AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 152 notes
5
4 avis
4
14 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Où l'on retrouve le chat du Rabbin qui est bien embêté depuis que le bébé de Zlabya est né. Rien à faire. Ha jalousie, jalousie quand tu nous tiens ! D'autant plus, que 2 petits chats vont venir agrandir la famille.

Dans cet album, Joann SFAR prend prétexte d'une inondation de la mosquée et de la synagogue pour décrire la bêtise des hommes religieux. On assiste à la débâcle du Rabbin et de l'Imam, bien que leurs idées se rejoignent.
D'autant plus, que les extrémistes des deux bords invectivent la populace. Population qui va d'ailleurs s'en prendre au chat du Rabbin. Et oui, il faut bien un coupable, alors un chat qui parle, vous pensez !

Et tout s'aggrave lorsqu'ils vont vouloir aller prier dans une église, en attendant que leur mosquée et synagogue soient asséchées.

Des situations cocasses, beaucoup d'humour, comme d'habitude avec Joann SFAR. J'ai bien ri par moment.
Commenter  J’apprécie          262
J'ai emprunté cette BD à la médiathèque, un peu par réflexe, parce que j'ai lu les 6 premiers tomes. Mais je me souviens tellement de cette déception sur la dernière lecture, que je suis partie avec celui ci, persuadée qu'il n'allait pas me plaire.
En fait, c'est tout le contraire : le chat du rabbin a retrouvé la parole (celle que les humains entende) et il ne se prive pas pour dire ce qu'il pense. J'ai eu l'impression de retrouver le chat du premier tome : la mauvaise conscience du rabbin, le personnage qui pose toute les questions que personne ne veut entendre.
J'ai donc passé à nouveau un bon moment de lecture avec ce matou.
Commenter  J’apprécie          130
A la lecture de ce tome 7, longtemps après le tome 6, je me rends compte que le chat du rabbin m'avait beaucoup manqué. Ses saillies irrévérencieuses, ses interrogations à l'emporte-pièce, ses déclarations caustiques... tout cela m'avait effectivement manqué.

Mais dans ce tome 7, il y a bien plus que la chat... On retrouve l'imam Sfar, le rabbin Sfar, Malka et son lion, un curé... Et suite à l'inondation de la mosquée, puis de la synagogue, on va se mettre à réapprendre à être ensemble. A vivre ensemble. Car beaucoup de fidèles semblent d'accord sur une même chose: juifs et musulmans n'ont rien à faire ensemble. Et surtout pas prier. le tout est de retrouver la fraternité, l'entraide, l'ouverture aux autres.

Mais pour réconcilier les hommes, il faut retrouver le premier homme. Celui qui n'a pas rencontré la pomme... Et donc tout ce petit monde, guidé par Malka, se met à chercher le rabbin du rabbin du rabbin. Celui-ci a pour animal de compagnie un corbeau qui jure comme un charretier... Mais le chat se voit révéler l'endroit où se trouve le morceau de lave avalé par Adam et qui lui est resté en travers de la gorge.

Un tome bien dans la lignée des précédents. Cela tire dans tous les sens, questionne des certitudes, balaie des présupposés, fait s'effondrer des idées reçues... Les religions peuvent-elles coexister? Se tolérer au-delà des simples artefacts de décoration? On a -comme toujours- une longue interrogation, entrecoupée de délires, sur la place de la religion, des lieux de culte et des rites religieux. Décapant, mais un peu longuet...
Commenter  J’apprécie          112
Suite des aventures extraordinaires de notre félin impertinent, l'action se déroule toujours à Alger dans les années 1930, mais on a l'impression que, depuis lors, rien n'a changé tant les sujets abordés font encore l'actualité.

Religions, immigration, racisme, fanatisme, mais laïcité, tolérance et surtout vivre ensemble malgré les différences.

J'ai beaucoup aimé ce tome 7, c'est pour moi un des meilleurs albums du Chat du Rabbin lus jusqu'ici. Il est intelligent, ambitieux et souvent très drôle avec des situations cocasses, des traits d'esprit et un humour mordant dans les dialogues. Joann Sfar se lâche et tire tous azimuts pour montrer la bêtise humaine.

Le chat, toujours attristé, ne cache pas sa jalousie envers le bébé de Zlabya qui lui a volé sa place mais comme à son habitude, il s'interroge beaucoup et fait des remarques très pertinentes, comme par exemple :

[Au bébé]
- Ils vont te dire "Tu es de notre religion"; et dans leur religion, RIEN ne te semblera ni normal ni logique....
Et un jour, ... tu ne diras plus "je connais" leur religion. Tu diras "cette religion, c'est moi". C'est pareil pour chacune des religions. Ca vous sépare. Ca crée toutes vos guerres.

[A propos des chats "migrants"]
- Je comprends votre situation, mais ici on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
- On ne sait pas d'où ils viennent, ils sont pleins de maladies les pauvres...

[A propos du déluge]
- Soit Dieu a voulu ça et il est très cruel. Soit Dieu n'a pas pu empêcher ça et il n'est pas tout puissant.

- Je pense que Dieu, il regarde cette planète et il pleure.

Sûrement beaucoup de bon sens et de justesse dans les propos factuels tenus par les personnages de Joann Sfar, qui lui s'abstient de tout jugement.

Quoiqu'assez dense (84 pages), cet album est rythmé et se lit facilement comme un conte oriental avec de nombreuses références à la Bible mais aussi à notre ère contemporaine. Toutefois, j'ai été un peu dubitative en ce qui concerne les délires du Malka des lions et son rêve loufoque de remonter aux origine et de rechercher la pomme d'Adam... Pourquoi pas ? A suivre !
Commenter  J’apprécie          112
Avec ce septième tome, Joann Sfar nous interroge sur nos valeurs humanistes et leur application réelle. La séparation entre les différentes communautés religieuses - en accord sur le fond mais pas sur la forme - est pilonnée sans vergogne et le Chat ne sait plus comment ramener la paix et le calme dans son univers.

Si les propos de l'auteur sont toujours aussi intéressants, cette série commence tout de même à s'essouffler. Il y a une redondance dans les propos et dans les graphismes. Peut-être serait-il temps d'offrir un joli final au Chat.
Commenter  J’apprécie          90
Une impression mitigée après la lecture de ce 7e volume de la série, sorti en 2017. J'ai trouvé que l'histoire ne méritait pas d'être étalée sur 82 pages (et encore, il y aura un 2e tome !), mais il y a des éléments qui m'ont bien plu.
Quand le chat refuse d'accueillir les chats de la mosquée chez lui en leur disant "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde" ou "On ne peut pas toujours penser avec son coeur", cela nous renvoie bien à tous les débats qui agitent l'Europe actuelle au sujet des migrants.
Toute la réflexion sur l'intolérance religieuse est aussi bien sentie. Il est marrant de voir comment le curé, le rabbin et l'imam se désolent devant le peu d'ouverture de leurs ouailles ou comment leurs arguments pour la coexistence entre les religions sont balayés même par leurs maîtres.
Je regrette quand même certaines longueurs dans les épisodes avec le Malka ou avec le rabbin du rabbin du rabbin. Je n'ai pas encore lu le tome 8, j'espère qu'il est mieux rythmé !
Commenter  J’apprécie          50
Cette BD est pour moi l'une des meilleures de la série. L'on retrouve notre chat du rabbin dans cette nouvelle aventure. Sous prétexte de petits chatons qui s'incrustent chez lui et "l'envahissent", sous pretexte d'une inondation touchant la mosquée puis la synagogue, Joann Sfarr aborde des sujets brulants d'actualité tels que celui des réfugiés, du vivre ensemble, des préjugés, de la peur de l'autre.. une leçon de morale humoristique à mettre dans toutes les mains...
Commenter  J’apprécie          40
Nous retrouvons le chat facétieux doué de parole et d'un esprit toujours aussi vif et critique. Cet album met en scène le déluge (divin ?) sous la forme d'inondations des lieux de culte juif et musulman de la ville. L'occasion d'aborder des thèmes actuels avec humour, comme l'impossible dialogue entre les religions, ou l'accueil de chatons migrants. Joann Sfar, avec son trait bien reconnaissable (auquel on adhère ou pas) nous amène aussi dans quelques-uns de ses délires : la quête du Malka au lion, jusqu'au final un brin loufoque.
Un album agréable, dont la longueur nous encourage à le lire en plusieurs fois pour bien l'apprécier.
Commenter  J’apprécie          30
Le chat du rabbin poursuit sa déambulation philosophique et religieuse. J'en ai profité pour relire la série, et dans ce dernier volume le chat a perdu un peu de ses griffes, de la noirceur qui l'entoure. Mais c'est un joli album, les dessins à la Chagall surprennent encore largement !
Commenter  J’apprécie          30
Dans ce tome, la religion revient au centre de l'histoire. La mosquée est inondée et l'Imam propose au Rabbin, en attendant la réalisation des travaux, de faire les prières dans la synagogue. Comme vous pouvez vous en douter, cette idée ne sera pas du goût de tous. Au même moment, le chat du Rabbin vit une véritable intrusion dans sa propre maison, avec l'arrivée inopinée de deux chatons directement adoptés par le bébé et Zlabya.
Cette mésaventure met en exergue les différents points de vue (principalement entre ceux qui y voient l'occasion de rapprocher deux peuples et ceux qui y voient un signe annonciateur de malheur). Un coupable sera recherché et vite trouvé : le chat du Rabbin, un chart qui parle ne peut pas être un bon signe.
Les thèmes principaux abordés ici sont la fraternité, l'entraide, le respect et la bonne entente entre des peuples ayant une religion différente. Des thèmes forts, pas des plus simples à traiter.
Ce tome est, tout comme les précédents, fort plaisant et apporte son lot d'humour et de situations cocasses. J'ai passé un très bon moment. Toutefois, je dois nuancer mon propos car la fin m'a quelque peu étonnée et ne m'a pas convaincue. J'attends tout de même la suite avec impatience.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (333) Voir plus



Quiz Voir plus

Le chat du rabbin

De quelle couleur est mon pelage ?

Gris souris
Tigré
Ebène

10 questions
136 lecteurs ont répondu
Thème : Le chat du rabbin - Intégrale de Joann SfarCréer un quiz sur ce livre

{* *}