Citations sur Soufi, mon amour (378)
J'entends des gens parler vénitien, franc, saxon, grec, farsi, turc, kurde, arménien, hébreu et de nombreux dialectes que je ne peux même pas distinguer les uns des autres.
Malgré leurs différences apparemment innombrables, tous ces gens me donnent un sentiment similaire d'imperfection, de travail en cours.
Chacun est une œuvre d'art inachevée.
Cela me réchauffe le cœur de penser que la joie et la peine dépendent l'une de l'autre comme les ailes d'un oiseau.
Tu es trop timoré pour moi. Tu te préoccupes trop de ce que les gens pensent. Mais tu sais quoi ? Puisque tu veux si désespérément gagner l'approbation des autres, tu ne te débarrasseras jamais de leurs critiques, quels que soient tes efforts.
Peu à peu, on a quarante, cinquante, soixante ans, et à chaque décennie on se sent plus complet. Il faut continuer à marcher, bien qu'il n'y ait aucun lieu où arriver. L'univers tourne, constamment, sans relâche, ainsi que la terre et la lune, mais ce n'est rien d'autre qu'un secret enraciné en nous, êtres humains, qui fait tout bouger.
Bordels... Ils existent depuis la nuit des temps. Les femmes comme moi aussi. Mais une chose ne laisse pas de me surprendre : pourquoi, alors que tous ces gens disent qu'ils détestent voir des femmes se prostituer, les mêmes s'acharnent-ils à ce qu'il soit presque impossible pour l'une d'entre elles de se repentir et de recommencer sa vie ? C'est comme s'ils nous disaient qu'ils sont désolés qu'on soit tombées si bas, mais que maintenant qu'on y est, on doit rester au fond pour toujours. Tout ce que je sais, c'est que certains se nourrissent de la misère des autres et qu'ils n'aiment pas qu'il y ait une personne misérable en moins à la surface de la terre.
Quelque part, autour de nous, une main honnête devait tenir la balance,
et la mesure finale ne pouvait être que juste ...
A quarante ans, quel gâchis qu'elle n'ait pas tiré plus de la vie !
Elle avait tant d'amour à donner, et personne ne le lui demandait !
Elle ferma son ordinateur,émue d'avoir appris qu'un parfait inconnu, dans un des coins les plus reculés du monde, avait prié pour son bien-être.
Elle ferma les yeux et imagina son nom écrit sur un bout de tissu attaché à un arbre à souhaits, oscillant comme un cerf-volant, libre et joyeux.
L'intellect relie les gens par des noeuds et ne risque rien, mais l'amour dissout tous les enchevêtrements et risque tout. L'intellect est toujours précautionneux et conseille: "Méfie-toi de trop d'extase!" Alors que l'amour dit: "Oh, peu importe Plonge!".
Tout amour, toute amitié sincère est une histoire de transformation inattendue. Si nous sommes la même personne avant et après avoir aimé, cela signifie que nous n'avons pas suffisamment aimé.