Maison d`édition française, les éditions Jean-Claude Lattès (JC Lattès) ont été créées en mai 1968 par Jacques Lanzmann et Jean-Claude Lattès. La parution de livres d`actualité était alors la priorité. Aujourd`hui, diverses collections sont présentes, permettant un large catalogue, des Beaux-Livres aux Aventures de la connaissance en passant par la littérature française et étrangère.
Collections de J.-C. Lattès
Dernières parutions chez J.-C. Lattès
Venant d'un village à 10 km de Marseillette - oui, comme Carmen, comme Olivia- ce récit à trouvé écho en moi, car entendu . Des dizaines de fois. Cette histoire - ses grandes lignes- je l'ai entendue, imaginée grâce aux mots des personnes qui portent en elles l'histoire Espagnole.
Ce livre, c'est l'histoire des familles et des membres qui la composent. ces familles qui ont fui leurs terres, pour échapper à Franco. Un exil forcé et une intégration difficile.
Bouleversée et admirative de Carmen et de sa personnalité fantasque - fantastique - haute en couleur, tout en cachant des parts sombres.
La plume d'Olivia est douce et brute, belle quand elle dépeint pourtant l'horreur. L'imagination soutient et enrobe cette histoire poignante, la rendant accessible à tous. Une œuvre à lire pour s'évader, oser, et comprendre.
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La Tondue de Chartres, photographie célèbre de Robert Capa prise le 16 août 1944 et immortalisant une jeune femme au crâne rasé, le front marqué au fer rouge, serrant contre elle un nourrisson. Simone Touseau, de son vrai nom, marche dans les rues de la ville, conspuée par une foule fière et rieuse. Accusée comme dix autres femmes d’avoir collaboré ou couché avec des Allemands, la jeune femme de vingt-trois ans est ainsi offerte à la vindicte populaire.
Les grandes lignes du roman de Julie Héraclès s’inspirent de faits historiques et de ce que l’on connaît de la vie de Simone Touseau. Pour l’histoire intime de cette femme, peut-être à jamais insaisissable, il faut accepter le travail de la romancière, admettre que la Simone Grivise du roman ne soit qu’un personnage de papier dont l’existence ne vise aucunement à justifier ou à excuser les actes qui ont été reprochés à la véritable tondue de Chartres. J’ai donc laissé la polémique autour de ce roman sur le bas-côté et ai suivi Simone comme un personnage fictif qui émeut tout autant qu’il irrite, par sa naïveté, son entêtement, sa cécité égoïste, mais aussi par son humanité blessée.
Simone est la narratrice de sa propre histoire. Avec son parler franc, populaire et rythmé, elle raconte son enfance, son adolescence puis sa vie de jeune femme sous l’occupation allemande. Simone est fière et provocatrice, rêve de s’arracher à sa condition prolétaire, ambitionne d’enseigner l’allemand, ne surtout pas devenir une femme alcoolique et aigrie comme sa mère, ou une vieille fille trop bonne à l’existence médiocre comme sa grande sœur. Son orgueil et sa soif de liberté, son refus de voir la vérité et ses biens mauvais choix coûteront à Simone son avenir et sa dignité.
Derrière les ambitions et les amours contrariées de Simone, nulle véritable réflexion sur le régime nazi, l’occupation, la collaboration. Aucun jugement non plus n’est porté en filigrane par l’écrivaine. C’est au lecteur de se forger sa propre opinion, de s’interroger sur la manière dont un contexte et des expériences façonnent les choix et les erreurs d’une personne. Un premier roman original et remarqué.
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J'ai lu la moitié du bouquin (ceci n'est pas un roman, à peine un livre ), de plus en plus déçu, énervé et même en colère. Avec une écriture de bien piètre qualité, banale, l'auteure s'attache à présenter ce qu'elle prétend être la "banalité du mal", tentant ainsi de se hisser à la cheville d'Hanna Arendt, avec la complicité de la "grande librairie" dont le présentateur, tout en prétention, tente de nous vendre ce navet, devant un parterre d'invités consternés. Quelle mascarade . Comment ose-t-on inventer - il n'y a pas d'autre mot - une enfance et une adolescence à une personne dont on ne connaît rien de son passé, sinon qu'elle a dénoncé des Chastrains, tout en couchant - et de cela je me fous - avec un soldat allemand. Tondre ces femmes n'était pas bien glorieux , c'est un euphémisme, mais de là à tenter de les réhabiliter, il y a de la marge. L'auteure s'en défend, pourtant cela saute aux yeux ...
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