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4,28

sur 1487 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est une petite merveille. Un perle dans un écrin. Enfin presque...
Lectrice athée, je me suis retrouvée avec ce livre entre les mains quand une amie m'a demandé de le lire. Elle était curieuse d'avoir mon avis. J'avoue que je ne l'aurais peut être pas lu de moi-même en lisant la 4ème de couverture...
Et bien, j'ai adoré. Je suis tombée dedans et ne pouvais plus le lâcher, ce livre !
2 histoires parallèles.
Celle d'Ella, américaine, au 21ème siècle.
Celle de Rûmi et Shams au 12ème siècle.
J'avoue que l'histoire d'Ella m'a laissée de glace. Je n'est ressentie aucune empathie pour ce personnage.
En revanche, j'ai adoré l'histoire de Shams, derviche errant et de Rûmi. L'histoire de ces 2 personnages est contée, chapitre après chapitre, par un narrateur différent, soit l'un ou l'autre, soit un proche, ami ou ennemi. Nous y découvrons peu à peu leur vie, indépendamment l'une de l'autre, puis ensemble. L'amitié qui les lie à jamais, comme le yin et le yang, l'un ne va pas sans l'autre.
J'ai eu une préférence pour Shams, sous le charme, je suis tombée !
Cette histoire m'a fait découvrir cette branche de l'islam, plus centrée sur la spiritualité, l'Amour des uns et des autres, de l'univers et donc de Dieu. Sans de règles dictées, juste dans l'observation, la tolérance, l'introspection, la sérénité...
Islam ou pas, religion ou pas, les valeurs décrites sont, selon moi, universelles. J'irai jusqu'à dire que ce livre devrait être lu par tout croyant, quelque soit sa confession ; en fait, ce livre devrait être lu par tout le monde. Il y a énormément de choses à retenir et à appliquer !
Rûmi et Shams ont bien existé (et oui, je me suis renseignée !!). Ce ne sont pas des personnages inventés... et cela apporte encore plus de valeur à ce livre. Même si leur vie dans ce livre a peut être été un peu romancée, leurs actes, leurs paroles sont là, bien réels.
Ce livre, c'est une des histoires que Shéhérazade aurait pu nous raconter, en mieux...

Deux petits bémols cependant (ce qui fait que je ne donne que 4 étoiles à cet avis) :
L'histoire d'Ella qui, selon moi, permet juste au lecteur de souffler, de prendre du recul par rapport à l'histoire du 13ème siècle ici contée.
2ème bémol : jusqu'au 3/4 du livre, rien à redire. L'histoire est superbe, les émotions sont présentes et intenses. En revanche, je trouve la fin du livre un peu bâclée. Dans les derniers chapitres, je me suis détachée de Rûmi et de Shams. J'attendais la fin de l'histoire, la fin de leur histoire, et voilà...
Comme si je m'étais essoufflée !
Quant à la fin de l'histoire d'Ella, je me suis demandée l'intérêt que cela apportait ?!!

Mais restons positif, ce livre reste quand même un sacré coup de coeur. Et je le recommande chaudement. C'est une magnifique découverte que ce monde des soufis et leur belle spiritualité.

Merci à mon amie Christelle pour cette découverte spirituelle et humaine.
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Ella Rubinstein, 40 ans, maîtresse de maison «modèle» va progressivement remplacer «les quarante règles de la maîtresse de maison bien établie et terre à terre» qu'elle aurait pu écrire (p60), et qu'elle s' impose en fait à elle-même comme protection, par «les quarante règles de la religion de l'amour» énumérées par Shams de Tabriz, derviche errant du XIIIe siècle, qu'elle va découvrir au fil de sa lecture d'un roman. Ce roman de Aziz Zahara «Doux blasphème», dont elle doit rendre compte pour la maison d'édition qui vient de lui offrir un emploi de lectrice, le lecteur va le découvrir avec elle.
Divisé en cinq grandes parties, 
1 Terre, ce qui est solide, absorbé, immobile
2 Eau, ce qui est fluide, changeant, imprévisible
3 Vent, ce qui bouge, évolue et nous défie
4 Feu, ce qui abîme, dévaste et détruit
5 le Vide ce qui est présent à travers ton absence,
au cours desquelles se croisent les voix de Ella et les mails qu'elle échange avec Aziz le soufi écrivain, celles de Shams et des rencontres qu'il fait au long de son errance qui le mène progressivement vers la sublime rencontre avec l'Ami aimé, Rûmî, maître respecté qui enseigne à Konya. Il manque à Rûmî d'avoir atteint le cinquième degré «le vide» là où va s'intégrer la danse des derviches qui mène à l'extase. C'est l'amitié de Shams qui va lui permettre de parvenir au plus haut degré de l'Amour, l'oubli total de soi et l'acceptation de la perte. Shams est le provocateur, «Il était habitué à voler en oiseau solitaire, sauvage et libre», il rompt les digues protectrices pour ouvrir la voie vers l'Amour. En lisant Ella va, elle-aussi, progressivement se transformer et son entourage avec elle.
C'est à mon avis un livre empreint de beauté et d'une grande richesse permettant d'approcher la mystique soufie en la rendant accessible et en montrant que l'Amour se rit de l'espace et du temps et peut toucher aussi bien une bonne maîtresse de maison américaine, figée dans ses principes que l'on peut juger comme superficielle au départ, une prostituée, un mendiant ou un maître etc... que tous se valent et ont la possibilité de s'extraire de leur gangue pour renaître. Shams sait sonder le fond des coeurs et permet à chacun de se découvrir mais il y a ceux qui s'y refusent auxquels le grand vent fait peur et alors ils haîssent celui qui voulait leur faire ouvrir les portes....
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Ceci est un roman d'amour, qu'il s'agisse de l'amour de Dieu, de son prochain, de l'amour filial, charnel ou spirituel, c'est la même chose puisqu'à la fin Tout n'est qu'Un.
C'est ce que va découvrir Ella en lisant le manuscrit d'un auteur inconnu, pour le compte de son employeur, éditeur.
Ella, la quarantaine, se croit heureuse dans le rôle de la femme au foyer, entre son mari et ses trois enfants, son ménage et ses cours de cuisine. Vie bien réglée, parfaite, où l'imprévu et l'inconnu sont indésirables. A moins que « Doux Blasphème », le manuscrit en question, et surtout Aziz, son auteur, ne viennent tout remettre en question, en mettant Ella sur la Voie soufie, la voie de l'instant présent, de la compassion, du lâcher-prise.
Le manuscrit raconte l'histoire du poète musulman Rûmi, au 13ème siècle, et de sa rencontre avec le derviche errant Shams de Tabriz. Rencontre décisive pour le destin de chacun, qui donnera naissance à une amitié profonde, presque insensée tant elle aura de conséquences sur l'entourage et la réputation des personnages.
« Soufi, mon amour » est découpé en courts chapitres, décrivant alternativement les étapes de la rencontre entre Rûmi et Shams racontées tour à tour par les différents protagonistes de ce drame annoncé, et en parallèle celles de la renaissance d'Ella grâce à sa rencontre avec Aziz.

On apprend des choses sur le soufisme, le style est fluide, le roman se lit rapidement, par moments j'avais même du mal à le lâcher.
Ce n'est pas totalement un coup de coeur, même si on parle d'amour à toutes les pages, mais j'ai beaucoup aimé cette histoire. Ce n'est pas non plus un monument de littérature, on frôle parfois un peu trop la guimauve ou les clichés moralisateurs, mais ce roman m'a emportée, m'a apaisée aussi.
On rêve d'une rencontre telle que celle d'Ella et Aziz, peut-être parce qu'on peut se reconnaître vaguement dans cette personnalité qui balance entre volonté de tout contrôler pour se rassurer et confort de la passivité. A moins que finalement il n'y ait une 3ème Ella : celle qui a la certitude qu'un jour se produira un déclic qui bouleversera tout.
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Le Père Noël avait cette année des allures de prince oriental. C'est ce que je me suis dit en découvrant dans ma chaussette de Noël le roman d'Elif Shafak : Soufi, mon amour. Un titre on ne peut plus romance ! Et la moitié du livre ne dément pas ce jugement. Il s'agit de deux histoires dont l'une se déroule aux Etats-Unis et relate l'amour d'Ella envers un soufi Aziz. On ne peut imaginer plus "desesperate housewife" qu'Ella ! Et franchement je crois que j'aurais déclaré forfait s'il n'avait été question que de cette histoire d'amour sirupeuse à souhait !
Heureusement un second récit s'entrelace avec le premier et celui-là est beaucoup plus intéressant car il relate la rencontre de deux grands noms du soufisme : celle du poète persan Rûmi et de celui qui fut à la fois son pygmalion et son initiateur à cette confrérie du soufisme que sont les derviches tourneurs.
Dans ce second roman, nous sommes avant tout dans un conte oriental dont Elif Shafak maîtrise parfaitement les codes. L'ambiance, les couleurs, les odeurs, le cosmopolitisme des villes orientales sont très présents grâce à la sensorialité de la plume de l'auteure. Avec rigueur et précision, elle évoque la société féodale du XIIIe siècle en Anatolie : une société fortement cloisonnée avec ses vassaux et ses exclu(e)s. C'est toute une galerie de portraits hauts en couleurs qui défilent devant nos yeux : Suleiman l'ivrogne, Rose du Désert la prostituée, Kymya la spirite, Hassan le mendiant atteint de la lèpre... A la fois personnages de conte par leur côté archétypal, ils sont aussi très présents grâce au pouvoir d'évocation d'Elif Shafak qui mêle avec harmonie réalisme et merveilleux.
Mais bien sûr le personnage le plus marquant de cette histoire est le fameux Shams de Tabriz. Un personnage historique dont on sait peu de choses et dont l'auteure s'est emparée avec bonheur jusqu'à en faire d'une certaine façon un double. En tout cas les points de ressemblance sont nombreux : le cosmopolitisme et l'errance de leur vie, le côté rebelle et iconoclaste, tous les deux prennent le contrepied des idées reçues lorsqu'elles sont sclérosantes et liberticides. Shams, en effet, en arrivant à Konya, la ville où vit Rûmi va entrer en guerre contre l'Islam traditionnel et il va entraîner dans son sillage Rûmi, un notable bien établi et respecté de tous. Dépouillement, lien personnel avec Dieu qui dépasse les rituels et les cérémonies, enfer sur terre et en nous au lieu d'un monstre extérieur, refus du prosélytisme, tels sont quelques uns des principes qui émergent des Quarante règles de la Religion de l'Amour, l'oeuvre de Shams.
Si ce personnage est aussi très intéressant c'est parce que ses relations avec Rûmi ne sont pas sans ambiguïté. Et bien souvent j'ai vu en lui un maître despotique bien plus qu'un guide bienveillant s'attachant seulement à mettre l'autre devant ses failles ! En tout cas une belle réflexion en filigrane pour qui est intéressé par la relation maître/disciple.
Pour finir comment ne pas signaler la place des femmes dans le roman. A la fois persécutées et résilientes, elles ne baissent pas les bras, à l'instar d'Elif Shafak, obligée de vivre loin de son pays, la Turquie, en raison de ses prises de position sociales et politiques.
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Encore un livre gourmandise, dans la lignée de L'ombre du vent; Oui, un livre dont vous ne pouvez vous empêcher de tourner les pages. Résultat: cinq heures de lecture d'affilée pour arriver au point final.

Le personnage d'Ella, mère au foyer de 40 ans, sert de fil conducteur pour une découverte romancée du Soufisme, ce courant mystique de l'Islam. C'est cela qui m'intéressait principalement dans ce roman très accessible, première étape vers la lecture du poète Rûmî.

Shams de Tabriz, derviche errant du 13ème siècle va à la rencontre de l'érudit Rûmî, l'âme soeur, afin d'amener ce dernier à vivre pleinement «  la religion de l'amour ». Cette rencontre décisive va véritablement transformer Rûmî pour lui permettre d'atteindre l'ultime palier de la sagesse Soufie, celle du détachement, de l'acceptation totale de ce qui est.

Certains passages sont certes un peu clichés et le style littéraire n'est pas excessivement recherché mais cela reste un très bon moment de lecture.
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Un beau moment de lecture que ce Soufi, mon amour d'Elif SHAFAK et cette plongée dans la rencontre initiatique entre Rûmî, fameux poète persan du 13e siècle et Shams de Tabriz, derviche tourneur, adepte du soufisme. Ce mysticisme islamique présent aussi bien chez les sunnites que les chiites, le pendant de la gnose chrétienne ou de la kabbale judaïque pour guider sur le chemin de l'épanouissement personnel, de la révélation intérieure et de la relation avec Dieu, le Créateur, l'Un… Ou l'un des 99 noms qu'on lui donne sur Terre.
Tandis que le Proche-Orient connaît un nouvel accès de fièvre, que les tambours de guerre se mettent à jouer leurs airs funèbres, parcourir ce texte qui encensent l'amour, la force universelle qui nous lie tous, pour peu que l'on sache s'y ouvrir, a été une oasis réconfortante au milieu de la fureur de l'actualité. Mièvrerie d'un rêveur occidental sentimental ? Peut-être ! Mais, l'escalade israélo-iranienne fait tellement écho au scénario de mon troisième roman que j'en viens parfois à me demander s'il ne provient pas d'ailleurs que de mon imagination ?
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Un roman à deux histoires, celle de la rencontre de Rûmi et Shams de Tabriz au 13ème siècle, et celle d'Ella, américaine dont la lecture d'un manuscrit contant la rencontre des deux penseurs va changer la vie.
C'est un texte empreint de poésie et de sagesse dont la lecture est apaisante.
Les quarante règles de Shams notamment sont particulièrement intéressantes et sources de réflexion.
J'ai appris beaucoup de choses sur l'islam et le soufisme, et on a également quelques aperçus de l'histoire du Moyen-Orient.
Un roman intéressant donc, je ne mets toutefois pas plus de 4 étoiles car j'ai trouvé les histoires d'amour beaucoup trop faciles et de ce fait peu réalistes.
Une lecture douce et instructive, qui me donne envie de découvrir les autres ouvrages d'Elif Shafak.
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Je ne suis pas aussi enthousiaste que certains commentateurs sur ce site : la romance entre Aziz et Ella, intercalée dans le fil du récit, ne m'a pas emballée (trop de banalité, et trop de pathos -prévisible- pour la fin... mais ce n'est que mon avis, évidemment critiquable).
J'ai néanmoins beaucoup aimé ce roman, dont je viens de finir la lecture.
C'est un beau livre, plein de sagesse et de lumière, l'un de ces livres qui font du bien en ces temps tourmentés de matérialité à outrance, de bêtise triomphante et d'intolérance.
Il ouvre par ailleurs un accès agréable et documenté à la spiritualité soufie et à l'un de ses maîtres, Rumi.
Du coup, il m'a donné envie de relire le Mathnawî (dont sont extraits tous les passages en italique de Soufi mon amour), ainsi que "Le Livre du Dedans" et "La Conférence des Oiseaux".
Avis aux amateurs, curieux peut-être, comme je le suis, de mieux connaître Shams : les éditions du Cerf ont publié en octobre dernier "La Quête du Joyau" qui rassemble (pour la première fois en français) tous les textes de son enseignement, collectés par ses élèves et disciples...
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C'est une histoire d'amour au sens des romans Halerquin et, comme telle, ça n'aurait pas beaucoup d'intérêt… Mais il y a le roman dans le roman et l'intrigue amoureuse n'est en fait que le prétexte pour nous faire entrer dans une autre histoire d'amour, celle-là beaucoup moins ordinaire. Même si l'autrice romance les parties les moins documentées, il s'agit d'une histoire vraie qui s'est passée au XIIIe siècle entre le derviche errant Sham de Tabriz et Rumi, le docteur de la loi coranique devenu poète. Le roman, très érudit, n'est qu'une façon d'entraîner le lecteur à s'approcher de la sagesse des soufis, d'en appréhender les quelque 40 règles élaborées par Sham de Tabriz qui nous montrent un islam très éloigné de celui que caricaturent aujourd'hui Daesh et ses partisans. Les allers-retours entre le présent et le passé, le Massachusetts et le Moyen-Orient sont faciles à suivre, les personnages, même s'ils sont nombreux, faciles à identifier et chacun joue un rôle essentiel dans un récit qui m'a initiée au mysticisme soufi, tout en passant un bon moment de lecture. (Même si j'ai un intérêt pour les religions orientales et le mysticisme, je ne suis pas sûre que ce intérêt soit assez grand pour m'amener à lire les textes sacrés pour m'en faire un meilleure idée...)
J'ajoute donc une goutte d'eau à un océan de critiques positives d'un livre vendu à plus d'un demi-million d'exemplaires et traduit dans de nombreuses langues. Et je me promets, bien sûr, de revenir à cette autrice prochainement…
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La vague de longtemps retirée, sur la plage abandonnée j'écrirai ces mots : j'aime beaucoup l'écriture d'Elif Shafak. Une fois encore j'ai plongé dans un nouveau rêve éveillé. Quelle conteuse ! Un mois après j'ai toujours un derviche tourneur qui danse dans les limbes de mon cerveau.


Tellement ébloui par l'éléphant blanc de L'architecte du Sultan, j'avais décidé l'achat de ce livre-ci dont je dirai peu sauf son parfum puissant d'amour absolu, d'amour universel. Longtemps en attente sur une étagère, oui faire traîner le plaisir ; mais un beau matin, j'eus au réveil la voix d'une Portugaise dans l'oreille : maintenant ça Soufi, mon amour ! Comment dès lors ne pas tirer le livre de sa léthargie ?
"Vous pensez que je suis pieux. Je ne le suis pas. Je suis spirituel. C'est différent." p.199


De sa façon d'écrire, elle nous dit ceci : "Prose ou poésie, les mots accourent vers moi et me quittent aussi soudainement, comme un vol d'oiseaux migrateurs. Je ne suis que le plan d'eau où ils se reposent, en route vers des terres plus chaudes." p.459


Quant à la lecture : "Il y a quatre niveaux de discernement. le premier est la signification apparente, et c'est celle dont la majorité des gens se contentent. Ensuite c'est le batn - le niveau intérieur. le troisième niveau est l'intérieur de l'intérieur. le quatrième est si profond qu'on ne peut le mettre en mots. Il est donc condamné à rester indescriptible."
C'est pourquoi je vous laisse avec un autre poète qui sans même le savoir nous parle de la rencontre au 12ème siècle du poète Rûmi avec le plus célèbre derviche du monde musulman.

https://www.youtube.com/watch?v=MO5d3cyZBLA


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