L'homme-qui-dessine

Mounj, l'homme-qui-dessine est un homme-droit qui a pour mission de cartographier le territoire. Son chemin solitaire va croiser une tribu d'Hommes-qui-savent.

Accusé d'avoir tué des membres de ce clan, il a sept jours pour prouver son innocence. Cela suffira -t il ?

Ce roman policier met en scène l'opposition supposée entre les hommes de Néandertal et homo sapiens. Alors qu'une lignée est en train de s'éteindre, l'autre agrandit son emprise. Et pourtant, l'auteur va inverser les codes et nos attentes.

Le récit se déjoue de toute certitude scientifique en choisissant comme héros, l'homme destiné à disparaître. C'est lui qui va utiliser son intelligence pour tenter une fois encore de survivre.

Il s'agit donc moins d'un livre à but scientifique qu'un roman qui nous propose de repenser nos certitudes et de continuer à nous fier uniquement à nos observations.

L'écriture met toutefois à distance l'histoire et les personnages, flirtant à nouveau avec l'impression d'un témoignage arrivant d'un passé lointain. Original et intéressant.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Mon avis: Je pense que ce roman est bien,je me mets à la place de l'homme qui dessine.J'aime beaucoup le suspense,donc ça m'étonne un peu.Je suis aussi déçue car c'est trop ennuyeux,je me lasse un peu.C'est pour ça que je reste sur la fin.


Les qualités:il y a plein de suspense et c'est étonnant.

Les défauts:décevant,ennuyeux et lassant.

Voilà un roman particulièrement original que nous offre Benoît Séverac.
Une enquête sur des meurtres se déroulant....dans la grotte du Mas d'Azil (Ariège) il y a à peu près 15-20 000 ans, à l'époque où les Hommes de Néanderthal (les Hommes-Droits du livre) disparaissent inexorablement, laissant la place aux Homo Sapiens (ici les Hommes-Qui-savent).
Non sans leur avoir légué un peu de leur sang et de leur patrimoine génétique grâce à des croisements que la science a longtemps crus impossibles mais qu'elle a récemment prouvés.

Mounj est un Néanderthal d'un genre particulier : un Homme-Qui-Dessine. Il parcourt les vallées pyrénéennes pour ramener à son clan des images du monde et.... une femelle qui lui permettra de mettre au monde des enfants non consanguins.
Mais il est capturé par un clan d'Hommes-Qui-savent qui le pensent responsable des sept meurtres qui ont récemment endeuillé la horde.
Mounj a sept jours pour trouver le coupable avant d'être sacrifié aux esprits.

Particulièrement bien documenté (comme toujours avec Benoît Séverac), ce roman nous offre un plongeon atypique dans la Préhistoire. Et nous fait partager la détresse d'un homme dont le peuple se meurt.
Emouvant, il pèche un peu cependant par un manque de "punch".

L'histoire se passe durant la Préhistoire. L'Homme qui dessine" (Néandertalien) est parti loin de sa tribu qui s'éteint peu à peu. Pour ramener un témoignage de ses découvertes, il dessine le monde sur des écorces de bouleau. Mais il est capturé par les "Hommes qui savent " (Cro-Magnon) qui sont plus robustes, plus nombreux et plus "évolués" (cet adjectif serait à discuter compte-tenu de leurs actes ...) Ils l'accusent du meurtre de l'un d'eux. Ils ont trouvé le coupable idéal et veulent le mettre à mort. Mais l'homme qui dessine est plein de ressources. Il obtient un sursis de 7 nuits pour mener l'enquête et prouver son innocence.
Un polar préhistorique passionnant, bien écrit, qui donne à réfléchir sur la différence et sur notre humanité. Je cite la phrase de Francis Duranthon, Paléontologue qui a préfacé le livre et qui résume le sens du livre : "La différence entre les individus est une richesse. L'étranger, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne, est aussi notre frère humain".

l'homme qui dessine :
Mounj est un homme qui dessine, tout comme son père et son grand-père avant lui. Il doit voyager et dessiner tout ce qu'il voit et le rapporter à son village pour le leur montrer. Lors de son voyage il est fait prisonier par une tribu d'hommes qui savent ( homo-sapiens ) : il est suspecté d'avoir tué 7 chasseurs de la tribu et il est comdamné à mort . Voulant prouver son innocence il a 7 jours pour trouver le ou la personne qui a commis ces meurtres.

Mon avis :
Le roman est très bien mais je trouve que la fin était assez tiré par les cheveux.

L'Homme-qui-dessine, chargé de parcourir le monde pour dessiner son histoire, assiste, impuissant, à la mort, peu à peu, de son propre clan. Accusé du meurtre d'un homme du clan des Hommes-qui-savent, il est fait prisonnier et doit prouver son innocence. Ce peuple a également un atout que L'homme-qui-dessine veut s'approprier : le clan est en avance sur lui dans plusieurs domaines, et leurs dessins sont de plus en plus détaillés…

Un nouveau visage de la préhistoire

La société est divisée en deux peuples d'hommes : les hommes-qui-savent et les hommes-droits. Parmi les hommes-droits, chacune des tribus possède un homme-qui-dessine. Celui-ci a pour rôle de parcourir le monde en dessinant les paysages : montagnes, fleuves… pour ainsi les décrire à sa tribu. Cependant ce peuple est en voie de disparaitre. Mounj, un homme-qui-dessine, est le héros de ce livre et doit parcourir le monde et se trouve accusé par une tribu d'hommes-qui-savent, d'avoir tué un certain nombre de leurs camarades. Ainsi, Mounj a 7 lunes (1 semaine) pour prouver son innocence et trouver le coupable. Les hommes-qui-savent se croient purs et sages pourtant ils ne sont rien de tout cela.
Le genre historique est présent dans ce roman. En effet, l'histoire raconte la vie des hommes préhistoriques. La société est divisée en deux peuples, malgré leurs différentes conditions de vie, ils ont une origine commune. Cependant, ce roman est également un roman policier car il y a un meurtrier à démasquer.
L'auteur Benoît Séverac est un romancier et nouvelliste français, auteur de littérature policière et noire pour les adultes et pour la jeunesse.
Ce livre paraît très réaliste même si nous ne sommes pas sûr que cela se soit produit à la préhistoire. le suspense est à son comble tout le long de l'histoire. L'histoire est un peu trop courte, on s'attendait à avoir plus d'informations sur la fin du roman. Mais nous le recommandons tout de même aux personnes intéressées par le genre préhistorique-policier.
Justine et Delphine

L'espèce de l'homme-qui-dessine est la grande oubliée des cours sur l'évolution des enfants et quand elle y figure c'est souvent sous une forme négative la représentant plus proche de l'animal que de son cousin l'homo sapiens. Pourtant, les chercheurs l'ont depuis longtemps prouvé : quoique différent par sa constitution de l'homo sapiens, l'homme de Néandertal n'était pas un vulgaire animal. Ce peuple possédait sa propre culture, ses coutumes, son art, et alors que pendant longtemps, il a été tenu pour vrai que cette espèce s'était éteinte sans laisser de traces, il a été récemment démontré que l'homo sapiens sapiens possède des gènes néandertaliens. L'homo sapiens et l'homo neanderthalensis, deux espèces qui paraissaient si différentes, se ressemblaient donc suffisamment pour donner naissance à ce qu'on pourrait appeler l'homme moderne, c'est-à-dire : nous. Une belle leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit à donner aux nouvelles générations.

En se basant sur des faits réels, [spoiler](la découverte il y a quelques années du squelette d'un enfant métis)[/spoiler] Benoît Séverac construit une enquête policière autour de la rencontre entre l'homo sapiens et l'homme de Néandertal.

Le livre bénéficie d'ailleurs d'un intéressant avant-propos, rédigé par un paléontologue, qui éclairera le jeune lecteur sur les récentes découvertes concernant cette espèce et son lien avec nous.

L'idée de départ n'est pas déplaisante et permet d'aborder agréablement une période historique qui ne fait pas forcément rêver, il faut quand même l'avouer. Sous la plume de l'auteur, les belligérants gagnent donc quelques milliers d'années d'évolution. Il faut ce qu'il faut pour faire un roman et monsieur Séverac n'est ni le premier, ni le dernier à prendre des libertés avec l'Histoire. Il a au moins avec lui le prétexte que si on s'en tenait aux faits, et donc à la stricte vérité, l'histoire aurait été bien terre-à-terre, car quoique les deux espèces aient été intelligentes, il est à peu près sûr que les complots et les enquêtes policières ne faisaient pas partie de leur quotidien.

Pour le reste, le récit, agréablement construit et écrit, est plus que jamais d'actualité puisque quelques thèmes tels que la tolérance, l'égalité homme femme, la non-violence, etc. y sont abordés au cours de l'aventure.

Je me suis donc laissée prendre avec plaisir aux jeux de l'enquête et ce n'est que très près de LA révélation que j'ai compris que je m'étais méprise dès le départ.

Pourtant, même si j'ai pris du plaisir à lire ce livre, j'ai trouvé la fin trop facile, mais vraiment trop facile. Une fin plus dramatique, sans tomber pour autant dans le tragique, me paraissait plus appropriée. Avec celle-ci, une partie de l'histoire reste en suspend, comme si cette partie n'avait jamais d'autre but que de servir l'autre et qu'une fois ceci fait, l'auteur l'a délaissée.

Malgré tout, ce livre reste un bon roman pour le jeune public ; plutôt aux alentours de 10-12 ans.
Lien : https://belykhalilcriticizes..

L'homme qui dessine est un homme-droit (néandertalien) qui part explorer les contrées pour découvrir d'autres groupes d'hommes-droits car les siens sont atteints d'un mystérieux virus et se meurent.
En chemin il rencontre des hommes-qui-savent (homo sapiens) qui se font décimer par un "tueur" armé d'une sagaie moderne. Ils prennent l'homme qui dessine pour le tueur, à lui de prouver son innocence.

Un roman policier en fait, pourtant très bien documenté sur l'époque de la préhistoire. Il est très agréable et facile à lire. Les rebondissements sont nombreux et parfois surprenants.

C'est un livre surprenant par le sujet: une enquête policière à l'époque des hommes préhistoriques. Nous sommes à la fin de l'ère des hommes-droits (l'homme de Néandertal) et ce sont les hommes-qui-savent (Sapiens Sapiens) qui vont leur survivre.
Accusé à tort d'être le tueur qui décime une tribu, Mounj doit trouver le coupable pour sauver sa peau.
On se laisse prendre à cette histoire qui nous parlent de nos ancêtres, de leurs façons de voir les choses, de vivre. Une belle découverte.