Voici un résumé qui n'en est pas un, mais qui montre bien l'esprit de ce livre :
Vicious appelle Emilia "Conchita" (oui, parce que ses parents sont employés de maison) et passe son temps à l'insulter, frôlant de très près le harcèlement quand ils étaient plus jeunes. Un comportement que peu de personnes accepterai sans broncher. Mais Emilia, elle, elle se dit : *Oh il est pas très gentil. Mais qu'est ce qu'il est beau. Je crois que je l'aime.* 🧐
Maintenant je dois avouer que malgré moi, j'ai dévoré les pages de ce livre. Et c'est la marque de fabrique de
L.J. Shen : des personnages torturés, qui se comportent comme des connards, et que la fille vient sauver.
En fin de compte, la relation que construisent les personnages m'a fasciné. Les répliques singlantes, insultantes, et vulgaires de Vicious m'ont réellement amusée tant elles me semblaient absurdes. Et l'absence de réaction d'Emilia aussi. D'ailleurs, je n'ai rien de particulier à dire sur le personnage de cette dernière.
Heureusement, les problèmes avec lesquels Vicious compose depuis l'enfance sont bien réels, et donnent de la profondeur au personnage. C'est encore une fois dommage d'être allé dans le "too much" à ce point pour son comportement.
Ce que j'aime, dans la romance, c'est rêver. J'ai toujours été fleur bleue et romantique. J'aime lire une histoire qui va me donner envie d'être à la place des personnages, et il y a peu de situations, en romance, qui ne me procurent pas cet effet là. Normalement, j'aime le fantasme du mec ténébreux super beau gosse que la fille vient sauver de son passé. Mais pas au détriment de certaines valeurs qui sont tout simplement synonyme d'amour propre. Ou bien ici, d'absence d'amour propre.
Donc oui, j'ai aimé lire ce livre. Oui, ça m'a plus fait rire que m'agacer. Mais ce qu'il me reste, à la fin, c'est l'impression que cette relation n'est pas belle. Je ne voudrais pas d'un Vicious dans ma vie. Dommage pour le côté fantasme. 🤷