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Citations sur Hamlet (375)

LE ROI
Eh bien ! Hamlet, où est Polonius ?

HAMLET
À souper.

LE ROI
À souper ! Où donc ?

HAMLET
Quelque part où il ne mange pas, mais où il est mangé: une certaine réunion de vers politiques est groupée autour de lui. Le ver, voyez-vous, est votre empereur pour la bonne chère. Nous engraissons toutes les autres créatures pour nous engraisser ; et nous nous engraissons nous-mêmes pour les infusoires. Le roi gras et le mendiant maigre ne sont qu'un service différent, deux plats pour la même table. Voilà la fin.

(Acte IV, scène 3)
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LE ROI - [...] Pardonnez−moi mon meurtre hideux !... Cela est impossible, puisque je suis encore en possession des objets pour lesquels j'ai commis le meurtre : ma couronne, ma puissance, ma femme. Peut−on être pardonné sans réparer l'offense ? [...]

[III - 3]

KING CLAUDIUS - [...] Forgive me my foul murder?
That cannot be; since I am still possess'd
Of those effects for which I did the murder,
My crown, mine own ambition and my queen.
May one be pardon'd and retain the offence? [...]
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HAMLET : En notre siècle
Poussif et gras, la vertu elle-même
Implore le pardon du vice et doit
Le supplier pour lui faire le bien.

Acte III, Scène 4.
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Maintenant grave dans ta mémoire ces quelques préceptes. Refuse l'expression à tes pensées et l'exécution à toute idée irréfléchie. Sois familier, mais nullement vulgaire. Quand tu as adopté et éprouvé un ami, accroche-le à ton âme avec un crampon d'acier ; mais ne durcis pas ta main au contact du premier camarade frais éclos que tu dénicheras. Garde-toi d'entrer dans une querelle ; mais, une fois dedans, comporte-toi de manière que l'adversaire se garde de toi. Prête l'oreille à tous, mais tes paroles au petit nombre. Prends l'opinion de chacun ; mais réserve ton jugement. Que ta mise soit aussi coûteuse que ta bourse te le permet, sans être de fantaisie excentrique ; riche, mais peu voyante ; car le vêtement révèle souvent l'homme ; et en France, les gens de qualité et du premier rang ont, sous ce rapport, le goût le plus exquis et le plus digne. Ne sois ni emprunteur, ni prêteur ; car le prêt fait perdre souvent argent et ami, et l'emprunt émousse l'économie. Avant tout, sois loyal envers toi-même ; et, aussi infailliblement que la nuit suit le jour, tu ne pourras être déloyal envers personne.
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N’allez pas imiter ces coupables apôtres
Qui nous montrent la voie des ronces vers le ciel,
Tandis qu’eux-mêmes, impudents, assouvis,
Suivent parmi les fleurs le sentier des plaisirs
Sans se soucier de leurs propres sermons.
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Hamlet
Parfaitement, ma foi ! Je vis du plat du caméléon ; je mange de l 'air, et je me
bourre de promesses. Vous ne pourriez pas ainsi nourrir des chapons .
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(Shakespeare fustige le puritanisme)
LAËRTE : La vierge la plus chaste est trop prodigue
En dévoilant sa beauté à la lune,
La calomnie atteint la vertu même,
Le ver ronge les nouveaux-nés d'avril
Avant, parfois, que leurs bourgeons n'éclosent,
Et la rosée de la jeunesse, l'aube,
Est exposée aux souffles contagieux.
Fuyez, la crainte doit vous protéger ;
Jeunesse est soi-même son danger.
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Voici l'heure propice aux sorcelleries nocturnes, où les tombes bâillent, et où l'enfer lui-même souffle la contagion sur le monde. Maintenant, je pourrais boire du sang tout chaud, et faire une de ces actions amères que le jour tremblerait de regarder. Doucement ! Chez ma mère, maintenant ! Ô mon coeur, garde ta nature ; que jamais l'âme de Néron n'entre dans cette ferme poitrine ! Soyons inflexible, mais non dénaturé ; ayons des poignards dans la voix, mais non à la main.
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LA REINE : Un malheur va marchant sur les talons d'un autre, tant ils vont vite. Votre sœur est noyée, Laertes.

LAERTES : Noyée ! où ?

LA REINE : Il y a sur un ruisseau un saule qui se penche,
et mire ses feuilles d'argent dans le courant glacé ;
c'est là qu'elle vint avec des guirlandes fantastiques
de boutons d'or, d'orties, de marguerites, et de longues pourprées
à qui les libertins bergers donnent un nom plus grossier,
mais que nos froides vierges nomment doigts d'homme mort.
Là, aux rameaux pendants grimpant pour y suspendre
sa couronne d'herbes folles, une branche envieuse cassa,
alors tous ses trophées de verdure, et elle-même,
tombèrent dans le ruisseau pleureur. Ses habits déployés
ainsi qu'une sirène un moment la soutinrent
tandis qu'elle chantonnait des bribes de vieux airs,
comme un être inconscient de sa propre détresse,
ou une créature native et familière
à cet élément. Mais il ne fallut pas longtemps
pour que ses vêtements, alourdis d'avoir bu,
attirent la pauvresse de son chant mélodieux
dans la boueuse mort.
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Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ;
ainsi les couleurs natives de la résolution
blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ;
ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes
se détournent de leur cours, à cette idée,
et perdent le nom d’action…
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