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Citations sur Hamlet (375)

HAMLET:
Vous êtes les bienvenus ; mais mon oncle-père et ma tante-mère sont dans l'erreur.

GUILDENSTERN:
En quoi, mon cher seigneur ?

HAMLET:
Je ne suis fou que par le vent du nord-nord-ouest ; quand le vent est au sud, je peux distinguer un faucon d'un héron.

(Acte II, scène 2)
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HAMLET : Voudriez-vous jouer de ce pipeau ? [...]
GUILDENSTERN : Je n'en connais pas une note, monseigneur.
HAMLET : C'est aussi facile que de mentir. Gouvernez ces ouvertures avec les doigts et le pouce, donnez-lui souffle à l'aide de votre bouche, et il vous fera des discours d'une musique des plus éloquentes. Regardez, les touches sont là.
GUILDENSTERN : Mais je ne peux pas leur ordonner la moindre expression d'harmonie. Je n'en ai pas la technique.
HAMLET : Regardez quelle chose indigne vous faites de moi. Vous voulez jouer de moi, vous voudriez sembler connaître toutes mes touches, vous voulez m'arracher mon mystère du cœur, vous voulez me sonder depuis ma note la plus basse jusqu'au sommet de mon registre ; et ce petit instrument, qui contient tant de musique, qui a une voix si belle, vous ne savez pas le faire parler. Bon sang, croyez-vous qu'on puisse jouer de moi plus facilement que d'un pipeau ? Prenez-moi pour l'instrument que vous voulez, irritez toutes mes cordes, vous ne me jouerez pas.

Acte III, Scène 2.
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Mourir...dormir, dormir! Peut-être rêver! Oui, là est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie?
Acte III; scène 1
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HAMLET : J'ai entendu
Que des êtres coupables, au théâtre,
Furent frappés si fort au fond du cœur
Par la pure maîtrise de la scène
Qu'ils proclamèrent sur le champ leurs crimes ;
Car le meurtre, quoique privé de langue,
Parle parfois par la voix du miracle.
Je vais faire jouer à ces acteurs
Comme un semblant du meurtre de mon père
Devant mon oncle, et là, j'observerai
Ses yeux, je le disséquerai ; s'il tremble,
Je sais ma voie...
[...]
Le théâtre est l'endroit
Où je prendrai la conscience du roi.

Acte II, Scène 2.
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HAMLET
Voulez-vous jouer de cette flûte ?

GUILDENSTERN
Monsieur, je ne sais pas.

HAMLET
Je vous en prie.

GUILDENSTERN
Je ne sais pas, je vous assure.

HAMLET
C'est aussi facile que de mentir. Promenez les doigts et le pouce sur ces soupapes, soufflez ici avec la bouche, et cela profèrera la plus parfaite musique. Voyez ! Voici les trous.

GUILDENSTERN
Mais je ne puis forces ces trous à exprimer aucune harmonie. Je n'ai pas ce talent.

HAMLET
Eh bien, voyez maintenant combien peu de cas vous faites de moi. Vous voulez jouer de moi ; vous voulez avoir l'air de connaître mes trous ; vous voulez arracher l'âme de mon secret ; vous voulez me faire résonner tout entier, depuis la note la plus basse jusqu'au sommet de la gamme. Et pourtant, ce petit instrument qui est plein de musique, qui a une voix excellente, vous ne pouvez pas le faire parler. Sangdieu ! Croyez-vous qu'il soit plus aisé de jouer de moi que d'une flûte ?

(Acte III, scène 2)
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O Gertrude, Gertrude, quand les malheurs arrivent, ils ne viennent pas en éclaireurs solitaires, mais en bataillons.
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LE ROI : Eh bien, Hamlet, où est Polonius ?
HAMLET : Il est au souper.
LE ROI : Au souper ? Où donc ?
HAMLET : Non pas là où il mange, mais où il est mangé. Un conclave de vers politiciens se réunit sur la chair qu'il expose. Le ver, en matière de diète, est votre empereur à vous, nous engraissons des animaux qui nous engraissent, et nous nous engraissons pour des asticots. Votre gros roi et votre mendiant maigre ne sont qu'un même menu, deux plats pour une seule table. Et c'est cela, la fin.
LE ROI : Hélas, hélas !
HAMLET : On pourrait pêcher avec un ver qui a mangé un roi et manger le poisson qui s'est nourri de ce ver.
LE ROI : Que veux-tu dire par là ?
HAMLET : Rien, sinon vous montrer qu'un roi peut faire une procession dans les boyaux d'un gueux.

Acte IV, Scène 3.
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La vertu, portée à sa pléthore, meurt de son propre excès.
(For goodness, growing to a plurisy,
Dies in his own too much.)

Acte IV, Scène 7.
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Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le Diable lui-même.
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Hamlet : Dites, je vous prie, cette tirade comme je l'ai prononcée devant vous, d'une voix naturelle ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j'aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l'air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver assez de modération pour pouvoir la calmer.
Acte III Scène 2
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