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sur 1926 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour moi (n'en déplaise à Nastasia) ‘Le Songe d'une nuit d'été' est la reine des pièces de Shakespeare. La plus originale, la plus folle, la plus étrange. Trois mondes s'y entrechoquent : celui des nobles, celui des artisans, et celui des fées. Et qu'on ne s'y trompe pas : les deux premiers sont aussi étrangers l'un à l'autre que du troisième. Ils se côtoient, se frôlent, mais en temps normal Bottom et ses amis sont aussi invisibles aux yeux du roi qu'Obéron et ses féaux.

Le monde des fées est purement l'invention de Shakespeare. Il l'a créé en fusionnant trois sources d'inspirations différentes : Obéron vient de la geste du chevalier Huon de Bordeaux, Titania de la mythologie grecque, Puck du folklore populaire. Mais ce ne sont pas que les personnages ; les ambiances fusionnent également. Est ainsi matérialisé et tiré dans la littérature un monde de croyances populaires. Kipling l'approfondira avec ‘Puck of pook's hill', oeuvre étonnante et peu connue. Mais c'est, je crois, la première fois qu'un écrivain crée de toute pièce un univers de fiction.

Nick Bottom et ses camarades sont tournés en dérision : de braves gens, pleins de bonne volonté mais ignorants et incultes, dont la « farce grossière » n'est bonne qu'à distraire les nobles un moment, comme aujourd'hui on regarde un nanard pour rire de ses incohérences. Mais leurs plaisanteries sont sans méchanceté, et ils sont touchés de tant de bonnes intentions.

Une triple histoire amoureuse prend place dans ce cadre. Puck, petit lutin farceur, se voit confier les fonctions de Cupidon, et s'en acquitte bien mal. Confusions et triangles amoureux étaient déjà classiques, mais Titania amoureuse d'un homme à tête d'âne, c'est l'amour ridiculisé ! Une métaphore d'Élisabeth Ière et de ses (probables) amants, souvent d'un rang social bien inférieur au sien ? La « reine vierge » n'était plus si populaire à la fin de sa vie... Dans ce cas, Obéron n'est nul autre que le bon peuple anglais, son seul et véritable amour !

Tout finit bien. L'amour triomphe, Obéron et Titania se réconcilient, les hommes du peuple sont récompensés de leurs efforts. À l'image de leur pièce, rien n'est vraiment tragique.
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Certaines pièces de Shakespeare sont d'une noirceur absolue, mais celle-ci au contraire est lumineuse comme une nuit d'été, fraîche comme une cascade nordique, gaie comme un jardin sauvage, dans lesquels des lucioles ou bien sont-ce des fées, vire-volteraient avec grâce et bonheur.

Deux histoires d'amour s'entremêlent dans une forêt magique et une confusion d'elfes et de fées. Sur scène, les personnages sont tous aussi fascinants les uns que les autres, quoique Bottom, avec sa tête d'âne, intrigue profondément.
Le songe se termine lorsque le jour se lève, et avec lui, l'ordre reprend ses droits. Spectateurs, nous nous réveillons aussi de notre hypnose et nous gardons longtemps la sensation, c'est vrai, d'avoir eu un songe... mais un merveilleux, parce que la pièce nous a plu.
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À Athènes, Thésée s'apprête à épouser Hippolyte, reine des Amazones. Toute la ville est en fête. de leur côté, Hermia et Lysander aimeraient se marier, mais le père de la jeune fille l'a promise à Demetrius, dont Helena est éperdument amoureuse. Lysander a beau plaider sa cause, tout semble vain : « You have her fathers'love, Demetrius : Let me have Hermia's. Do you marry him. » (p. 48) Résolus à échapper à la tyrannie paternelle, Hermia et Lysander s'enfuient. Dans la forêt où ils décident de passer la nuit, ils sont rejoints par Demetrius qui poursuit Hermia et Helena qui poursuit Demetrius.
Alors que les humains se prêtent au jeu délicat de l'amour, le roi de la Forêt, Obéron, décide de se venger de son épouse, Titania, qui a contrarié un de ses projets. Par un sort, il la condamne à tomber follement amoureuse du premier être qui croisera son regard. À son réveil, la belle reine des fées aperçoit Bottom, artisan qui répète une pièce pour le mariage royal. Mais Bottom est loin d'être beau : le valet d'Obéron, Puck, l'a changé en âne pour lui jouer un tour.
Et, par erreur, Puck a administré un autre sort à la mauvaise personne : voilà que Lysander et Demetrius poursuivent de leurs ardeurs la vilaine Helena, laissant la belle Hermia désespérée dans les sombres profondeurs de la forêt. « O weary night ! O long tedious night, / Abate thy hours, shine comforts from the East, / That I may back to Athens by daylight / From these that my poorcompagny detest. » (p. 96) Heureusement, dès les premières lueurs de l'aube, les tourments de la nuit disparaissent comme un vilain rêve.
Dans cette pièce, Shakespeare s'amuse à chahuter les histoires d'amour et surtout les femmes qui sont les pigeonnes de la farce : Titania s'éprend d'un âne, Hermia est délaissée au profit d'une plus vilaine qu'elle et Thisbé, dans la pièce jouée en l'honneur du mariage de Thésée et Hippolyte, vit un amour malheureux. « Cupid is a knavish lad / Thus to make poor female mad. » (p. 96)
La tragédie sur les amours malheureuses de Pyramus et Thisbé est une mise en abyme à la fois réussie et hilarante. Les artisans qui la mettent en scène et incarnent les personnages sont des amateurs sans talent, ni finesse. le drame devient bouffon quand un des personnages est obligé de se déguiser en mur pour représenter un mur, et même un trou dans le mur.
L'intrusion du monde magique des fées dans le monde rationnel des humains est permise par l'arrivée de la nuit, domaine du rêve et de l'incertitude. Après le lever du soleil, c'est à peine si l'on entend le facétieux Puck qui nous présente ses excuses, comme une voix lointaine venue du fond des songes.
Chaque fois que je relis cette pièce, je m'amuse toujours autant et je me régale avec l'anglais si désuet et archaïque de Shakespeare. Voilà un morceau à déclamer pour bien ressentir tout le rythme d'un texte parfaitement versifié et rimé.
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Des amoureux qui fuient l'autorité d'un père qui leur est contraire, un amoureux qui poursuit celle qu'il aime et qui ne l'aime pas, accompagnée de celle qui l'aime et qu'il n'aime pas... - vous me suivez?
Bon, rien de très original me direz-vous, mais dans la forêt il y a aussi du théâtre et de la magie, des mondes qui s'entremêlent dans une joyeuse confusion, artisans d'Athènes venus répéter une pièce pour le mariage du roi, êtres féeriques et facétieux, ensorcelants, fleur magique qui prodigue toute l'énergie de l'amour pour la première créature aperçue au réveil - eût-elle une tête d'âne.
Pas besoin de méchant dans le Songe pour tenir en haleine le spectateur. Les problèmes s'envolent par magie, il faut juste se laisser ensorceler, on est comme en apesanteur dans cette pièce qui célèbre le jeu théâtral, la bienfaisante légèreté, la belle et merveilleuse fantaisie de l'imaginaire qui nous libère de la pesanteur du réel. Et c'est si bon!
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Rah, j'adore cette pièce... Et pourtant, de manière générale, j'exècre les comédies. Mais celle-là est tellement efficace, contemplative, c'est du pur Shakespeare! J'hésite même à la relire au moment où j'en parle... Elle a un effet euphorisant, hilarant, et élève, ce que devrait être toute comédie au théâtre. J'ai lu trop de comédies engagées, trop ancrées dans les moeurs de leur époque, pamphlets déguisés... C'est simple, tout comme la tragédie garde pour référence Hamlet, Macbeth, Othello... la comédie devrait faire de même avec le Songe d'une nuit d'été.
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Alors que j'aime suivre une certaine logique dans la découverte d'un auteur (commencer par les premiers livres... ou par les derniers... ou par les plus connus...), mes lectures de Shakespeare sont assez hétéroclites.

Féru de théâtre, j'ai pourtant longtemps fui ce cher Bill, ayant la fausse image d'un auteur rébarbatif, aux pièces longues et ennuyeuses. le film adapté de la pièce Beaucoup de bruit pour rien avait fait tomber certaines barrières mais c'est surtout mes récentes premières lectures (Les deux gentilhommes de Venise, La mégère apprivoisée) et le fait d'avoir assisté ensuite à une représentation de cette même mégère qui m'ont définitivement convaincu.

Je m'attaque maintenant aux "monuments" de l'auteur, Hamlet récemment et aujourd'hui ce Songe d'une nuit d'été qu'on vend plutôt comme féérique.

La féérie doit bien évidemment être plus facile à apprécier en représentation. Ce qui m'a semblé être le propos principal de la pièce, c'est la désacralisation de l'amour, que ce soit chez les humains ou dans le monde des fées. Les êtres semblent plus le jouet de leurs sentiments totalement inconstants et qui contribuent bien plus à leur malheur qu'à leur bonheur. Même si tout s'arrange, on ne peut s'empêcher de penser que ce sentiment qu'on peut si facilement provoquer ou perdre, qui peut passer pour une supercherie quand il est exprimé à quelqu'un qui a été trop longtemps rejeté, que cet amour est surtout là pour donner du boulot aux dramaturges et aux écrivains.

Shakespeare ne se prive pas également de railler les comédiens amateurs et leur théâtre qui craint avant tout de ne pas être compris. Et pour faire contrepoint à cette pièce ratée dans la pièce, il s'ingénie à construire de son côté une pièce polymorphe, mélange de personnages de la mythologie grecque et du folklore anglais, de ducs et duchesses et d'artisans. le discours de Puck à la toute fin montre même qu'il a peu d'illusion sur le génie de son oeuvre... et c'est ce qui en fait finalement la valeur. Un peu à l'image de Beaucoup de bruit pour rien dont le titre semblait déprécier le propos, Shakespeare fait mine de ne pas se gargariser alors qu'il a réussi ce qu'il s'était donné comme mission: un divertissement faussement léger mais volontiers caustique.
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Découvrir l'oeuvre de William Shakespeare, c'est comme pénétrer dans un univers secret qui demande à être exploré. Parmi ses nombreuses pièces, "Le Songe d'une Nuit d'Été" se démarque par son originalité et son caractère insolite. Cette comédie ensorcelante nous transporte au croisement de trois réalités distinctes : la noblesse, les artisans modestes et les esprits féeriques.
Au coeur de cette pièce, Shakespeare crée un monde féérique fascinant, fusionnant des éléments empruntés à la chevalerie médiévale, à la mythologie grecque et au folklore populaire. Les personnages et les ambiances se fondent harmonieusement pour former un univers unique, où la magie et la féérie imprègnent chaque mot de l'écriture.

Les protagonistes, tels que Nick Bottom et ses camarades artisans, incarnent des âmes bienveillantes mais dénuées de culture. Leurs farces, bien que grossières, divertissent la noblesse, tout comme nous nous amusons parfois devant des films médiocres pour leurs incohérences. Cependant, ces plaisanteries sont empreintes de tendresse, révélant la bienveillance de Shakespeare envers ces personnages sincères, devenant ainsi de véritables trublions.

La pièce explore également les complexités des relations amoureuses, offrant une satire subtile de la société et peut-être même une métaphore politique. le choix surprenant de Titania, la reine des fées, amoureuse d'un homme à tête d'âne remet en question les barrières sociales et suggère des parallèles entre des personnalités publiques et leurs amours supposés, souvent issus de milieux modestes. Obéron, roi des fées, pourrait symboliser l'amour sincère et inébranlable du peuple anglais pour la couronne.

Titania est souvent représentée comme une figure puissante et majestueuse, mais elle est également capable d'être ensorcelée par des influences magiques. Obéron est un personnage complexe qui incarne à la fois la majesté et la cruauté du monde féerique. Son rôle est essentiel pour l'intrigue de la pièce et pour la manière dont les thèmes de l'amour, de la magie et de la réalité sont explorés. Puck est le personnage qui orchestre la plupart des événements comiques et des méprises qui se produisent dans la pièce. Il est chargé d'exécuter les ordres d'Oberon et de manipuler les amoureux humains, en utilisant notamment une potion magique qui provoque des confusions amoureuses. Puck a toujours été mon personnage préféré…

La pièce se conclut harmonieusement, mais je ne dévoilerai pas la fin. Découvrir cette pièce est un plaisir que je vous souhaite. À l'image de la pièce elle-même, tout demeure léger et non tragique, et c'est peut-être là la plus grande réussite de Shakespeare dans "Le Songe d'une Nuit d'Été." Bien que l'appréciation de cette oeuvre puisse évoluer avec le temps, elle continue d'offrir de nouvelles interprétations et découvertes à chaque lecture, témoignant de la richesse intemporelle de l'héritage littéraire de Shakespeare. Plongez-y pour découvrir un univers infini d'imagination et de réflexion.
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" Êtes-vous sûrs que nous sommes éveillés ? Il me semble que nous sommeillons encore, que nous rêvons."

Le solstice d'été confère toute sa puissance évocatrice et sa merveilleuse magie au titre de la pièce de Shakespeare, ce Songe d'une nuit d'été. Obéron, roi des ombres, Titania, reine des fées et Puck, ce feu follet quelque peu malicieux, ravissent les esprits à chacune de leurs apparitions. le personnel féérique employé, ces ingrédients de la recette de Shakespeare, recette tirée de ce livre magique - Fleur des Pois, Toile d'Araignée, Phalène et Graine de Moutarde - nourrissent le rêve de Bottom, lui inspirent une ballade (qui n'est autre peut-être que ce songe). La ronde des fées protège le sommeil de tous ceux qui ferment les yeux, à "l'heure des fées". Les chansons : lulla, lulla, lullaby, bercent, éloignent les cauchemars. Et le rêve vient, se glisse dans le sommeil. Et c'est alors que le suc de cette fleur dite " la vague d'amour", cette " musique de cette fille de la mer", est délicatement distillé dans les yeux de ceux qui s'éveilleront amoureux fous. -"Avec le jus de cette plante, je frotterai ses yeux et je la remplirai de détestables fantaisies."- Et les amours se font merveilleuses ou monstrueuses, comme dans les véritables tragédies.

Les amours chantés et décantés dans la pièce se voient contrariés par d'autres, s'entrecroisent et se complexifient par l'intervention du charme des fées qui peuvent aussi bien accorder les fibres de l'amour que les désorganiser de manière déraisonnable. L'amour se détraque comme la nature. L'amour est aveugle, rend fou, rend cruel. Démétrius n'éprouve que du mépris pour Hélène qui lui propose de le suivre comme un chien ou comme une biche qui traque un tigre. le monde ne tourne plus rond, la nature et l'amour se détraquent, oui. Hélène est folle d'aimer celui qui la fait souffrir tout comme Démétrius est fou d'aimer celle qui en aime un autre. Hermia et Lysandre, eux, projettent de s'enfuir hors d'Athènes mais les autres les pourchassent, ils se pourchassent. Tout ceci s'envenime jusqu'au final et on a quelques répliques aux accents cruels dont celle d'Hermia s'éveillant d'un rêve : "Au secours, Lysandre, au secours! Fais ton possible pour arracher ce serpent qui rampe sur mon sein. Ah! miséricorde! quel rêve j'ai fait là Lysandre, regardez comme je tremble de crainte! Il me semblait qu'un serpent me mangeait le coeur et que vous restiez tranquillement assis, souriant durant son cruel repas."

Les fées seraient-elles passées par là ou passeront-elles plus tard ?

Le cercle des fées, ce berceau où dort Titania, sert de théâtre à la troupe des artisans qui répètent Pyrame et Thisbé, la pièce qu'ils joueront devant Thésée et Hippolyte. Il est comique d'assister aux diverses répétitions et à la représentation finale de la troupe. le fourré d'aubépines sert de loge aux artistes (et on s'imagine qu'il y a de quoi se piquer !) Shakespeare, lui, est particulièrement piquant dans cette mise en abyme. Bottom veut jouer tous les rôles (et je m'imagine une représentation de la pièce jouée par un seul personnage – un seul acteur, c'est de l'avant-garde en fait). Bottom propose aussi de faire fi de l'illusion théâtrale (dans cette pièce qui ne l'oublions pas, est un songe). Chaque acteur devra proclamer son nom (et révéler qu'il n'est pas son personnage). Toute une réfléxion sur l'artifice au théâtre. Et ce mur, et ce clair de lune, ces décors, joués par des personnages ! Mais on pourrait aussi, propose-t-il, ouvrir la fenêtre, et faire que la Lune joue son rôle. Et ce lion qui parle ! C'est une belle fable, une "suave comédie", une farce, proposée par ce fou non moins sage de Bottom, le tisserand. Bottom, c'est l'Âne d'or de la pièce de Shakespeare, qui me fait tout autant rêver que les fées. Titania, elle-même éblouie par le personnage, ne dit-elle pas : "Tu es aussi sage que tu es beau" ? Oui, oui, laissez-moi déclarer mon amour à Bottom, parce qu'il réinvente le théâtre : "Oh! comme je t'aime ! Oh ! comme je suis folle de toi !". D'ailleurs, la pièce est tellement vivante, avec toutes ces maladresses, ces erreurs, ces verbes qui s'emmêlent, et ces amants qui s'embrassent non à travers un mur mais à travers les mains d'un acteur qui représente un mur et sa faille avec la position des mains ... Et cette réplique : "Il trouve assassiné le manteau de sa fidèle Thisbé" ! Et les spectacteurs commentent, se moquent, rebondissent et magnifique, les acteurs leur répondent ! C'est toute la magie du théâtre. Alala qu'elle est vivante cette pièce, peut-être ridicule, censée être l'une des pires pièces jamais représentées sur scène, mais c'est pourtant l'une des meilleures ...

Une version du texte, en français, une version illustrée par Arthur Rackham, est à découvrir sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6567030c/f1.image
Les illustrations sont merveilleuses et m'ont laissée songeuse le temps d'une nuit d'été à venir.
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Lire ou ne pas lire Shakespeare … Tout fini par arriver, je viens donc de sauter le pas avec « Le songe d'une nuit d'été ». Ce cher Shakespeare est tout particulièrement connu pour être un dramaturge de génie, mais il faut bien reconnaître que même dans l'univers de la comédie il excelle.

« Le songe d'une nuit d'été » est une pièce de théâtre, une comédie en cinq actes, dans laquelle, sur fonds d'amours contrariés, se mélangent vers et prose.En fait, toute la pièce est un mélange, le monde réel cotoyant également le monde féérique.

Pourquoi j'ai aimé ? Je pense tout simplement pour l'univers magique, féérique, fées et lutins de tous genres, touches de mythologie …

Prochaine étape => voir ce songe sur scène 😉
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Après avoir vu pour la deuxième fois cette pièce, je me suis risqué à la lire.
Je ne regrette pas bien au contraire ! En effet certains passages se précisent, c'est un peu comme lorsqu'on joue sur la profondeur de champ en photographie.
Si vous n'avez pas vu cette pièce, ami babeliote courez y dès que l'occasion se présentera !
Je pense que la lecture sèche risque d'être difficile tant l'univers de conte, de satire sociale aussi, de bouffonnerie se prête bien à la mise en scène transposable à toute les époques même imaginaires ...
ce qui permet ensuite d'approfondir, ce que je viens de faire. Comme les bd, il y a plein de détails qu'on avait pas remarqué à la première lecture, mais que nous n'aurions pas mieux remarqués même avec une concentration maximale en première lecture ... travail de l'imaginaire ? En tout cas on est servi et comment ! par ce cher William dans cette pièce décalée et géniale !
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