Une caravane en hiver

Arthur a écouté son coeur quand il est venu en aide à Adnan, un jeune syrien. Il a du ensuite voler de l'argent à ses parents pour aider à soigner la mère de son ami.

Lorsque son père et sa mère découvrent leur existence, la tension est vive et les préjugés nombreux. Arthur va cependant réussir progressivement à convaincre sa famille de s'impliquer activement dans l'amélioration du quotidien de ces réfugiés.

Lorsque la caravane délabrée qui leur servait d'abri brûle, un nouveau danger apparaît. Est-ce le voisinage gêné par cette pauvreté proche de chez eux, des vagabonds désireux de les faire partir ou bien les services secrets de Bachar venus les éliminer ?

Un roman policier à dimension sociale qui explore l'actualité avec la mise en avant des populations venues tenter leur chance sur le sol français et le rejet dont elles sont victimes.

Il montre le temps nécessaire à l'intégration avec la méfiance et le doute sur leur identité et les raisons de leur présence. le ciment de cette histoire reste l'amitié entre les deux adolescents.

Le thriller nous emporte vite dans la lecture où il sera beaucoup question de famille, de confiance et de secrets...

A découvir !
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Un roman jeunesse vraiment en lien avec l'actualité mondiale mais aussi nationale étant donné les débats actuels sur l'immigration. L'auteur utilise la belle valeur de l'amitié pour sensibiliser les adolescents à la question des réfugiés espérant trouver sécurité et avenir sur notre sol.

« - Sachez que notre fils est tout ce qu'il y a de gentil et de bien éduqué. Jamais il ne fait d'histoires, jamais il ne désobéit, jamais il ne nous ment. » Etienne et Mireille Hacquard font appel aux services d'un détective privé car leur fils, Arthur, lycéen, leur vole de l'argent et de la nourriture en douce. Ils craignent une histoire de racket. Ce qu'ils vont découvrir va les faire tomber de haut.

« Adnan se remémorait son pays, évidemment. L'insouciance de son enfance, sa vie d'avant, avant la mort de son père, avant les massacres, avant Bachar el- Assad et avant Daesch, avant les millions de Syriens réfugiés un peu partout autour de la Méditerranée. » Arthur a noué une belle amitié avec Adnan, un réfugié Syrien de son âge ayant fui son pays en guerre avec sa mère. Ce qu'il a volé à ses parents, il l'a donné à ces deux réfugiés survivants dans une caravane délabrée. Et puis, un jour, la maman d'Adnan disparaît…

Au final, un roman à la fois sensible et très bien documenté. L'amitié entre Arthur et Adnar est un prétexte pour parler d'une situation politique inadmissible à notre époque. le récit bascule vite vers le genre policier, avec enquête, prises de risque et résolution musclée. Tous les ingrédients sont présents pour captiver nos ados !

Les parents d'Arthur sont inquiets : de l'argent disparaît à la maison, leur fils a vidé son compte épargne... C'est sûrement qu'il se fait racketter... Ou peut-être pas. Peut-être aide t-il cette femme et son fils qui vivent là, dans cette caravane, entourés de mystère. Qui sont-ils vraiment, eux deux ? Pourquoi ne se sont-ils pas installés avec les autres réfugiés Syriens ?
Très clairement, c'est un roman à messages, qui a de très gros sabots, et qui nous donne la direction à suivre. Parce que sinon, nous serions tout de même des sans-coeurs. Ce n'est pas forcément ma tasse de thé, parce que je trouve ça un peu lourd sur la durée, tant dans le style que pour la narration. Néanmoins, l'auteur a essayé de faire des personnages assez nuancés, bien que les gentils soient évidemment entièrement positifs et que les méchants soient plus des silhouettes menaçantes que des vrais personnages. Cependant, ce roman a le mérite d'exister et d'expliquer simplement au jeune public le phénomène massif des réfugiés, de la guerre en Syrie et de mettre en lumière le sort de la majorité d'entre eux en France. le roman n'offre pas de solutions toutes faites pour l'ensemble des réfugiés mais uniquement pour un cas particulier. Quelque part, heureusement parce que toutes ses situations ne sont pas simples ; et cela permet peut-être de mieux montrer l'absurdité et la déshumanisation de "l'accueil" qui leur est réservé.

Les parents d'Arthur s'inquiètent : il a vidé son compte épargne et leur a volé de l'argent. Est-il racketté ? Ils engagent alors un détective privé pour découvrir ce que l'adolescent leur cache...

Une histoire d'amitié et d'humanité sous forme de roman policier qui permet de sensibiliser le jeune public au sort des réfugiés politiques, en l'occurrence syriens ici. Alors même si l'histoire peut paraître assez invraisemblable, avec un happy end peu réaliste, elle a le mérite d'aborder le sujet sous un angle intéressant (l'amitié entre les deux ados) et le rythme soutenu saura certainement captiver les jeunes lecteurs.

Alors que ses parents le suspectent d'être Racketté, Arthur, lui aident cachette Adnan et sa mère, deux réfugiés syriens cachés dans une caravane près de Toulouse.
Lorsque ses parents le découvrent, ils le soutiennent mais rapidement, tous comprennent Qu'Adnan et sa mère ne sont pas des réfugiés comme les autres, ils semblent pourchassés par le régime de Bachar El Assad...
Un polar d'espionnage à hauteur d'ado qui témoigne de l'histoire poignante de nombre de Syriens. Et qui nous entraine aussi dans un suspense qu'affectionne l'auteur.

Quelque chose cloche avec Arthur.

Quelque chose a changé chez lui.

Il n'est plus jamais là, il vole de l'argent à ses parents, ses notes dégringolent. C'est incompréhensible.

Alors ses parents engagent un détective privé pour découvrir ce qu'il trame en dehors du lycée. Ils s'attendent à tout, drogue, armes, mauvaises influences, n'importe quoi, mais certainement pas aux conclusions que le détective finit par leur livrer.

Il semblerait qu'Arthur se soit lié d'amitié avec un réfugié syrien, avec qui il passe le plus clair de son temps, et à qui il remet l'argent qu'il dérobe chez lui.

Les parents d'Arthur passent par toutes les couleurs, choc, colère, admiration, reproche, désarmement, mais décident de se confronter à leur fils et à son ami. de comprendre. D'apprendre. de vivre ensemble.


Une Caravane en hiver est un roman simplement écrit et facile d'accès, qui veut sonner juste aux oreilles de lecteurs de tous âges, en décortiquant aussi bien les ressentis des adolescents que ceux de leurs parents. On ne peut que saluer le ton général du texte, qui évite toujours toute forme de manichéisme, de caricature ou même de simple jugement de valeurs. Tout est toujours remis en question, personne n'a constamment raison ou constamment tort, et un certain nombre de problématiques importantes sont débattues intelligemment sans arriver à des conclusions péremptoires. Les personnages s'interrogent ainsi tous ensemble sur la loyauté, le devoir, la responsabilité, le mensonge, de façon ouverte et sincère. Et ça fait du bien.


Il faut défendre ce petit roman, parce qu'à l'inverse de tous les discours alarmistes et cyniques que l'on entend encore trop souvent, Une Caravane en hiver montre bien que la jeunesse d'aujourd'hui est tout sauf moribonde, et ne manque ni de passion, ni d'altruisme, ni de capacité d'engagement. A mi-chemin entre le roman d'initiation, la fable humaniste et le polar, ce texte brille par sa volonté d'être compréhensible par tous et de faire preuve d'un réalisme à toute épreuve. Qu'il s'agisse du comportement des personnages, de la crédibilité de leurs réactions et de leurs situations, ou même du décor, tout est pris au sérieux, le moindre détail est réfléchi, et si le rendu est parfois un peu explicatif, et que l'on se sent donc quelque peu détaché des personnages, le tout sonne vrai. C'est donc un joli roman jeunesse, rythmé, plutôt sensible, tout à fait recommandable pour de jeunes lecteurs adolescents !
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Pensant qu'Arthur est victime de racket, les parents font appel à un détective qui découvre les actions de leur fils. Ceux ci découvrent qu'il aide une mère et son fils syriens. D'abord reticents, ils se prennent d'amitié pour Adnan et Nooda et découvrent leur passé de résistants politiques. Et ce passé ressurgit au sein de Toulouse.

L'histoire explore comment l'amitié entre Arthur, Adnan et Nooda évolue dans cette situation particulière. Les tensions familiales et les défis auxquels Arthur est confronté dans sa quête pour offrir une vie meilleure à ses amis reflètent la complexité des relations humaines et la volonté de surmonter les obstacles pour défendre une cause juste. Si cette rencontre est idéalisée dans ce livre jeunesse, elle a le mérite de sensibiliser à la cause des réfugiés. Encore une fois dans un style simple mais efficace, il transmet beaucoup de positivité et de valeurs fortes comme la solidarité et l'amitié. Une lecture agréable que l'on peut facilement recommander aux jeunes adolescents mais aussi aux plus âgés.

Les parents d'Arthur engagent un détective privé pour trouver des réponses à leurs questions. Pourquoi le compte épargne de leur fils s'est-il soudainement vidé? Pourquoi ses résultats scolaires sont-ils en chute libre? Se fait-il racketter?
Le détective ne met pas longtemps à apporter la réponse aux parents inquiets : Leur enfant aide un jeune réfugié syrien de son âge et sa mère, Adnan et Nooda, tous deux vivant dans une caravane en piteux état au milieu d'un terrain vague. Ah. Stupéfaction des parents.
La mère, désireuse de ne pas se mettre à dos son fils, joue le jeu de la solidarité et se montre fière de cette empathie qu'elle n'aurait pas éprouvée d'elle-même pour ces deux personnes en détresse.
Le père, lui, débite autant de clichés que possible afin de convaincre sa femme et son fils qu'ils font une erreur : On ne peut pas accueillir toute la misère du monde, ce sont sûrement des terroristes, etc., etc. J'avoue que cette réaction très stéréotypée m'avait un peu déçue au départ, mais je dois reconnaître qu'elle exprime un courant de pensée peu critique et peu nuancé bien trop en vogue en France, aujourd'hui.
Les deux familles vont néanmoins apprendre à se connaître, et s'apprécier. Mais Nooda disparait. S'ensuit une enquête haletante pour tenter de comprendre qui l'a enlevé. Mais surtout, pourquoi alors qu'elle était une opposante au régime de Bachar al Assad sans son pays, s'obstinait-elle à refuser de demander le statut de réfugié politique, qui l'aurait protégé elle et son fils ? Que cache t-elle ?

Ce nouveau roman de Benoit Séverac est un polar intense et réaliste avec une vraie dimension sociale. Un lien très fort se tisse entre le lecteur et les personnages d'Adnan et Nooda. Leur force, leur courage et leur détermination forcent notre admiration. Leur histoire nous rappellent les tragédies et les horreurs qu'ils ont dû fuir pour trouver une terre ou survivre. Nous comprenons également que, même au bout du voyage, l'enfer n'est pas derrière eux.

Encore un roman qui montre à quel point la jeunesse à cette capacité à se battre et à s'indigner qui souvent se perd avec l'âge. Ce qui, dans un premier temps, provoque l'incompréhension des parents d'Arthur, fait leur fierté ensuite. Cette générosité associée à sa combativité pour aider Adnan et Nooda ne peuvent au final que les mettre d'accord puisqu'elles découlent de l'éducation qu'ils lui ont donné. J'ai beaucoup aimé cet aspect du nouveau roman de Benoît SEVERAC, Une belle amitié qui déplace les frontières et la découverte (ou confirmation) du quotidien des réfugiés dans notre pays.

L'auteur met aussi en évidence l'amalgame régulièrement fait entre réfugiés et immigrants (notamment économiques). Fuir la misère n'est pas anecdotique non plus et cela peut être vital également mais là nous suivons une famille opposante au régime syrien qui craint pour sa vie où qu'elle soit mais qui compte bien retrouver son pays et sa situation professionnelle si quand les dirigeants politiques ne seront plus au pouvoir. Les conditions de vie, le rejet des populations, l'impuissance des pouvoirs publics, toutes ces choses nous les connaissons car elles font maintenant partie de notre quotidien sur les chaînes d'informations (pareil pour la violente répression ces derniers jours) mais Benoît SEVERAC s'en sert plutôt bien pour faire vivre l'histoire, lui donner plus de réalisme. Idem avec les descriptions de la ville de Toulouse.

Pour servir le rythme, l'auteur a choisi de nous proposer un polar. Il nous met très vite dans le bain avec, dès le premier chapitre, un détective privé engagé par les parents d'Arthur pour faire la lumière sur ses dépenses inexpliquées et des notes qui baissent. Un enlèvement et les secrets de Nooda viendront ensuite renforcer l'action et la tension. Sans vous en dire plus, je vais conclure en pointant l'efficacité d'Une caravane en hiver sur le fond comme sur la forme mais je dois avouer qu'il m'a manqué l'effet de surprise qu'il y avait dans Little Sister. Peut-être étais-je trop sur mes gardes ou bien en attendais-je trop??? Quand on a frôlé la perfection, les lecteurs peuvent se montrer tellement exigeants! 😜


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Une caravane en hiver

A ceux qui s'intéressent à la vie difficile menée par les migrants !

Benoît Séverac est l'auteur de « Une caravane en hiver », un roman réaliste.

Au XXIème, Arthur, un jeune adolescent français, rencontre par hasard un réfugié syrien, Adnan qui fuit son pays et le régime de Bachar el-Assad. Ce-dernier, s'est fait agresser sous les yeux d'Arthur. Adnan vit avec sa mère dans une caravane au milieu d'un terrain vague. Malgré leurs différences, une amitié très forte naît entre eux. Arthur lui rend souvent visite et vole même de l'argent à ses parents pour lui en donner. Ses parents vont vite le découvrir. Ces derniers vont devenir ami avec sa mère et l'aider à ne pas se faire arrêter par les autorités françaises et par les agents de Bachar el-Assad, eux aussi à leur recherche…
Adnan et sa mère vont-ils être démasqués par la police française ? Les agents de Bachar el-Assad vont-ils les retrouver ?

J'ai beaucoup aimé ce livre car au début les parents d'Arthur n'apprécient pas que leur fils traîne avec un migrant. Finalement Arthur a réussi à leur faire comprendre que ce n'est pas parce que l'on est un migrant que l'on doit être mis à l'écart des autres et ne pas être aimé. Leur vie est déjà assez difficile autant essayer de la leur rendre plus agréable. Ce roman m'a aussi plu car il y a beaucoup de suspens et de rebondissements. Mon personnage préféré est Arthur car je trouve ça très courageux de sa part d'aider un migrant dans le besoin au lieu de l'insulter ou de lui dire de partir. Enfin, j'ai apprécié le lien très fort qui unit Adnan et Arthur.

Timéo