste marquée par ce qu'elle a vécu.
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Voilà un roman (n'est-ce que cela ?...) qui ne laisse pas indifférent ; tant par le sujet que par le style. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien des lynchages ont eu lieu. Certains (et non des moindres) ont concerné les femmes ayant connu l'intimité avec des représentants ou sympathisants du IIIème Reich. Que ce fût par amour ou par intérêt, toutes, ou presque, l'ont payé, notamment, par l'opération crâne rasé immortalisée par un cliché de Robert Capa. C'est cet épisode que raconte Julie Héraclès par la voix de Simone tombée sous le charme discret et mélancolique d'Otto, un "vert de gris" hermétique aux thèses nazies. Tandis qu'elle-même épouse, au début du conflit, l'ambition d'une France expurgée de ses "ennemis de l'intérieur", elle assume ses sentiments au vu et au su de tout le monde. La narration nous emmène de plus en plus haut dans les actes dont, semble-t-il, on ne revient pas ; et pourtant... Une folle équipée au cœur de l'Allemagne pour retrouver son bien-aimé et puis Simone prend conscience de l'ineptie de la guerre et des drames individuels qu'elle engendre. Une sorte de rémission qui, cependant, ne lui évitera pas l'humiliation de la tonsure et la vindicte populaire. Le texte est rude, parfois provocateur ; fort et poignant au service d'un thème difficile à traiter.
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