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Premier de la série des enquêtes de Kate McDougall, on a mis la table. On connaît presque tout des personnages et on devine le reste. le cri du cerf c'est gros, c'est simple et on voit venir de très loin. Donc, sans plus, une petite lecture d'après-midi d'hiver.
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Après avoir fait lire ce polar à ma mère, qui a beaucoup apprécié sa lecture - et qui m'a dévoilé la moitié de l'intrigue -, je me suis lancée à mon tour dans la lecture de ce roman.

Dès le premier chapitre, on découvre Kate McDougall, qui fait partie de la police québécoise, se baignant dans son propre lac. Jusque là, rien de plus banal. Mais il s'avère que Kate va tomber nez à nez avec le corps d'une jeune fillette de 9 ans, morte, avec le cou tranchée. Après avoir averti ses coéquipiers et commencé les recherches, les agents se retrouvent avec le cadavre d'une seconde fillette âgée de 9 ans. Avec toujours les mêmes indices, ce qui prouve que le meurtrier est un tueur en série. Chose plus troublante, tous les indices concordent vers l'inspecteur Kate McDougall. Serait-elle liée aux meurtres ou simple victime du tueur ?

Le suspense est intense. L'écriture de Johanne Seymour, auteure québécoise que je ne connaissais pas, est vraiment captivante. A chaque fin de chapitre, j'avais envie de continuer ma lecture. C'est très prenant, une fois qu'on a débuté cette histoire, on ne peut plus s'arrêter. de plus, l'intrigue est bien ficelée. Je ne me suis pas douté une seule seconde de l'identité du tueur. Pourtant, j'ai soupçonné presque tout le monde, mais alors lui... qui l'eut crût ?! Un grand bravo à l'auteure qui a réussie à me surprendre.

Attention, si j'avais un petit reproche à faire, ce serait aux éditions Eaux Troubles. En effet, j'ai remarqué un petit quelque chose qui m'a gêné dans les dialogues, c'est le fait qu'après beaucoup de dialogues, ils enchaînent avec une narration classique. Mais sans de retour à la ligne ; sur la même lignée que le dialogue. A l'inverse, certains dialogues sont présents, mais insérés dans la narration. Des petites fautes d'inattentions, sans doute, qui peuvent quand même être déstabilisantes.

Laissez-vous tenter par ce polar, à l'écriture presque exotique (c'est un roman policier québécois, avec des expressions et tournures de phrases bien locales) et à la tension permanente. Si après ce livre vous en voulez encore plus, sachez que l'auteure prépare une suite à son oeuvre... du moins, c'est ce que j'ai compris, après avoir lu le dénouement de l'enquête !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le cri du Cerf de Johanne Seymour un polar a la saveur d'un roman Harlequin. Des personnages tourmentés et une histoire à dormir debout. Bref ce genre d'écriture n'est pas ma tasse de thé.
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Lorsque le passé ressurgie….

Kate McDougall, sergent de police, fraichement mutée à Perkins, se réveille dans son chalet et va faire quelques brasses dans le lac bordant sa résidence.
En revenant sur le rivage, elle découvre avec horreur, une enfant morte dans le lac.
Quelques jours plus tard une autre fillette est retrouvée morte non loin de là.

C'est par cet incipit que l'auteur, Johanne Seymour, débute son roman, le cri du cerf. Incipit captivant qui scotche le lecteur à l'histoire dès le début.

L'enquête de police mènera Kate à se replonger dans son passé douloureux. Sous forme d'entretient avec le psychiatre Dr Marquise Létourneau, Kate va révéler au lecteur toute sa réticence à se dévoiler, jusqu'à commettre des actes impensables.

Une double intrigue se dessine à mesure que l'histoire évolue.
L'équipe d'enquête réussira-t-elle à arrêter le tueur avant qu'il ne fasse une nouvelle victime ?
Quelle est le lien entre le passé de Kate et les meurtres des petites fillettes ?

Des personnages bien construits, avec leur propre personnalité. Un meurtrier insoupçonnable jusqu'à la fin ainsi que des chapitres courts donnent une très bonne dynamique à l'histoire et le rend ‘addictif' du début à la fin.

Petite cerise sur le gâteau, la révélation en fin de chemin du sens du titre du roman. Magnifique lecture.

Le cri du cerf, de Johanne Seymour, édition eaux trouble, mai 2016, 303 pages.
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Ce premier roman s'annonce être le premier d'une longue série (enfin je lui souhaite). L'enquête est plutôt classique finalement mais Johanne Seymour a su immédiatement capter mon attention et distiller des éléments pour la garder. Il nous permet de découvrir le personnage principal Kate McDougall, maintenant, reste à voir si les prochains romans nous offrent des enquêtes un peu plus « riches » en suspenses. Affaire à suivre comme on dit....
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Ce n'est pas le meilleur thriller que j'ai pu lire , l'intrigue n'est pas particulièrement originale malgré tout cela reste un bon livre, qui se lit bien. Cependant, je trouve que le suspense retombe vite et que l'histoire se résolve trop vite et un peu trop facilement. Mais j'aime assez l'écriture fluide de l'auteure. le personnage de la flic sexy et efficace, avec une blessure intime, des problèmes avec l'engagement, auquel tout les hommes de son entourage s'attachent, etc.. fonctionne bien. Au final, je pense que je lirai le prochain tome, peut-être les suivants aussi, en espérant toutefois que cet univers gagne en profondeur.
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J'ai beaucoup aimé ce polar. Il m'a tenu en haleine de la première à la dernière page. L'écriture de Johanne Seymour est vive, ses dialogues sont percutants et l'action défile vite. Oui, vraiment, une lecture captivante.
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Kate McDougall habite dans un chalet à proximité du village de Perkins, dans les cantons de l'Est du Québec. Un matin d'octobre, alors qu'elle plonge dans le lac se trouvant tout près de sa demeure, elle découvre le cadavre d'une fillette de neuf ans. L'enquête est prise en charge par le quartier général de la Sûreté de Montréal. L'occasion pour Kate de revoir ses anciens collègues, car elle est elle-même sergent-détective au poste de Brome-Perkins. Elle a été mutée suite à des problèmes avec son supérieur hiérarchique direct, le sergent-chef Brodeur. Officieusement chargée de l'enquête par son ex-amant, le lieutenant Paul Trudel, Kate constate rapidement qu'ils ont affaire à un tueur en série lorsqu'une autre fillette de 9 ans est de nouveau retrouvée morte. le tueur se désigne comme la bête et fait vite comprendre par des indices laissés sur les lieux du crime qu'il vise Kate au travers de ses meurtres… Deviendra-t-elle la prochaine proie de la bête?

L'intrigue qui se déroule au Canada est assez simple mais bien ficelée. Johanne Seymour nous permet de découvrir le fonctionnement des services québécois (assez méconnu dans la littérature de chez nous). le livre fourmille également d'expressions et tournures de phrases propres au pays.

Ce polar s'articule autour de courts chapitres. On retrouve tous les ingrédients d'un bon policier: du suspens, de la tension, des secrets de famille, des rebondissements, etc.

Le point fort du récit est incontestablement la psychologie de ses protagonistes.Surtout celui de Kate, l'héroïne principale, un personnage tout en profondeur. L'enquêtrice est décrite comme une femme de 45 ans, assez belle, sans mari ni enfants. Elle est hantée par de récurrents cauchemars et tente par son investissement dans son boulot de refouler ses démons, ses douleurs. On découvre rapidement qu'elle cache un lourd passé qui sera petit à petit révélé durant le cours de l'enquête. Kate ne sera pas toujours coopérative et aura parfois des réactions un peu violentes. Elle entretient une relation assez particulière avec le charismatique Paul Trudel qui a un double rôle dans sa vie: ancien amant et ancien chef. L'enquête va leur permettre d'être de nouveau en contact et très vite, ils seront comme par le passé attirés l'un par l'autre. Un autre personnage notable du roman est Sylvio Branchini, pathologiste du laboratoire des sciences judiciaires et médecine légale et ami très proche de Kate. Il est toujours présent pour elle lors des moments difficiles.

Une bonne nouvelle est que ce livre n'est que le premier d'une saga en comptant cinq. Cela permet de retrouver ces différents personnages et de suivre d'autres aventures à leurs côtés… La suite, intitulée « le cercle des pénitents », sera republiée en 2017 par les éditions Eaux Troubles (les romans ont été édités précédemment par une autre maison d'édition).
Lien : https://theedenofbooks.wordp..
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Johanne Seymour, le cri du cerf: Je suis enrtée dans l'histoire et j'ai lu très vite... j'aurais pu croire que c'est moi qui ait écrit ce livre. Il ressemble beaucoup à "Un passé gênant"... une femme hantée par son passé qu'elle ne veut pas révéler... un psychopathe qui la poursuit. Une écriture sans trop de fioritures (ok il y a quelques expressions qui m'ont un peu énervée). Tout pour me plaire donc.... Mais est-ce que c'est parce que j'écris que j'ai deviné tout de suite le coupable, ou parce que c'était trop évident? décue, tellement décue d'avoir deviné... c'est quand même un bon roman suspense qu'on ne lâche pas jusqu'à la fin et que je recommende
Lien : http://zazoolaro.wix.com/lit..
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Très bon, excellent roman policier qui se déroule au Québec. Nous apprenons à connaître Kate McDougall, lieutenant, qui a vécu l'horreur dans son enfance et qui essai malgré tout de survivre à tout ceci. Chaque drame ou meurtre lui rappelle un peu ce qu'elle a vécu.
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