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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une belle découverte cette Shimazaki. Une auteur connu, adepte des cycles de romans. Ce roman est touchant. L'écriture de Shimazaki est comme envoutante. Elle nous emmène au Japon, et dans la vie de ces personnages. On a l'impression d'être immergé... Une écriture sans fioriture, qui agit en nous. Et puis surtout ce portrait de femme : Mitsuko. Une femme qui jeune savait déjà qu'elle genre de vie elle ne voulait pas. Elle ne voulait ni de mariage ni d'enfant ni de cohabitation avec un homme. Elle n'a pas hésité à avorter et à quitter les hommes qui la voulait comme femme. C'est son choix, sa liberté. Pourtant elle va recueillir un nourrisson abandonné, métisse sourd et muet. Une relation très belle les unis, complétée par la grand-mère... La rencontre avec une dame et sa petite fille est bien mené, même si la tournure finale fut trop prévisible et peu probable. le tout est rattrapé par une ambiance et une sorte de douceur qui vous emporte.

Yassir (Poissy)
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Après Azami dans lequel nous suivions Mitsuo et ses retrouvailles à l'âge adulte avec Mitsuko, une camarade d'école, c'est à cette dernière qu'Aki Shimazaki donne la parole dans Hôzuki.
Mitsuko est libraire, elle vit seule avec son fils Tarô, sourd et muet de naissance. le vendredi, elle arrondit ses fins de mois en étant entraineuse dans un bar à hôtesses plutôt chic.
Un jour, une cliente venue avec sa fille, un peu plus jeune que Tarô, cherche à se lier d'amitié avec elle. Mitsuko, solitaire dans l'âme, ne le souhaite pas mais la femme insiste.
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J'ai encore une fois beaucoup apprécié ce court roman.
Il n'y a pas de fausse pudeur, Mitsuko raconte son histoire sans fard, ne se cherche pas d'excuses. Ce personnage sans concession m'avait déjà beaucoup plu, là où je n'avais fait qu'entrevoir sa personnalité dans Azami.
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Le roman est à la fois doux et délicat, comme toujours chez Aki Shimazaki.
Et j'ai de plus été particulièrement intéressée par les explications autour des kanjis (idéogrammes chinois) et de l'hiragana (écriture syllabique japonaise).
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Et quand je pense qu'il me reste encore trois tomes à découvrir, je suis assez ravie.
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Aki Shimazaki traite un nouveau sujet sensible avec la douceur qui semble être sa touche personnelle. Elle aborde des sujets graves avec délicatesse, sans heurter, ce qui nous permet de bien comprendre le point de vue des différents protagonistes.
Une auteure de qualité, à suivre !
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Dans un premier temps, lorsqu'on ne connaît pas encore l'auteur, on a vraiment l'impression de suivre un exercice d'atelier d'écriture. Au bout de quelques pages, on a presque envie de refermer le livre....et puis, la magie agit, l'intrigue se met en place, assez bien ficelée. L' écriture est très simple sans être simpliste, qui ressemble parfois un peu à la démarche minimaliste d'une Brina Svit et s'inspire beaucoupd'Agota Kristof.... sans doute le prix de l'exil et le choix d'écrire dans la langue du pays d'accueil.

Je ne connaissais pas l'auteur, aussi j'ai commencé par Hôzuki, sans savoir qu'il s'agissait d'une "pentologie" (mot que je crée ici en pensant a la musique pentatonique japonaise - kumoï - ), car les cycles de ses ouvrages (j'hésite ente nouvelle et micro-roman) sont en cinq temps.
Je vais donc m'atteler aux autres oeuvres de ce cycle pour avoir une vue plus dégagée sur l'oeuvre
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Ce petit roman est pour moi une première rencontre avec Aki Shimazaki.
Comme avec d'autres auteures japonaises, on est immédiatement enveloppé par le cocon de douceur et de poésie qui émane de cette prose. Pourtant, le rythme est plus scandé, les chapitres plus brefs, comme témoignant d'une certaine tonalité abrupte de la vie.
Dans cet écrit délicat vont peu à peu se distinguer quelques fils qui se noueront en une trame forte. Il y sera évoqué, par petites touches presque impressionnistes, les graves questions de la vie et de la mort, de la douleur et de la joie de vivre et d'être mère, de l'importance symbolique d'être nommé, d'étranges voies que peuvent prendre la mise au monde et la filiation.
Ce pourrait être un petit conte, mais son inscription dans le Japon contemporain et dans des problématiques très actuelles, nous conduit à plonger sans retenue dans cette histoire émouvante et troublante.
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l y a des livres dont la couverture vous interpelle. Celle-ci m'évoque plutôt une certaine fragilité, accompagnée de douceur. Et cela correspond plutôt bien à la trame de ce roman. Ecrite par une canadienne d'origine japonaise, cette histoire fait partie d'un cycle. Mais on peut lire les livres indépendamment. Je ne connaissais pas cette auteur mais après renseignement, elle a déjà écrit plusieurs romans salués par les critiques et couronnés par des prix.
Mitsuko, la narratrice est une jeune femme célibataire. Elle vit au Japon avec sa mère et son fils sourd-muet et métis Tarô. La semaine, elle gère une librairie d'occasion et le vendredi soir, travaille dans un bar comme entraîneuse. Bref, une vie de famille pas banale, dissimulée derrière un caractère secret et distant. Celui-ci est mis à l'épreuve par l'arrivée dans le cercle familiale d'une amie de Tarô et de sa mère...
Ce court roman met en scène les liens familiaux et notamment la relation mère/enfant. Il est question également des liens qu'on choisit et qu'on tisse à travers les petits bonheurs du quotidien. Un roman qui nous ouvre les portes de la société japonaise et de ses traditions.
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Une belle découverte cette Shimazaki. Une auteur connu, adepte des cycles de romans. Ce roman est touchant. L'écriture de Shimazaki est comme envoutante. Elle nous emmène au Japon, et dans la vie de ces personnages. On a l'impression d'être immergé... Une écriture sans fioriture, qui agit en nous. Et puis surtout ce portrait de femme : Mitsuko. Une femme qui jeune savait déjà qu'elle genre de vie elle ne voulait pas. Elle ne voulait ni de mariage ni d'enfant ni de cohabitation avec un homme. Elle n'a pas hésité à avorter et à quitter les hommes qui la voulait comme femme. C'est son choix, sa liberté. Pourtant elle va recueillir un nourrisson abandonné, métisse sourd et muet. Une relation très belle les unis, complétée par la grand-mère... La rencontre avec une dame et sa petite fille est bien mené, même si la tournure finale fut trop prévisible et peu probable. le tout est rattrapé par une ambiance et une sorte de douceur qui vous emporte.

Yassir (Poissy)
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Lu en 2019. Dans le second tome de cette pentalogie, j'avais été ravie de retrouver Mitsuko, de vivre au rythme de son quotidien, à travers ses multiples vies et visages.
Une mère solo d'un enfant différent, libraire passionnée, doit cumuler un autre "job" pour arrondir ses fins de mois et surtout payer l'école de son fils... Une écriture toujours aussi épurée et savoureuse !
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