L'homme-qui-dessine

L'histoire se passe durant la Préhistoire. L'Homme qui dessine" (Néandertalien) est parti loin de sa tribu qui s'éteint peu à peu. Pour ramener un témoignage de ses découvertes, il dessine le monde sur des écorces de bouleau. Mais il est capturé par les "Hommes qui savent " (Cro-Magnon) qui sont plus robustes, plus nombreux et plus "évolués" (cet adjectif serait à discuter compte-tenu de leurs actes ...) Ils l'accusent du meurtre de l'un d'eux. Ils ont trouvé le coupable idéal et veulent le mettre à mort. Mais l'homme qui dessine est plein de ressources. Il obtient un sursis de 7 nuits pour mener l'enquête et prouver son innocence.
Un polar préhistorique passionnant, bien écrit, qui donne à réfléchir sur la différence et sur notre humanité. Je cite la phrase de Francis Duranthon, Paléontologue qui a préfacé le livre et qui résume le sens du livre : "La différence entre les individus est une richesse. L'étranger, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne, est aussi notre frère humain".

Vous en connaissez vous des polars sur la pré-histoire ?

L'homme-qui-dessine a un rôle bien particulier au sein de sa tribu. En charge de dessiner le monde tel qui le découvre sur des petits bouts d'écorces, il sillonne le monde afin de rapporter les connaissances à son peuple. Sa quête, transmise de génération en génération revête une importance capitale. Il en va du souvenir, de la mémoire et de l'apprentissage de toute sa tribu.

Au cour de ses pérégrinations artistiques, il découvre, par pur hasard, un corps mystérieusement assassiné. Pris sur le faite et capturé par la tribu des Hommes-qui-savent, l'homme-qui-dessine n'a que sept jours pour prouver son innocence. Sinon son sacrifice servira à calmer l'esprit Womb. L'enjeu est lancé, sept jours s'avèrent être particulièrement court, surtout quand toute une tribu souhaite, chaque jour, vous voir six pieds sous terre. Heureusement pour lui, l'homme-qui-dessine pourra compter sur un allié inattendu.

L'écriture de Benoît Séverac joui d'une finesse et d'une profondeur saisissante. Mêlant une plume légère et enlevée le récit prend une tournure à la fois poétique et sérieuse, ce qui, dans un tel genre, s'avère être un bouleversement réjouissant. le tissage communautaire auquel l'auteur nous confronte permet au tribu d'avoir leur propre règles et ainsi défier les valeurs du protagoniste, qui au fil de la lecture, se révélera plus riche et encore plus travaillé qu'aux premières lignes.

L'auteur à particulièrement été attentif à rester fidèle à l'histoire des hommes pré-historiques et aucun anachronisme parasite l'histoire. Ce qui, en soit, est un gros plus.

Une littérature douce, sensible, dans un genre encore peu exploré. Un protagoniste riche, poétique, et sensible qui accompagne parfaitement bien le récit.

Un thriller rafraîchissant, ni plus ni moins.
Lien : http://www.undernierlivre.ne..

C'est un bel exercice auquel s'est livré Benoît Séverac, raconter une enquête qui s'est passée il y a 30 000 ans. J'avoue que j'étais intriguée. Comment allait-il combler les "trous" de la préhistoire? Comment faire vivre des hommes dont on ignore tout ou presque. L'exercice est réussi.



Benoît Séverac parvient avec brio à nous plonger dans cette époque où deux espèces cohabitent: les néandertaliens (les Hommes droit dans le roman) et les Sapiens sapiens (Les Hommes qui savent, c'est à dire notre espèce). Il se base sur des découvertes récentes: la présence d'ADN néandertalien dans le nôtre. Quelle découverte! Il ne faut pas faire l'impasse sur la préface qui explique tout ceci, de manière très accessible au néophyte que nous sommes!

Vous ne trouverez pas ici de grandes descriptions géographiques, les grottes, les vallées ne sont pas précisément localisées, mais cela importe peu. Ce qui importe, c'est la coexistence de deux races, de l'acceptation ou non de la différence. Les sociétés sont organisées sous forme de clans, qui m'ont parfois fait penser à ceux des lions avec leur hiérarchie.

Benoît Séverac n'est pas tombé dans le travers du néandertalien un peu simple d'esprit face au surdoué que serait le sapiens. Au contraire, chaque espèce a son intelligence, sa culture, son histoire.

Le roman étant un polar, il fallait une enquête! Celle-ci est intéressante, un Neandertal aide des Sapiens à résoudre une série de meurtres! Bien sûr, ici pas de police scientifique à la mode préhistorique ou encore d'enquêteur spécialisé (ce que je craignais), mais l'utilisation de l'instinct chasseur des Hommes. L'enquête reste crédible, tout comme le roman dans sa globalité.
Lien : http://wp.me/p4Llzr-u0

Critique sur l'histoire de l'Homme-qui-dessine :

Résumée de l'histoire, l'Homme-qui-dessine est un voyageur qui doit découvrir les terres inconnu de ses anciens, puis de les dessiner sur une écorce pour que sa tribu connaît plus sur le monde. Cependant dans son voyage, il va être en danger car une tribu d'Hommes-qui-savent va le capturer et le mettre à mort, car dans cette tribu leur clan se fait tué un par ou en même temps, donc c'est pour ça que la tribu à capturer l'Homme-qui-dessine. Mais il va prouver son innocence de ces meurtres en essayant de capturer le vrai coupable, il aura que sept nuit jusqu'à la prochaine lune.

Avis sur l'histoire, je n'ai pas beaucoup aimé l'histoire car il se fait capturer par la tribu d'Hommes-qui-savent, et qu'il est accusé d'avoir commis des meurtres, mais pourtant il a rien fait. Donc il décide de prouver son innocence et de trouver le vrai coupable de ces meurtres, j'avais pensé plus sur une histoire qui aurait une personne de chaque clan, qui sont amoureux mais ne peuvent pas à cause de leur clan qui interdit ça, donc à cause de ça, sa va crée une guerre entre les deux clans qui sont l'Homme-qui-savent et l'homme de Néandertal.Je n'ai pas aimé la fin de l'histoire car au moment que la tueuse tue le chef de la tribu, et au moment où l'Homme-qui-dessine et la tueuse qui sont en train de courir on ne sait pas comment l'Homme-qui-dessine à pu sortir du clan sans se faire attraper par le clan ? Mais par contre pour le décor j'ai bien aimé car les dessins qui pouvait avoir sur les pierres dessiner par les sages ou bien par le chef du clan des Hommes-qui-savent, qui serait vraiment magnifique à voir de ses propres yeux. j'ai bien aimé qui est toujours sur le décor mais pas sur les dessins mais sur le ciel, quand il fait nuit car si vraiment les hommes préhistoriques penser que si l'un de leur membre de la tribu meurt, qui va aller dans le ciel de la nuit comme ils disent " le monde des esprits" c'est très curieux parce que pour c'est la porte qui amène aux esprits pour cette tribu. Puis j'ai bien aimé que l'Homme-qui-dessine prend la place de son père, car sa lui montre il a le courage pour voir de nouveau terre inconnu malgré qui aura du danger, et que normalement les hommes préhistoriques ne se déplacent jamais seules donc c'est pour ça, pour moi c'est du courage

l'homme qui dessine :
Mounj est un homme qui dessine, tout comme son père et son grand-père avant lui. Il doit voyager et dessiner tout ce qu'il voit et le rapporter à son village pour le leur montrer. Lors de son voyage il est fait prisonier par une tribu d'hommes qui savent ( homo-sapiens ) : il est suspecté d'avoir tué 7 chasseurs de la tribu et il est comdamné à mort . Voulant prouver son innocence il a 7 jours pour trouver le ou la personne qui a commis ces meurtres.

Mon avis :
Le roman est très bien mais je trouve que la fin était assez tiré par les cheveux.

L'Homme-qui-dessine a pour mission de parcourir le monde afin de dessiner ce qu'il voit pour le montrer à sa tribu. Au cours du voyage, il est fait prisonnier par des Hommes-qui-savent :ces derniers pensent que l'Homme-qui-dessine tue depuis plusieurs jours des chasseurs de leurs tribus. L'Homme qui dessine a sept nuits pour démasquer le vrai coupable permettant ainsi de prouver son innocence... Ce sont des peintures qui permettront de faire éclater la vérité.

Le décor préhistorique est intéressant et la vision du monde qui s'en dégage l'est tout autant. L'homme-qui-dessine représente l'homme de Néandertal et les Hommes-qui-savent sont des hommes de Cro-magnon. La préoccupation de faire perdurer son espèce pour l'Homme-qui-dessine est très importante.

Préhistoire. L'Homme-qui-dessine appartient au Neandertal. Il voyage au-delà de son territoire pour explorer de nouvelles contrées et les retranscrire par le dessin. Il a également pour mission de trouver une femme pour se reproduire et assurer la continuité de son espèce. Car l'homme de Neandertal est en proie a une mystérieuse maladie qui décime tous ses semblables. Un jour, alors qu'il chassait, l'Homme-qui-dessine se retrouve à proximité d'un autre clan : les Hommes-qui-savent ou Homo Sapiens. Il remarque qu'un individu de l'autre clan a été tué. Au moment où il tente de s'en approcher, il est capturé par les Hommes-qui-savent. Il est accusé du meurtre et est condamné à être sacrifié pour apaiser les esprits. Clamant son innocence, l'Homme-qui-dessine réussit à obtenir un sursis d'une lune pour prouver son innocence et trouver le coupable. L'enquête commence et va déterrer de nombreux secrets.

Résumé : Mounj est « l'homme-qui-dessine » de sa tribu, les « hommes-droits ». Mais son peuple disparaît peu à peu, mourant d'une maladie inconnue. Conformément à son statut, il est parti pour voyager, visiter le monde, le dessiner et rapporter à sa tribu ses connaissances. Il doit aussi essayer de trouver une femme afin d'avoir une descendance. Il arrive au bord d'une rivière et découvre un cadavre d' « homme-qui-sait ». A ce moment-là, il est fait prisonnier par une tribu d'« hommes-qui-savent » et est accusé de ce meurtre et des autres qui ont eu lieu auparavant. Pour pouvoir sauver sa vie, il va devoir prouver en sept jours qu'il n'est pas le coupable et trouver l'assassin.

Mon avis : Un roman jeunesse sur un thème original : celui de la vie pendant la Préhistoire, au moment où les Hommes de Néanderthal disparaissent et où les Homo Sapiens prennent le dessus. Mêlant découverte préhistorique et une enquête policière, ce roman est habilement mené pour amener le lecteur à appréhender l'époque, tout en essayant de démasquer le coupable. On découvre les relations entre les deux peuples humains, leurs découvertes, leurs différences et leurs ressemblances, leurs inventions, leurs coutumes, leurs peintures. Et la révélation du coupable et des causes des meurtres est étonnante et fera basculer quelques certitudes. Un roman qui donnera peut-être envie de lire la saga de Jean M. Auel, « Les enfants de la terre ». Un très bon moment de lecture, qui donne envie d'en savoir plus sur cette période.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Globalement, j'ai apprécié ce livre car le suspense autour du criminel, des secrets des hommes-qui-savent et du sort de Mounj m'a tenu en haleine tout le long. Très rapidement, l'histoire se construit et s'enchaîne : on découvre le corps dans la rivière, Mounj est accusé à tord, le défi impossible... L'enquête de Mounj avance pas à pas, ce qui laisse le temps au lecteur de se former une opinion et de réfléchir à l'identité du meurtrier.
j'ai trouvé le personnage de l'homme-qui-dessine attachant (car il veut à tout prix survivre pour son successeur), fier et courageux. J'ai adoré le personnage de Maï, d'une part pour son dévouement et sa loyauté à l'égard de Mounj mais aussi le fait qu'il s'assume malgrès les propos homophobes de son frère et de sa tribu.
Les sujets abordés dans ce livre son étonnamment moderne et je ne m'attendais pas du tout à ça. Il est question de viol, de classe sociale et d'homosexualité à travers cet environnement préhistorique.

Un roman jeunesse très intéressant car outre l'enquête policière, il s'agit aussi de la rencontre entre deux peuples préhistoriques qui ont cohabités : l'homme de Neanderthal et l'homo sapins. C'est très enrichissant, le roman nous raconte la préhistoire de façon très intéressante et nous fait vivre le quotidien de ces hommes déjà civilisés.