Modèle vivant

J'ai un peu de mal à n'accorder que deux étoiles au livre de Joann Sfar car je dois porter une appréciation sur sa globalité et, même si certains passages ont été très bons, quelquefois simplement deux ou trois lignes, l'ensemble ne me paraît pas mériter mieux.

Une page de couverture alléchante, un titre bien choisi tout autant, et un début prometteur, avec dès le début du chapitre 2 (le chapitre 1 tient en moins de huit lignes) une phrase sur le désir et le dessin très porteuse de sens dont nombre de lecteurs peuvent aussi lui donner celui qu'ils y trouvent, mais après...

Après, c'est très vide et, par moments, on est au fond du trou avec l'auteur qui parvient quand même à remonter et à entraîner vers quelque fulgurance le lecteur persévérant.

Une belle fin quand même qui ne suffit pas à racheter toutes les digressions égocentriques de l'auteur mais qui tout de même est là et c'est ce qui compte pour les mots de la fin.

En conclusion, j'ai quand même réussi à aimer la personnalité de l'auteur, c'est donc bien qu'il fait passer un message... Je ne connais pas ses dessins mais son livre m'aura donné au moins l'envie de les découvrir avec l'espoir d'être à même d'en donner une critique beaucoup plus positive.

Un résumé très prometteur mais une lecture décevante...

L'histoire d'un prof d'arts qui tente de briser les codes des modèles, ça accroche, ça donne envie.

Au fil des pages, l'histoire est perçu différemment. On découvre un prof égocentrique au possible qui ne nous parle que de lui et de ses histoires. de temps en temps, quelques références à des "modèles vivants" pour rappeler l'intitulé de l'oeuvre mais rien de transcendant.

Sfar en BD oui, Sfar en roman non; ou tout du moins pas dans celui-ci.