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4,1

sur 731 notes
Quel plaisir de plonger dans cette littérature anglaise. J'ai adoré l'atmosphère qui y règne, un manoir hanté, des fantômes, des secrets de famille, des jumelles étranges, quand l'une est violente l'autre et passive quand l'une aime la nourriture l'autre la déteste tout est à l'opposé et pourtant leur séparation est un véritable déchirement.. et tout ça se passe dans le Yorchire dans la brume anglaise...
Tous les ingrédients pour me plaire..

J'ai été envoûté par ce roman gothique, un mélange de Jane Eyre et Les hauts de hurlement dont on fait souvent référence dans ce roman....

Margaret est chargé d'écrire les mémoires d'une célèbre écrivain Miss Winter, celle-ci est mourante, elle lui confie son histoire... Et en l'écoutant elle va pénétrer dans le manoir d'Angelfield et y découvrir ses secrets...

Si vous aimer les fantômes les maisons hantées les livres des Brontë et ceux avec de la magie alors foncez.
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C'est un vrai plaisir de retrouver la plume ciselée de Diane Setterfield treize ans après ma première lecture du Treizième Conte.

Je crois que ce que j'ai le plus aimé dans le roman, c'est la manière dont la narratrice parle des livres et de ses expériences de lectrice. Cela rappelle forcément des expériences personnelles similaires...

Le texte de Diane Setterfield déborde de références aux grands classiques de la littérature anglaise. Il y a des références directes aux auteurs et aux titres de leurs livres et puis il y a des échos dans l'intrigue elle-même.

Le récit dans le récit, c'est à dire le récit que l'écrivaine fait de son enfance, sonne davantage comme un conte que comme des souvenirs tellement ce qu'elle décrit est difficile à croire. Et puis on nous livre la clé et tout s'éclaire : on comprend mieux et on compatit enfin au sort des personnages victimes des circonstances.

Comme dans L'Autre Moitié de Soi que j'ai lu il y a peu, il est ici question de soeurs jumelles et du manque de la jumelle absente. J'ai trouvé que le Treizième Conte racontait beaucoup mieux, avec plus de sensibilité, les rapports si particuliers et si complexes.

C'est donc une relecture que je ne regrette pas même si l'atmosphère est parfois un peu pesante, mais après tout le Treizième Conte est un hommage aux oeuvres romantiques et gothiques, telles Jane Eyre ou Rebecca...
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Écrivaine renommée, Vida Winters n'a jamais dit la vérité sur sa vie. Désormais âgée, elle invite Margaret, jeune libraire et biographe, à lever le voile sur son passé afin de rédiger sa biographie. Dans le manoir de Vida, Margaret doit démêler la réalité et l'imaginaire. Elle découvrira les fantômes du passé de l'écrivaine mais sera également confrontée à ses propres démons.
Ce livre très british relève à la fois du conte et du roman gothique, mettant en scène une étrange maison et une mystérieuse histoire de famille. le Treizième Conte est aussi une réflexion sur le pouvoir de la fiction. À travers une héroïne amoureuse de livres, Diane Setterfield rend hommage aux soeurs Brontë, à Daphné du Maurier et à Jane Austen.
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Margaret est une dévoreuse de livres, elle vit parmi eux chez son père libraire. Petite déjà elle avait l'amour de la lecture, le goût du livre, le plaisir de lire. Elle aimait tout lire et spécialement les livres des écrivains disparus du XIX ème siècle, biographies, autobiographies, mémoires, journaux et lettres. Ainsi donc certains entretiennent les tombes des morts, elle, Margaret entretient les livres. Un jour, elle reçoit un courrier de Vita Winter, lui demandant d'écrire sa vie. Il faut donc qu'elle s'intéresse d'un peu plus près à cette auteure-conteuse encore vivante bien connue et à succès. Mais pourquoi Vita veut-elle écrire sa vie et pourquoi veut-elle dire la vérité, toute la vérité ?
Intriguée, Margaret va à sa rencontre dans son domaine. Elle ressent alors un mélange de fascination et de malaise dans le salon de cette femme.

Je fus littéralement prise par l'histoire de ces femmes, celle qui est emportée par des comportements qualifiés d'anormaux, folie sociale, trouble de l'esprit, je nomme là Adeline et les autres, Emmeline, Hester, Isabelle....
Margaret a été privée d'un amour maternel. Adeline et la douce Emmeline ont été privées d'un amour filial.
Margaret et les sœurs Angelfield ont un point commun, elles ont eu un lien gemellaire et chez celles-ci ce lien gemellaire et ses corollaires d'amour et de haine ont été le sujet de nombreuses recherches autour de leur personne. Adeline a été un objet de curiosité et d'étude ainsi que sa soeur Emmeline pour Hester sa gouvernante et son médecin de famille. Il y a aussi de troublantes apparitions, l'imaginaire dans ce livre est très présent.
Diane Setterfield nous emmène dans un monde de livres, de fantômes, de folie, de faux-semblants, de secrets de famille et de mensonges, une ambiance pleine de tourments... A dévorer !!
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J'en suis à la page 279, il en reste une centaine, mais ce sera sans moi. J'ai l'impression d'avoir passé 200 pages à lire l'enfance de deux jumelles, ce qui n'était pas dans mes plans. Où est l'histoire du « treizième conte » ? Sans doute plus loin, mais je considère que c'est une forme d'escroquerie. J'avais pourtant bien aimé les passages sur la vie dans une librairie de livres anciens, qui n'a que faire des clients ; l'ambiance était agréable.
La quatrième de couverture reproduit le commentaire d'une certaine Kate Mosse (c'est sans doute pas la mannequin), qui dit « je n'ai jamais éprouvé autant de bonheur à la lecture d'un premier roman ». Alors, chère Kate, désolé, tu n'as pas dû lire le cercle littéraire des amateurs…, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, En attendant Bojangles, etc…
Il n'est pas exclu que des lectrices (ce roman semble effectivement plus pour femmes à bien y réfléchir – du fait qu'il n'y a que des héroïnes) fans de Jane Eyre, des Brontë, etc… trouve ce roman agréable.
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Ce roman nous mène dans la Yorkshire, avec ses landes lugubres, ses demeures délabrées, ses jardins anglais. On y découvre le manoir d'Anglefield, presque aussi délabré que la santé mentale de ses habitants. Il y aurait de quoi déprimer un peu dans ce climat peu chaleureux, mais le Treizième conte vous tiendra en haleine. L'histoire est assez complexe, mais bien menée. Les relations entre jumelles, frères et soeur constituent le coeur du roman.

Les sentiments sont complexes et bien décortiqués, tant sur les liens indéfectibles entre soeurs jumelles que les liens assez malsains entre un frère et une soeur dans la haute bourgeoisies anglaises du XIXème siècle. Ce roman offre aussi l'occasion à son auteure d'explorer la condition féminine dans cette Angleterre marquée par la tradition éculée et même pour une gouvernante intellectuellement brillante, il n'y a point de salut, sauf à s'adjoindre les compétences d'un médecin.

Ce roman est avant une ôde à la littérature et c'est plutôt bien fait. Cette jeune auteure est sans doute à suivre
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Avant de jeter mon dévolu sur ce roman je n'avais lu à son sujet que des critiques élogieuses. Charmée par la superbe couverture et par l'aura de mystère qui entourait le résumé je me suis laissée tenter et… je ne le regrette absolument pas: ce livre est une petite merveille!

La plume de l'auteure est un pur régal, Diane Setterfield a un style simple et précis à la fois, d'une grande finesse, où chaque mot, chaque phrase et chaque expression sonne juste. Elle nous entraîne dans son monde avec une facilité déconcertante et on se retrouve dés les premières pages baigné dans une atmosphère délicieusement enveloppante et envoutante.
Le récit principal, celui de Miss Winter – dense et riche, nous est livré par celle que l'on prend d'abord naïvement pour l'héroïne, Margaret, grâce à l'astucieux système de la mise en abyme: l'histoire qui nous est contée est elle-même racontée à la jeune femme. Et c'est bien elle le véritable personnage principal.
Ce récit est difficilement classable car il tient tout à la fois du roman gothique, du conte pour enfants et de l'enquête policière, mais ce n'est jamais déstabilisant ( bien au contraire ). On passe d'un genre à l'autre avec bonheur, suivant le fil de l'intrigue avec avidité, en étant sans cesse surpris, émerveillé ou même effrayé. Il n'y a jamais de flottement et on en vient à redouter le moment où la fin se dessine à grands traits.

Le personnage de Margaret occupe le second plan mais n'en n'est pas pour autant bâclé. L'auteure dresse le portrait en filigranes d'une jeune femme amoureuse des livres, sensible, introvertie, à l'intelligence aiguisée et qui souffre depuis toujours d'un terrible non-dit qui plane sur sa famille et dont elle porte les cicatrices visibles et invisibles. Habituée à passer inaperçue, notamment parce qu'elle ne fait rien pour se faire remarquer, elle est on ne peut plus surprise lorsque la plus grande romancière britannique la choisit pour en faire sa biographe officielle.
Cette dernière enchaîne depuis plusieurs dizaines d'années les succès littéraires et, bien qu'étant un personnage publique, a toujours entretenu le mystère autour de sa propre vie en maintenant les journalistes et ses lecteurs dans le mensonge. Passée maître dans l'art de s'inventer de multiples existences elle décide, la maladie l'ayant prise en otage, de révéler enfin la vérité. Toute la vérité, dans ce qu'elle a de plus dur et de plus dérangeant, de plus incroyable aussi.
Margaret et elle se retrouvent donc en tête-à-tête afin de coucher sur le papier ce qui avait été tu jusque là et que personne ne pouvait imaginer. Et ce qui apparaît d'abord comme une association incongrue et commence comme un duel se transforme, au fil des mots dictés et des vérités avouées, en une relation complexe et profondément humaine.

Je ne veux pas en dire plus afin de ne pas gâcher votre plaisir… Mais je ne peux que vous conseiller fortement de vous y plonger!


Lien : https://mllejuin.wordpress.c..
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Une jeune femme amoureuse des livres est appelée par Vita Winter, une vieille écrivain trèèèèèès mystérieuse pour écrire sa biographie. Dans sa demeure hors du temps, digne de figurer dans un roman des soeurs Brontë, l'étrange personnage lui conte une histoire truffée de mensonges et de semi-vérités. Mystère, sexe, alcool et rock and roll! Dans la famille de cette vieille femme, tous les vices, toutes les maladies mentales ont fait plus qu'un bref passage.
Un léger parfum de "Tour d'écrou" mais délayé, délayé...... DOMMAGE!
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Vida Winter, auteure à succès, a toujours eu soin de ne rien révéler sur sa vie, inventant des « histoires » face aux journalistes. Agée et malade, elle contacte Margaret Lea, une biographe amateur, pour enfin dire la vérité …

J'ai adoré ce roman …. Un livre qui m'a immergée dans l'univers de ces deux femmes, me faisant oublier où j'étais, qui j'étais …. J'ai littéralement vécu à leurs côtés les quelques heures de lecture …

J'ai été envoûtée par l'écriture fluide, raffinée, poétique et par l'histoire captivante, passionnante, fascinante … Non-dits, secrets de famille, mystère, personnages perturbés, torturés .... Deux héroïnes adorant "Jane Eyre", de beaux passages sur l'amour des livres et de la lecture,... et le tout baignant dans l'atmosphère anglaise .....

Mon coeur a vibré, a été ému, a compati …. Vida et Margaret, deux femmes attachantes liées par « le poids » de la gémellité … et un coup de coeur particulier pour Aurelius qui a réussi à m'arracher quelques larmes …

Un court extrait pour illustrer l'effet de ce livre sur moi : « Car j'étais sous le charme. Les mots ont un étrange pouvoir. Entre des mains expertes, manipulés avec adresse, ils vous retiennent prisonnier. S'enroulent autour de vos membres comme une toile d'araignée, et quand vous êtes ensorcelé au point de ne plus pouvoir faire un geste, ils vous transpercent la peau, s'infiltrent dans votre sang, paralysent vos pensées. Au-dedans de vous, ils accomplissent leur magie. »

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Vera Winter, romancière à succès, a toujours raconté des salades sur sa vie, et personne ne sait qui elle est réellement.
Jusqu'au jour où elle convoque une fille un peu terne et effacée (du moins en apparence), biographe amateure, à qui elle annonce qu'elle veut, enfin, dire la vérité et raconter sa vie. Mais sera- t- elle enfin sincère?
J'ai mis le temps pour tomber sur ce livre, sorti en 2006, mais une fois commencé, je ne l'ai plus lâché. Mais bon, quand on a dans un un seul roman une bibliothèque londonienne de livres anciens, un manoir hanté, la lande britannique et qu'on nage dans les Hauts de Hurlevents, je suis conquise. Ajoutez y un peu de Jane Eyre, un soupçon de Dame en blanc, un chat, beaucoup de fausses pistes et un style impeccable. Si vous aimez tout ça, ce livre est fait pour vous.
Et oui il y a quelques longueurs, mais tant pis, on pardonne tant l'ensemble est saisissant.
Et une question qui me reste en tête
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