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3.67/5 (sur 135 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 04/04/1952
Biographie :

Après plus de quinze ans consacrés à jouer la comédie, Johanne Seymour passe « derrière la caméra » en 1990. D'abord à titre d'auteure et de metteure en scène (Santa Maria, Diva, Les gaffeurs, Merci beaucoup !, Jacques et Normand, Québec '92), puis, plus récemment, à titre de réalisatrice. Outre ses réalisations pour la télévision (Emma, Cent titres et Auteurs libres), elle a aussi tourné trois courts métrages dont La dernière pomme qui a remporté le Prix du meilleur court métrage au Festival de Tunis 2000. Le spectacle Merci beaucoup!, qu'elle a signé comme auteure et metteure en scène, lui a aussi valu une nomination dans la catégorie « Meilleur texte humour » aux Prix Gémeaux 1993.

Source : http://www.edlibreexpression.com/ficheAuteur.aspx?codeaut=SEYM1003
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Le Salon dans tes oreilles - S1E71 - Confidences d'écrivaine: Johanne Seymour La comédienne, scénariste, metteure en scène, réalisatrice et écrivaine Johanne Seymour s'entretient avec Danielle Laurin. Femme aux multiples talents, elle nous présentera son plus récent roman, intitulé le goût de l'élégance. Avec: Johanne Seymour, Auteurrice Danielle Laurin, Animateurrice Livre: Le goût de l'élégance Le Salon dans tes oreilles est un balado issu des entrevues, tables rondes, et cabarets enregistrés dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2020. Écoutez des auteurs, autrices et personnalités parler de livre, de lecture et d'écriture et échanger autour des cinq thématiques suivantes: le Féminisme, la Pluralité des voix, 2020, et après?, Récit et inspiration et Famille et enfance. Bonne écoute! Abonnez-vous: https://feeds.buzzsprout.com/1678609.rss

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Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui est fait est fait. Analyser le passé... c'est comme se repasser un film dont on n'aime pas l'issue, dans l'espoir que la fin changera. Ça ne sert à rien de rembobiner la cassette, la fin sera toujours la même. Vaut mieux changer de film.
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Connaître la victime, c'est commencer à connaître le tueur.
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La cour est pleine, n’en jetez plus. Je suis enterrée vivante.
Si je pouvais un seul instant voir mon existence comme un long poème célébrant la beauté, l’harmonie et la compassion, j’aurais la preuve que tout n’est pas perdu. Mais…

(Libre expression, p. 94)
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Son corps ballotte sur l’eau. Sa tête auréolée de cheveux noirs, ondule comme une méduse. Ses bras en croix donnent envie de prier. Elle ne peut avoir plus de neuf ans
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Prendre l’air en compagnie de sa minette et se gorger les yeux de la beauté environnante… «Deux antidépresseurs naturels», du moins dans son livre à elle.
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Depuis ce jour fatidique où j’attendais sous la pluie l’autobus qui n’arrivait pas, je n’ai plus le contrôle de ma destinée. Ou plutôt, je sais maintenant que je ne l’ai jamais eu. J’ignore si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Et même si c’est possible de contrôler sa vie. Crusoé a raison. Tant de choses se trament sous la surface de nos existences...
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— Je crois que je choisis Baudelaire, Les Fleurs du Mal… pour le poème « L’invitation au voyage ».

— Merveilleux ! Pourquoi ?

Pourquoi en effet ? Puis la réponse m’apparait soudain.

— Parce que je comprends enfin que ma vie est un voyage et qu’il ne fait que commencer.

(Libre expression, p. 148)
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Et si j'ai envie de prendre le risque de souffrir ? C'est ça, aimer, Kate. C'est prendre un risque...
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Ce n’est pas en faisant semblant qu’elle n’a jamais existé qu’on va tous guérir. C’est en pleurant chaque fois qu’elle nous manque et en riant chaque fois qu’on se souvient de ses bons coups. Et quand on aura beaucoup ri et beaucoup pleuré…
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— Je ne te demande rien…
— Je sais. Mais c’est dans ta nature… de ne pas compartimenter ta vie. Moi, je ne peux pas être tout à la fois. Ton ex, ton supérieur, ton confident…
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