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3,84

sur 370 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Stéphane a tout raté. Sa vie professionnelle, ses tentatives de rebond et son mariage. La cinquantaine venue, il est usé avant l'âge. Mais quand son oncle et sa tante lui lèguent un tableau de famille du peintre juif Elie Trudel, l'occasion lui est offerte de se racheter et de renaître aux yeux des autres et de lui-même.

Car ce tableau a une histoire, légué à ses grands-parents par l'artiste alors qu'il fuyait les nazis en 1943 et tentait de gagner l'Espagne avec sa femme en passant par les Cévennes. Un don récompensant l'aide apportée par ses aïeuls pour faciliter cette exfiltration.

Pour les réhabiliter et leur offrir le rang de Justes qui leur est dû, Stéphane va remonter le fil de l'histoire, de Yad Vashem à Madrid, sur les traces d'un périple qui semble au fil des découvertes, avoir une face cachée insoupçonnée.

Le Tableau du peintre juif de Benoît Séverac n'aura malheureusement pas tenu les promesses entrevues avant lecture. Certes bien documenté, le livre souffre de trop nombreuses invraisemblances, d'un style et d'un rythme qui peinent à décoller et d'une trame qui donne une impression de « déjà lu ».

Quant à Stéphane, personnage de looser appelé à se réaliser à travers son grand oeuvre enfin entrepris, la mayonnaise ne prend pas et il n'aura pas, malgré ses efforts, réussi à susciter d'empathie de ma part.

Bref, rendez-vous manqué ce qui n'est pas bien grave car il a manifestement trouvé son public et plu à beaucoup d'autres.
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C'est dommage c'aurait pu être un super livre mais pour moi, il n'est pas assez stable.
Je m'explique ; J'ai adoré la première partie, vraiment, ça tenait bien la route, j'étais enfin contente d'avoir pris du plaisir à lire le début de ce livre, et au moment où tout se passe bien, badaboum tout change, ça devient confus, compliqué avec des longueurs interminables, j'ai été ballotté dans tous les sens, et rien de vraiment intéressant n'en a découlé.
C'est pénible ces livres qui changent ou peu à peu, ou bien rapidement, mais c'est déstabilisant.
J'ai eu l'impression que l'auteur cherchait et nous menait dans des histoires incroyables.

Moi qui ne manque aucun Laurent Joly, grand chercheur dans le domaine de la collaboration ou bien de la Shoah, sujets qui me passionnent, je suis bien déçue de ce livre qui, pourtant, promettait mieux...
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Stéphane, quinquagénaire sans emploi et dont le couple bat de l'aile, se lance dans une enquête sur le sort d'un peintre juif et de son épouse. Ont-ils péri dans la Shoah ou ont-ils réussi à s'échapper. Mais dans ce cas, que sont-ils devenus?
L'auteur nous emmène dans un jeu de piste à travers les archives françaises et espagnoles pour tenter de retrouver les pistes de ce couple et laver l'honneur de ses grands-parents injustement soupçonnés d'avoir vendu ces personnes à la Gestapo. L'histoire n'est pas dénuée d'intérêt, loin de là, mais que de longueurs... et la fin est un tantinet téléphonée.
Un bilan mitigé, donc..
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Stéphane, Appelou au chômage, se voit léguer par son oncle et sa tante un tableau de famille. Stéphane va d'abord chercher à savoir qui est le peintre, découvrir que son grand-père cévenole a caché le peintre et sa femme pendant la guerre. Stéphane se rend donc à Yad Vashem afin de faire reconnaître son grand-père comme Juste parmi les nations. Mais rien ne se passe comme prévu.

Je l'ai trouvé bien naïf ce Stéphane qui pense qu'on va lui déroulé le tapis rouge, et j'ai fini par détester ce personnage trop sûr de lui.

Et puis trop de détails dans la narration (je me couche, je me lève, je me brosse les dents) ont eut raison de ma patience.

Ceci dit, j'ai découvert les conditions de passage des fugitifs entre la France et l'Espagne pendant la Seconde Guerre Mondiale. La Guardia Civil qui fermait parfois les yeux sur les clandestins.

J'ai aimé le regard du personnage sur les Israéliens : peuple sans gène prêt à vous marcher dessus.

J'ai trouvé dommage le silence du grand-père : un silence qui avait sauvé la vie aux protestants du Déserts, mais qui s'avère problématique pour la famille.

Une citation :

J'imagine que pour un spécialiste de la Résistance, une affaire de peintre juif peut-être déporté mais peut-être pas, de grand-père au mieux résistant dupé, au pire collabo, et de petit-fils dépossédé par Israël de son bien potentiellement mal acquis, ça ne manque pas de sel ! (p.194)

L'image que je retiendrai :

Celle de la tante qui, petite fille, a aperçu des étrangers une nuit dans la maison du grand-père.
Lien : https://alexmotamots.fr/le-t..
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De nombreux avis élogieux m'ont incitée à lire ce roman dont la trame principale est de suivre la piste d'un tableau dont Stéphane a hérité d'une tante.

Stéphane est à un moment de sa vie peu glorieux. Il est au chômage, déprimé après plusieurs échecs, sa femme, Irène, fait bouillir seule la marmite, il a des liens assez distants avec ses deux filles. Il les aime, mais ne sait pas le leur montrer.

Le cadeau de sa tante vient du grand-père de Stéphane, homme sévère et exigeant dont il a toujours entendu dire qu'il tenait ce tableau d'un peintre juif qu'il aurait caché pendant la guerre.

Après quelques recherches, il se rend compte que ce peintre est relativement connu, mais qu'il n'a plus rien produit après la guerre. Son grand-père, paysan cévenol taiseux était résistant. Il n'en parlait guère. Désoeuvré, Stéphane se met en tête de faire reconnaître ses grands-parents comme Justes, puisqu'ils ont sauvé un couple juif, au péril de leur vie. le peintre leur a donné le tableau en remerciement.

De son côté sa femme fait expertiser le tableau, qui vaut une somme non négligeable. Fatiguée de se démener seule pour assurer les fins de mois, elle demande à Stéphane De vendre le tableau, ce qui leur permettrait de repartir sur de nouvelles bases.

Stéphane refuse obstinément et suit son idée de rendre hommage à ses grands-parents. Envers et contre tout, il se rend en Israël, où il est reçu à Yad Vashem. Làs ! il apprend là-bas que ce tableau est considéré comme volé. Non seulement ses grands-parents ne seront pas honorés, mais ils passent pour des gens malhonnêtes et profiteurs.

Stéphane s'entête à continuer son enquête, au grand dam de sa femme. Il se sent investi de la mission de réhabiliter la mémoire de ses grands-parents, soupçonnés d'avoir dénoncé le couple juif et d'avoir provoqué leur déportation. Ses recherches le mèneront des Cévennes à l'Espagne, sur la trace de témoins encore vivants ou d'archives consultables.

Ma lecture n'a pas été aussi enthousiaste que prévu. Si j'ai beaucoup apprécié les recherches liées au tableau, où j'ai appris pas mal de choses, j'ai été franchement agacée par le personnage de Stéphane, au comportement souvent insupportable. Imbu de lui-même, négligeant complètement son entourage, arrogant, puéril aussi parfois dans ses réactions. S'il y a une bêtise à faire on peut être sûre qu'il ne va pas la rater.

Heureusement, en contrepoint, nous retrouvions régulièrement la voix du peintre et de sa compagne, lancés dans un périple dangereux, nous révélant petit à petit ce qui s'est réellement passé en 1943. J'ai été bluffée par le dénouement de l'histoire, je ne l'avais pas vu venir.

Par contre, les retrouvailles de Stéphane avec sa famille m'ont paru trop artificielles et faciles.

Impression mitigée donc. J'avoue avoir été tentée d'abandonner en cours de route, mais je voulais savoir ce qu'il était advenu du peintre et de sa femme.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Stephane est au chômage, il vivote et se repose honteux sur le salaire de sa femme Irène. Un jour, son oncle et sa tante l'appellent pour lui donner un tableau familial détenu par son grand-père depuis la seconde guerre mondiale. Ce dernier est l'oeuvre d'un peintre juif que son aïeul, résistant, a aidé à passer en Espagne.
Stéphane, très fier de cette découverte familiale, décide de demander à l'organisation Yad Vashem à Jérusalem la reconnaissance des ses grands parents comme " Justes" mais tout ne se passe pas comme prévu quand on lui dit que ce tableau est une oeuvre volée. S'ensuit pour Stephane une longue enquête qui lui fera traverser la frontière espagnole sur les traces du peintre juif.
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Le titre est accrocheur "Le tableau du peintre Juif"; alors je me suis laissé tenter après avoir été informé que l'auteur BENOIT SEVERAC était la rencontre entre FRED VARGAS et FRANCK BOUYSSE.
Un roman prometteur, avec tous les ingrédients pour passer un bon moment, enfin du moins je le croyais.
Un peintre juif de renommée internationale qui met tout en oeuvre pour fuir l'horreur de la guerre.
De nos jours, un homme à sa recherche, à la dérive, perdu dans sa vie professionnelle;
Un couple au bord du gouffre et de la rupture.
L'espoir d'une nouvelle vie au travers d'un tableau .
Ce legs, est-il un cadeau empoisonné de ses grand parents? et va t-il mener cet homme dans la recherche de la vérité, par amour ?
Saura t-il sauver leur honneur et retrouver l'histoire de cette oeuvre afin de rendre à ce tableau la place qu'il mérite.
Mais les dangers rôdent et le temps lui est compté.
Dans un devoir de mémoire, avec énergie et conviction, il va se battre contre l'adversité.
L'histoire tragique en cette fin d'année 1943 où un couple en fuite aidé par des résistants tente de retrouver sa liberté; mais, qui sont-ils vraiment ?
Le narrateur nous emmène et nous fait voyager entre deux époques, mais l'alchimie n'opère pas.
Je suis assez déçu par le style de cet auteur, avec une écriture souvent à la première personne rendant ce récit assez plat.
L'épilogue se devine.
Tout était réuni pour un bon roman, mais malheureusement le soufflé est vite retombé. Dommage.
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Voici un roman dont le titre est revenu plusieurs fois dans des conversations entre amis lecteurs et dans les news letters ... si bien que je me suis laissée tenter.
Le sujet n'est pas nouveau : on retrouve le thème de la spoliation des biens juifs, notamment les oeuvres artistiques comme par exemple dans le (très bon et très juste) film La femme au tableau.
Ici c'est un peu avec une entrée en matière biaisée : le héros veut utiliser un tableau de peintre juif comme preuve que ses grands parents qui ont hébergé l'homme et sa femme sont des Justes parmi les Nations. Mais tout ne se passe pas comme prévu...
S'ensuit une quête de la vérité du héros .... la fin en lisant le bouquin.
Dans tout le livre, c'est l'enquête qui a mobilisé mon attention. elle bénéfice de bienheureux coïncidences et hasards, mais j'y ai retrouvé un peu de ce qui se passe en généalogie (quand on dépasse le stade BMS-NMD pour passer aux archives militaires, juridiques, notariales ...) : parfois il faut tomber sur les bonnes personnes comme on tombe sur LE document qui vous donne des clés pour continuer.
J'ai eu beaucoup de mal avec le héros : il m'a fallu attendre la moitié du livre pour éprouver un peu de sympathie pour lui, à partir de moment de la "révélation" à lui-même qu'il doit se secouer et arrêter de se placer en victime ! la quête de la vérité le rachète à ses yeux, à ceux de sa famille ... et à mes yeux de lectrice très agacée également !
Quant à l'écriture, je l'ai trouvée parfois un peu plate et paresseuse, mais je me suis laissée embarquée par la quête quand même.
Ce n'est pas un coup de foudre littéraire, ni un flop non plus, mais un bon moment de lecture ... qui est passé. Bien, mais je vais le rendre à la Bib' sans l'acheter pour le relire encore et encore....
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Je suis fan des romans de Benoît Séverac depuis que j'ai découvert Les chevelues en 2008. 

J'ai presque tout lu de lui, notamment ses romans pour ados, dont l'excellent Silence

Mais là j'ai été déçue ! 

Par la lenteur de la première partie du roman où le héros, empêtré dans ses difficultés financières et conjugales, part en croisade pour faire reconnaitre ses grands parents comme Justes, suite à la découverte du tableau qu'un peintre juif leur avait confié pendant leur fuite. 

Et puis quand tout s'accélère, en dernière partie du roman, j'ai été frustrée d'ellipses dans la narration ... 

Dommage ! 

C'est cependant un bon roman, dont j'attendais sans doute beaucoup trop vu le battage médiatique qui l'a encensé en cette rentrée littéraire :) 

Bref, d'autres de ses romans m'attendent ... je vais m'y plonger, en attendant le prochain ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Sur le présentoir "Nouveautés" de ma bibliothèque, ce roman a attiré mon regard par sa couverture et son titre, puis par le bandeau comparant Benoît SEVERAC a un croisement de Fred VARGAS et Franck BOUYSSE. Je n'ai pas lu suffisamment de romans de ce dernier pour me prononcer mais, ayant lu et adoré tous les romans de Fred VARGAS, je dois dire que pour moi la comparaison ne tient pas la route, loin de là.
Le sujet m'intéressait vraiment, mais le style assez plat, les personnages qui n'attirent pas la sympathie et surtout les invraisemblances dans le récit m'ont rebuté. Je suis allé jusqu'au bout de ma lecture pour connaître le fin mot de l'histoire,
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