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sur 1943 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
- LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ -

Ce n'est pas ma pièce préférée de Shakespeare mais loin de là d'être de la pire, pour moi sa restera Macbeth .
Un sortilège d'amour qui détruit une idylle et crée une autre , un véritable quiproquo. C'est une pièce assez sympa à lire pour un peu fantaisie et un peu d'amour mais c'est un sans plus. Cette lecture ne m'a pas vraiment marquer par son intrigue.

Carlaines
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Connaissant la musique de scène de Mendelssohn "Songe d'une nuit d'été", j'étais curieuse de connaître la pièce concernée.

Il y est question de lutin, d'elfes, de philtre d'amour versé par erreur, semant la confusion entre deux couples d'amants, et de pièce de théâtre dirigée par un tisserand.

On se balade dans une forêt magique, on rêve, on sourit des quiproquos et des maladresses. C'est joli, agréable, mais il faut être habitué à lire du théâtre.

Je vais plutôt chercher une captation, ou aller en voir une représentation. Rien de tel que le spectacle vivant, qui doit aller comme un gant à Shakespeare.
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Bon, j'avoue, c'est mon 1er Shakespeare. J'avoue, je ne suis pas fan de théâtre (en lecture). Mais je n'ai pas accroché du tout à cette oeuvre... Rien à voir avec l'écriture, plutôt compréhensible, ou le style mais plutôt avec le récit en lui-même.
Une histoire d'amour contrariée, ok. Une dispute entre des esprits magiques qui vient par inadvertance semer la zizanie dans les amours des humains, pourquoi pas. Mais ajouté à ça la troupe de comédiens et la présentation de leur pièce à la fin, j'ai pas compris...
En fait, ça m'a semblé n'avoir ni queue ni tête. N'en déplaise aux fans de Shakespeare, je suis passé à côté, et de loin. Pourtant, j'aurais aimé l'aimer...mais il n'y est sans doute pour rien, ça vient de moi ;)
J'adhèrerai peut-être davantage à une pièce plus historique...
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une comédie que n'auraient pas renié Molière et Lully. une comédie fort divertissante où les amours se croisent et s'entremêlent, le tout compliqué par des fées et dieux sui font des erreurs d'orchestration. le tout se termine bien avec une tragi-comédie complètement loufoque.
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une petite chronique pour une petite pièce
Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai beaucoup apprécié. Je voulais me lancer dans la lecture d'une pièce de Shakespeare. Et je suis plutôt contente d'avoir lu celle-ci. J'en lirais sans doute d'autres.

Les héroïnes ont plutôt la langue bien pendue. C'est très innovateur pour l'époque. Elles se rebellent contre leur cage dorée, le mariage arrangé par leur père et les liens sociétaux qui les entravent.

L'amour est aussi au centre, en fond de cette pièce. Cependant, c'est sans compter sur les fées. Elles jouent avec les fils de l'amour, les entremêlent et les démêlent en faisant un embrouillamini assez loufoque. La pièce est déjantée. Je me demande si Shakespeare n'avait pas consommé de l'opium avant de l'écrire ou quelque chose dans le genre. Mais ce côté déjanté m'a plu même s'il m'a fait un peu perdre le fil de l'histoire. Je l'ai trouvée aussi très divertissant.

La plume de William Shakespeare est très imagée et très plaisante.

En résumé : Une pièce de Shakespeare légère et parfaite pour l'été.


Lien : https://lesparaversdemillina..
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Dans son étude du drame classique, le philosophe grec Aristote écrit que la tragédie met en scène des rois et des reines, et la comédie, des gens ordinaires; la tragédie fait hisser ses héros, tandis que la comédie les rabaisse. Cependant, dans les comédies de Shakespeare, les grands de ce monde se mêlent à leurs serviteurs. Et la qualité poétique du texte ne cède en rien aux tragédies.

Shakespeare, à travers cette oeuvre, ne situe pas l'intrigue dans le monde banal de la vie quotidienne, mais dans un prétendu "monde vert" qui se place dans la forêt, là, les personnages sont libérés des contraintes sociales; ainsi, des choses étranges voire surnaturelles peuvent se produire ce qui donne une dimension féérique, bucolique et pastorale à la pièce.

J'ai particulièrement aimé la forme de cette oeuvre, il s'agit d'une "pièce-dans-la-pièce", à la fois miroir et commentaire de l'action principale. Celui qui est au centre est le personnage de Puck qui a la fonction de faire le lien entre les deux mondes. Ainsi il a relié le monde des féés au monde des humains que représentent les jeunes amants.

Shakespeare est indéniablement l'un des maitres de la plume dynamite, à travers une comédie, il insère le burlesque et le tragique,
(c'est en Héléna, par exemple, que s'incarne la part de tristesse et de souffrance qui affleure sous la comédie), ce qui fait vivre le lecteur plusieurs émotions simultanément entre l'envoutement, l'empathie, la pitié, le rire, etc.

Pour moi, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est certainement un incontournable shakespearien, une lecture à semi-plaisir avant de s'endormir.


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La folie amoureuse semble être le thème principal. C'est elle qui établit la liaison entre les différentes parties de la pièce. L'amour est indépendant à la fois de l'évidence des sens qu'il dément, et de tout jugement critique. « C'est une pure création d'un ‘cerveau exalté', une sorte de folie dont la victime peut être intellectuellement consciente tout en étant incapable d'y résister […] C'est un amour qui n'est pas fondé dans le réel, un amour qui ne vise qu'un simple fantôme de l'objet aimé ; en un mot, ce n'est qu'un rêve. Bien que l'amour ainsi conçu soit dénué de tout jugement, sa victime, par une sorte d'ironie, vit dans l'illusion que son choix est conforme à la raison. » (Préface de Ernest Schanzer).
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Roméo et Juliette est mon histoire préférée que je décline sous toutes ses formes: théâtre, album, film, comédie musicale et j'en passe. J'espérais avoir un nouveau coup de foudre avec cette pièce au titre enchanteur mais il n'en fut rien.

Si j'ai apprécié la première partie assez classique d'un amour contrarié je me suis vite trouvée perdue et ennuyée dans la partie qui se passe dans la forêt en compagnie des fées et d'une troupe de comédiens (qui répète une pièce pour le mariage d'Hyppolyte et de Thésée). C'est un joli bazar et ma foi j'ai eu du mal à m'y retrouver et à être enthousiasmée.

L'emprunt de certains noms à la mythologie grecque m'a aussi déstabilisée (Thésée et encore Hélène !)

L'histoire commence par une histoire d'amour contrariée: Hermia est sensée épouser par obligation Démétrius que bien sûr elle n'aime pas ou choisir le cloître où elle y passera le restant de ses jours. Mais Hermia aime Lysandre. Les amoureux s'enfuient alors dans la forêt domaine des fées.

Je ressors déçue de ma lecture. Je préfère les drames finalement.






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Pièce courte, classée comme comédie. Certains la qualifie de rebutante, assommante... Je ne l'ai pas ressenti ainsi.
En revanche complètement barrée ça c'est clair, je me suis demandée à plusieurs reprises comment ça pouvait être le même bougre qui a écrit ça et Jules César que j'ai étudié au lycée. Comment un homme qui a écrit des pièces d'une grande noirceur a pu en écrire une aussi décalée '' fraîche'' comme la rosée du matin. Pour autant je n'ai pas rit, je n'ai pas souri non plus, mais plutôt soupiré à coup ''toujours plus... Vraiment n'importe quoi''

Après je l'ai lue rapidement, au premier degré, sans me pencher sur tout ce qu'il y a derrière. Peut-être une lecture plus attentive et analyse plus poussive pourrait changer mon avis
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Avec le Songe d'une nuit d'été, William Shakespeare nous emmène dans le temps infini des rêves, celui où les minutes et les secondes n'ont pas la même valeur pour tous les protagonistes : une cour ducale, des fées, des artisans et les spectateurs ! Ce que nous
aurons vu lors de la représentation, nous l'aurons peut-être rêvé, mais, ce qui est certain, c'est que cette abstraction fait vraiment
partie de notre vie. Ce que nous aurons entendu aurait sans doute dû rester secret, par pudeur, mais l'auteur met des mots sur nos
fantasmes, et, de cette façon, les obsessions que nous essayons d'étouffer prennent vie sur la scène. C'est notre monde intérieur
que Shakespeare nous donne à voir, celui où les non-dits prennent la parole. Ici, les jeunes filles se mettent à parler librement dans
le songe de l'auteur, alors que la fable, initialement, les condamne à l'obéissance. L'esprit de conquête et de rivalité des garçons est
troublé par les fluctuations du désir ; la nuit, domaine des dieux et des fées, permet l'inversion des rapports entre les humains, dans le
grand lit fantasmé des rêves.
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