Citations sur Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva (63)
" Il dit aussi que ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. Mais quand il dit ça, je n'écoute pas. Je suis absolument libre."
La pensée Occidentale est une machine préhensile, prédatrice et, en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude, et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. Faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
Il me dit qu'Adam et Eve étaient les premiers hommes. Je lui demande si Adam et Eve sont un symbole. Il me dit que non ; que c'est la vérité. Qu'ils sont notre père et notre mère à tous. Je lui dis que c'est une jolie idée, d'imaginer que toute l'humanité est une grande famille, mais que tout de même, c'est juste un symbole.
Il me dit que chez les juifs, les symboles, les allégories, ça n'existe pas. Il me dit que l'enseignement juif procède par analogie. Il me dit que je refuse d'y entrer car j'ai la vue embrouillée par le logos occidental.
La pensée Occidentale est une machine préhensible, prédatrice et en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
- Oui, mais enfin, maître, est-ce que le judaisme lui aussi ne cherche pas à faire de l'un avec du multiple ?
- Oui. Mais pas de la même manière.
Le Logos, c'est thèse, antithèse, synthèse. Alors que le judaisme,c'est thèse, antithèse, antithèse, antithèse...
- Je n'aime pas trop les jeunes hommes. Surtout quand ils se passionnent pour la religion. Ils la manipulent comme un instrument de pouvoir. L'érudition leur sert à prendre la parole à table. À se faire remarquer des femmes, à écraser leurs rivaux, à couper la parole à leur père.
Je lui dis que je veux me convertir au judaïsme.
Je lui dis que si je suis un bon juif, le Rabbin acceptera que je fréquente sa fille. Je lui explique que la fille du rabbin est ma maitresse.
Que sans elle je ne puis vivre, car elle est ma joie et que c'est une belle chose que l'amour.
Il me dit que mes motivations pour me convertir au judaïsme ne sont pas bonnes, que mon amour de Dieu n'est pas sincère.
Je ne lui ai jamais parlé d'amour de Dieu, moi.
" ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux..."
Zlabya, ma fille, il y a eu un miracle : le chat parle !
– Oh ! Papa, c'est merveilleux !
– Oui, mais il y a un grand malheur, aussi.
– Quoi donc ?
– Il ne dit que des mensonges.
La pensée Occidentale est une machine préhensile, prédatrice et, en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude, et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. Faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
Oui, mais enfin, maître, est-ce que le judaïsme lui aussi ne cherche pas à faire de l'un avec du multiple?
Oui. Mais pas de la même manière.
Le Logos, c'est thèse, antithèse, synthèse. Alors que le judaïsme, c'est thèse, antithèse, antithèse, antithèse... (p. 27)
Le commandement « Tu ne tueras point » inclut la médisance parmi les crimes de sang.
Chez les juifs, on n'aime pas trop les chiens.
Un chien, ça vous mord, ça vous court après, ça aboie.
Et ça fait tellement longtemps que les juifs se font mordre, courir après ou aboyer dessus que finalement, ils préfèrent les chats.
Enfin, pour les autres juifs, je ne sais pas, mais mon maître, lui, dit ça.
Je suis le chat du rabbin.