Un corps et un cœur à bercer. Un corps et un cœur dans lesquels s'épancher.
Sous la voûte des bois, le ruisseau charrie de l'or.
Tant d'or qu'il imprègne les arbres eux-mêmes et les feuilles délicates étincellent violemment sous le soleil d'automne, comme pour mieux encadrer le miroir de l'eau.
Dans cet écrin, tout flamboie.
Sous la voûte des bois, le ruisseau charrie de l'or.
Tant d'or qu'il imprègne les arbres eux-mêmes et les feuilles délicates étincellent violemment sous le soleil d'automne, comme pour mieux encadrer le miroir de l'eau.
Dans cet écrin, tout flamboie.
Soir après soir, nuit après nuit, le Cirque donnait ses représentations, et tous les gens du public, tous ces gens réunis sous le même chapiteau nous regardaient et nous applaudissaient et c’est comme si la piste avait été un miroir. Ils avaient entrevu pendant quelques heures qui ils étaient vraiment. Des hommes et des dieux. Et ils sortaient du chapiteau tous aussi étincelant que des étoiles. Et les rêves qu’ils faisaient une fois rentrés chez eux, avaient la saveur de la première gorgée de lait.
Elle se plaît à voir leurs yeux et leurs bouches s’arrondir au fur et à mesure qu’elle dévide la pelote de ses mots. C’est une sensation grisante que celle de faire naître dans ces esprits des images qui estompent les contours de la réalité. Comme une brume qui viendrait là les envelopper, si dense qu’ils pourraient se perdre tout à fait.
Une histoire, c'est comme une couverture de laine. Elle est faite de brins tissés. Personne ne sait qui a commencé à raconter. Mais on se passe la couverture et de jour en jour la couverture s'agrandit. Tout le monde peut venir se blottir en dessous, les vivants et les morts trouvent un endroit pour se réchauffer. C'est pour cela qu'il faut continuer à croire aux histoires et à les raconter. Parce que les morts vivent encore à travers les histoires. Avec les histoires, comme les brins de laine tressés, nous nous tenons la main. Avec les histoires, rien ne disparaît jamais.
S'il y a une seule vérité, une seule, elle est dans l'amour que l'on se donne.
La liberté n'est pas un combat contre les autres, c'est un combat contre soi-même.
Celui qui sait lire peut comprendre le monde. Celui qui écrit peut le changer.
Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas qu'il n'y a rien.