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4,06

sur 1787 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore du théâtre ! J'avais mentionné le désir d'en lire plus, alors quoi de mieux que des challenges pour nous y forcer. Dans cette histoire, Shakespeare nous raconte l'histoire de Macbeth. Un jour, il voit apparaître trois sorcières ; elles lui mentionnent, toutes trois, qu'il deviendra roi. Il est ravi. Il convainc donc sa femme de comploter avec lui contre le roi en règne, afin de commettre un régicide. Bien évidemment, c'est une tragédie. Nous nous doutons donc que tout ne déroulera pas comme prévu. Bien que l'écriture soit sublime, j'ai eu le sentiment de rester un peu à côté de l'histoire. Elle est simple sur le fond, mais c'est la forme, quelques fois, qui me perdait. Et j'aurais aimé sentir un peu plus l'ambiance… Bref, une lecture mitigée… Ce n'était peut-être pas le bon moment de la lire, après tout ! Je me ferais un devoir de la relire un de ces quatre, question de voir si c'est le bon moment, ou si mon impression se confirmera.
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ma première lecture de Shakespeare, j'avais beaucoup d'attentes et de craintes. on peut dire que Macbeth a résonné par tous les Échos que je m'étais imaginée : une jolie écriture, des histoires de rois et de trahison un peu reloues comme je n'aime pas, mais bon point pour la sorcellerie et les états de folie
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Je voulais découvrir Shakespeare après tout ce que j'en avais entendu dire et lu les critiques.
Force m'est d'avouer, honteusement, que ce Macbeth ne m'a pas enthousiasmé outre mesure.
Est-ce dû au genre théâtral, qui ne laisse pas assez de temps pour décrire le lent déclin de Macbeth, héros qui devient régicide puis sanguinaire roi?
Est-ce dû à la traduction, mais là je ne sais pas assez bien apprécié l'anglais parlé?
Je m'attendais à des tragédies plus prenantes que le Cid, des sources plus ésotériques que 3 sorcières, des scènes sanglantes et déchirantes!
Mais non, personnellement je n'ai pas accroché.
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Macbeth est la vision la plus mûr et la plus profonde du mal chez Shakespeare. le mal ici est absolu : il est étranger à l'homme, et se révèle d'une essence inhumaine et surnaturelle. Il est extrêmement difficile de le situer dans un système philosophique.
« Macbeth est un univers noir et désolé où tout est embrumé, confondu, angoissé par le Mal. » (W. Knight).
Les actions s'enchaînent, avec les rumeurs, sans qu'on puisse les comprendre véritablement. « Nous aussi, nous tâtonnons dans les ténèbres étouffantes, en proie au doute et à l'insécurité. » (W. Knight).
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Je n'ai pas de culture théâtrale, genre avec lequel j'ai un peu de mal, si bien que j'étais ravie de pouvoir découvrir la tragédie de Shakespeare, Macbeth !

Dans cette histoire, le général Macbeth voit apparaître trois sorcières qui lui prédisent qu'il deviendra roi. Par la suite, il se retrouve embarqué (et s'embarque lui-même) dans un complot avec Lady Macbeth, sa femme, pour commettre un régicide.

Malgré une intrigue assez simple, j'ai rapidement été perdue dans le récit que j'ai trouvé parfois un peu brouillon et qui mériterait sans doute une relecture. En effet, j'avais du mal à entrer dans l'histoire, bien que j'ai fourni un devoir durant lequel je parle des relations entre femmes et hommes dans cette pièce - et notamment entre Lady Macbeth et son époux - et j'espère avoir envie de la relire un jour afin de mieux comprendre.

C'était une lecture intéressante mais qui me paraissait parfois un peu complexe à suivre !
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Je dois trop aimer lire le théâtre classique français du XVIIème siècle, avec ses règles et grâce à ses règles, pour pouvoir apprécier pleinement Shakespeare, en tout cas cette pièce-ci. Ou peut-être que la représentation théâtrale sur scène me manque tellement dans le contexte actuel où la culture et le spectacle vivant ont été déclarés non essentiels, que j'ai eu peut-être un peu de mal à imaginer cette pièce jouée. Comment mettre en scène tous ces combats, ces corps d'armées en mouvement, ces batailles, sans tomber dans le ridicule du manque de budget et de figurants ? comment montrer les sorcières sans que cela apparaisse cliché ? et comment se confronter à la violence directe, à l'assassinat sur scène, notamment le meurtre des enfants, sans tomber dans la surenchère macabre, la violence pour la violence ?
Mais cette pièce est une pièce de violence, de "bruit, de fureur". le désir initial de tuer va déclencher la spirale infernale, où chaque meurtre appelle le suivant. Les thématiques du destin, de la famille, de l'honneur, de la vengeance se mêlent donc, ainsi que la destinée plus générale de l'Ecosse et de l'Angleterre, présentée comme contre-modèle de paix, de stabilité, de respect des règles religieuses aussi.
Dommage cependant qu'à côté du couple principal, les personnages secondaires soient peu caractérisés - encore une fois en lisant Shakespeare, j'ai eu l'impression que tous les nobles se ressemblent et sont à peu près interchangeables dans leurs fonctions dramaturgiques. McDuff est intéressant cependant pour son amour paternel, il se distingue en insistant sur sa famille, ses enfants - et pas seulement sur l'Ecosse, la vengeance, l'honneur, le droit... J'ai apprécié ce certain renversement des genres, de McDuff faisant preuve de sensibilité, à Lady McBeth, ambitieuse, déterminée, violente, virile. Dommage qu'elle ne soit pas plus présente et plus développée.
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Shakespeare est un monstre sacré de la littérature anglaise. Les éléments biographiques sur lui sont maigres, mais on le connait universellement par ses nombreuses oeuvres. Sa production s'étale entre la fin du XVIème siècle et le début du XVIIème siècle, c'est-à-dire bien avant "nos" tragédiens les plus célèbres, y compris Corneille. La pièce "Macbeth" - inspirée par un récit antérieur, concernant un roi éponyme d'Ecosse - est relativement courte, mais a acquis une renommée de premier plan.

L'histoire est très célèbre: trois sorcières ont prédit au général Macbeth qu'il deviendrait roi, à la place de Duncan. A la fois ambitieux et velléitaire, il hésite et a besoin d'être poussé au crime par sa femme. Les fils du roi assassiné ayant fui, ils deviennent suspects; Macbeth devient roi. Puis il fait tuer le général Banquo, qui avait été concerné par les prophéties des trois sorcières. Mais Macbeth est sujet à des hallucinations (il voit le fantôme de Banquo) et sa femme somnambule devient presque folle. Leur châtiment final arrivera, sans que les prédictions soient finalement contredites.

Shakespeare a inventé une intrigue très sombre et baroque, avec deux personnages principaux hideux, et en même temps dérisoires car dépassés par leurs forfaits. L'ambition criminelle n'est qu'un réflexe conditionné de Macbeth; elle finira par le perdre. Vengeance, fantastique, excès dans le mal, fatalité, désespoir sont quelques-uns des ingrédients de cette tragédie de l'extrême. Cette histoire, remarquable, semble à mille lieues de celles qu'on trouve chez les tragédiens français. Corneille, en particulier, a préféré valoriser des hauts personnages qui ont des nobles sentiments et font des actions héroïques.

Il me reste à commenter le texte lui-même. Et comme je dispose d'une édition bilingue, je suis en mesure de comparer l'original et sa traduction. Je le dis franchement: souvent je trouve presque insupportable le texte en français. Je peux évidemment accuser le traducteur. le problème, c'est que l'écriture de Shakespeare apparait déroutante, voire indigeste, pour autant que je puisse en juger; le traducteur avait donc une tâche particulièrement ardue. Il a voulu rester proche du texte original, semble-t-il. C'est pourquoi il m'a fallu lire des phrases qui, pour moi, sonnent souvent mal.
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Il y avait des lustres que mon exemplaire de Macbeth traînait dans ma PàL sans que je me décide à franchir le pas. Je ne sais pas pourquoi, peut-être une petite crainte de ne pas avoir la culture nécessaire pour l'appréhender à sa juste valeur.
Toujours est-il que je me suis enfin lancée et que je ressors de cette lecture avec une sensation d'inachevée.

Si j'ai beaucoup aimé l'histoire, les différents thèmes (la moralité, le goût du pouvoir, l'inanité de l'existence humaine...) ainsi que le suspense de la pièce, je suis tout de même restée sur ma faim concernant le style. Je m'attendais à plus de panache et de poésie. Là c'est un peu lourd, limité alambiqué.

Loin de moi l'idée d'en vouloir à ce bon vieux Bill qui avait le génie des mots, mais plutôt à son traducteur. En l'occurrence François-Victor Hugo qui semble-t-il n'avait pas le talent de son père.
Il me faudra me procurer une autre traduction - voire même une version bilingue, ça sera encore mieux.

En attendant, j'ai très envie de voir le film d'Orson Welles. J'ai déjà beaucoup aimé sa version d'Othello, je suis certaine de me régaler avec son Macbeth.

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Pièce classique très violente, présentant les thèmes habituels chers à Shakespeare: la trahison, la recherche de pouvoir, la guerre, etc. C'est un peu lourd et long, mais c'est bien écrit et l'intrigue, bien que prévisible, retient l'attention du lecteur.
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une tragédie shakespearienne comme on les aime
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