Après
Azami dans lequel nous suivions Mitsuo et ses retrouvailles à l'âge adulte avec Mitsuko, une camarade d'école, c'est à cette dernière qu'
Aki Shimazaki donne la parole dans
Hôzuki.
Mitsuko est libraire, elle vit seule avec son fils Tarô, sourd et muet de naissance. le vendredi, elle arrondit ses fins de mois en étant entraineuse dans un bar à hôtesses plutôt chic.
Un jour, une cliente venue avec sa fille, un peu plus jeune que Tarô, cherche à se lier d'amitié avec elle. Mitsuko, solitaire dans l'âme, ne le souhaite pas mais la femme insiste.
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J'ai encore une fois beaucoup apprécié ce court roman.
Il n'y a pas de fausse pudeur, Mitsuko raconte son histoire sans fard, ne se cherche pas d'excuses. Ce personnage sans concession m'avait déjà beaucoup plu, là où je n'avais fait qu'entrevoir sa personnalité dans
Azami.
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Le roman est à la fois doux et délicat, comme toujours chez
Aki Shimazaki.
Et j'ai de plus été particulièrement intéressée par les explications autour des kanjis (idéogrammes chinois) et de l'hiragana (écriture syllabique japonaise).
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Et quand je pense qu'il me reste encore trois tomes à découvrir, je suis assez ravie.