Le Chat du Rabbin, tome 7 : La Tour de Bab-El-Oued

Cette fois encore, nous avons droit à un tome assez conséquent puisqu'il comporte plus de 80 pages, dans lesquelles nous allons d'abord voir le chat jaloux du bébé de Zlabya, puis ce que l'inondation dans une mosquée va provoquer. Où les musulman·e·s pourraient prier ? Dans la synagogue ? Certainement pas ! Des extrémistes religieux, juifs, chrétiens et musulmans, vont alors s'allier afin que les croyant·e·s de différentes religions ne soient pas réuni·e·s...

La critique portée par Joann Sfar dans ce septième volume est plutôt intéressante, et l'humour est toujours au centre du livre. En effet, le chat a la langue bien pendue et n'hésite pas à poser un tas de questions, voire à ce moquer de son rabbin.

Bien que l'histoire était amusante et passionnante, j'ai été un peu déroutée par les dernières pages, très surprenantes, qui m'ont fait un peu baisser mon appréciation de cette bande dessinée.

Malgré ce petit bémol, c'était une chouette lecture et j'ai hâte de découvrir la suite !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Panique dans la casbah à cause d'une inondation. Rien à voir avec le déluge de Noé, à Alger c'est "juste" des canalisations qui ont pété.
Alors, ô malheur , il faut trouver une solution pour que les musulmans. Mais où aller ; dans la synagogue ?? Ô malheur non ! Surtout, chacun chez soi, de la tolérance d'accord, mais avec méfiance !

L'album commençait vraiment très bien. Beaucoup d'esprit, de répliques caustiques "dans le mille". Toute cette relativité des préceptes religieux est analysée avec une pertinence - et un humour - comme Joann Sfar sait si bien le faire.
Et puis dans les dernières pages ça part en cacahuète totale...
Je ressors donc avec une impression très mitigée sur cette lecture, au point qu'il m'est difficile de trancher.

Ce septième tome est très inégal.
Le début de l'album est plutôt amusant avec la réaction du chat suite à la naissance du bébé de Zlabya.
Mais la fin, à partir de l'intervention du Malka des lions et de son idée de partir en quête non pas du Graal, mais de la pomme d'Adam, est carrément bizarre.
Il y a surtout des passages très intéressants sur la religion et la prière, puisque suite à des inondations, la mosquée est inutilisable et le cheikh Sfar demande à son ami le rabbin Sfar s'il peut utiliser la synagogue, qui se retrouve à son tour inondée. Châtiment divin? Certains le pensent et veulent se venger sur le chat, car les fidèles de tous bords ne sont pas favorables au partage de leurs lieux de culte....

Le chat du rabbin avec sa langue bien pendue continue d'interroger son maitre sur des questions de religion. Et à travers lui et les diverses réponses apportées nous nous interrogeons aussi. Sur ce tome il est question de respect entre les religions, de fraternité et d'entraide malgré des croyances ou des mondes différents. Un sujet plus que délicats!
Ces questionnements sont intéressants, peut être un poil (de chat bien sur) trop théologique à mon gout. Mais je trouve que c'est trop au détriment d'une histoire ou des personnages. du coup malgré un propos intellectuel plutôt intelligent, et bien... c'est un peu chiant à lire parfois!!
J'ai pas vraiment compris al fin, ca part dans tous les sens. C'est du grand n'importe quoi...

Déçue, on croirait lire une chronique sociale dont on nous abreuve déjà à toutes heures de la journée, lorsque je lis c'est pour y trouver plus de dépaysement que ce qu on vit au quotidien, reste que "le chat" est toujours égal à lui-même avec son impertinence et ses à propos

Ça commence plutôt bien avec l'inondation de la mosquée : l'imam demande donc au rabbin de pouvoir venir exercer son culte dans sa synagogue.

Puis la synagogue à son tout est inondée, et tous se retrouvent à l'église.

Le chat du rabbin a le même soucis : les deux chatons de la mosquée sont venues trouver refuge dans sa maison.

L'occasion pour l'auteur de nous parler des réfugiés, humains ou félins, mais aussi de la langue commune originale.

J'ai en revanche trouvé la fin brouillonne avec l'intervention du Malka des lions. Des choses ont dû m'échapper.
Lien : https://alexmotamots.fr/le-c..

Il s'agit du tome 7 de la série le chat du rabbin paru chez Dargaud en 2017.

Dans cet opus, nous retrouvons le chat qui a de grandes difficultés à faire le deuil de l'amour inconditionnel qu'il voue à Zlabya. En parallèle, le temple du rabbin Sfar et la mosquée de son cousin l'imam Sfar sont inondés. Les deux cousins se rapprochent afin de trouver une solution commune.

Je suis passée complètement à côté de ce titre. J'ai vraiment apprécié qu'il possède plus de pages que les précédents mais j'ai vraiment eu du mal avec le sujet qui était un peu trop théologique par moment. Je me suis accrochée mais il y a eu quelques passages où je n'ai pas compris ce que l'auteur voulait exprimer. Bref, une lecture trop prise de tête en ce qui me concerne, surtout pour une BD.

D'une façon générale, je trouve que les tomes de la série sont de qualité inégale ; celui-ci ne fera pas partie de mes préférés.