Le Tableau du peintre juif

Page 31: "...puis que nous redescendions SUR Limeil-Brévannes...". Cela a été l'apothéose d'une somme de clichés, de lieux communs, de dialogues rédigés dans un style emprunté, de scène de la vie conjugale misérabilistes. J'ai définitivement fermé le bouquin et rangé dans la poubelle de collecte sélective.

Passionnée d'histoires de la Seconde guerre mondiale, habituée à des livres documentaires sur le sujet et étant attirée par le style policier, je m'attendais à beaucoup mieux. le personnage principal manque cruellement de profondeur, ce qui fait que le récit à la première personne est affreusement plat. À partir de la deuxième partie, je me suis résolue à lire le livre en diagonale pour sauter les interminables description des faits et gestes ennuyeux du personnage principal. On a l'impression que l'auteur n'a pas réussi à rendre aussi intéressant qu'il l'aurait voulu ce personnage, ce qui est dommage parce que ça gâche tout le travail de recherche et la démarche personnelle qui a permis de construire le livre.
Je mets tout de même une étoile parce que le parcours de recherche de vérité du personnage était intéressante mais pour moi seuls les 50 dernières pages du livre et les passages qui se déroulent en 1944 en valait vraiment la peine.