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3.33/5 (sur 175 notes)

Nationalité : Slovénie
Né(e) à : Ljubljana , le 31/05/1954
Biographie :

Brina Svit est née le 31 mai 1954 à Ljubljana (Slovénie) où elle a suivi des études de français et de littérature comparée.

Journaliste pour la presse slovène, traductrice, réalisatrice de trois court-métrages (Nikola, 1989, avec Brigitte Fontaine; Le Balcon, 1990, avec Anémone; De Jeanne à Zerline, avec et sur Jeanne Moreau), auteur de pièces radiophoniques pour France Culture (Entré dans ma vie par la fenêtre et Institutrice au fond du puits), elle vit à Paris depuis 1980 avec son mari et ses deux enfants.

Brina Svit est l'auteure de sept romans, dont cinq publiés en France, les trois derniers étant directement écrits en langue française: April (1984), Navadna razmerja (avec Peter Kolsek, 1998), Con brio (Gallimard, 1999), Mort d'une prima donna slovène (Gallimard, 2001), Moreno (Gallimard, 2003), Un cœur de trop (Gallimard, 2006) et Coco Dias ou la Porte Dorée (Gallimard, 2007). Son œuvre est traduite dans de nombreux pays européens.
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Source : /www.republique-des-lettres.fr
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Un monde de livres : Josyane Savigneau recoit Brina Svit, Amaury Da Cunha et Samuel Doux sur RCJ


Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Au fond, ce qu'on supporte mal, dans l'amitié, comme dans l'amour, mais d'une manière générale dans la vie, c'est l'impermanence des choses. Une amitié qui s'achève nous prouve que rien en ce monde n'est éternel, que tout ce que nous entreprenons, espérons, désirons, se transforme, se fane, puis disparaît. Toute rupture, me semble-t-il, nous rappelle cela, d'où le ressentiment qu'on a pour ceux qui nous ont lâchés!
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....je ne ressemble pas à mon frère..., tu peux me croire. Il est dentiste. Il travaille comme un fou pour rembourser le crédit de son cabinet. Il est parti en vacances avec sa femme et ses deux enfants. Ils ont loué une maison en Bretagne, la même depuis des années, et vont se dorer à la plage du matin au soir. Je ne crois pas qu’il soit très heureux dans sa vie. En tout cas, il ne se pose pas la question de cette façon. Disons que ce n’est pas dans ses priorités.
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Tout ce qui ne va pas comme il veut, c’est certainement à cause de moi. Ça doit être bien commode d’avoir un père comme moi.
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.......pendant ses premières années à Buenos Aires, où elle ne faisait que ça : aller d’une milonga à l’autre, sentir son cœur bondir en reconnaissant la musique au loin, monter en toute hâte les marches comme à El Beso, s’asseoir dans la pénombre, regarder les visages, passer de l’un à l’autre pour se mettre dans le jeu de la mirada et du cabeceo, un jeu excitant, cruel et indulgent à la fois où personne ne perd la face, il suffit de baisser le regard si on ne veut pas danser avec quelqu’un, puis s’attarder sur celui qu’on choisit pour la nouvelle tanda, série de quatre tangos, interprétée par le même orchestre, parce qu’on ne danse pas pareil sur un Biagi, un Di Sarli, un Fresedo, un Troilo ou un Pugliese… attendre que le danseur réponde par un petit mouvement de tête, à peine perceptible, pour dire que oui, il veut bien, bien sûr, qu’il se lève et qu’ils se retrouvent sur la piste, qu’ils s’enlacent, que leurs corps se reconnaissent, s’emboîtent, qu’ils se glissent dans la musique et qu’il n’y a plus de temps, il n’y a que des instants, des instants uniques qu’on n’oublie pas.
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Depuis combien de temps ne se sont-elles pas retrouvées toutes les deux comme ce matin ? Simone et Lila, Lila et Simone, comme à la belle époque de la rue de Rennes... Les reines de la rue de Rennes. Leurs longs petits déjeuners à deux. Leurs thés, cafés, confitures... Croissants le dimanche ou un autre jour... Fleurs de temps en temps... La musique, toujours... Les histoires de train de Lila... Elle avait toujours quelque chose à raconter. Comme Simone avait toujours quelque chose à montrer. Ses dernières inventions, derniers dessins, dernières photos...
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Alors essaie de t'endormir, Lisbeth.
Vas-y.
Ferme les yeux, alourdis tes paupières, compte les moutons.
Fais un effort, il y a quand même pire qu'essayer de s'endormir.
Une demi-heure, une petite demi-heure, pas plus.
Ce sera assez. Assez pour récupérer. Assez pour faire une coupure, créi render une discontinuité, le sentiment de recommencer. C'est ce qui rend la vie supportable, la nuit, le sommeil, l'oubli. C'est ce qui fait qu'on peut continuer, tu le sais bien.
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Elle, Lizbeth, une femme en crise, sur une île en crise. C'est ça? Oui, ça doit être ça. Mais c'était quand? C'était au début de la nuit, c'est-à-dire il y a longtemps.
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Je le déteste. Je le déteste, parce que je finis par me lever et de le suivre sur la piste. Je le déteste parce qu'il n'attend pas que je pose mon bras sur son épaule, mais qu'il le fait lui : il prend ma main gauche et la fait glisser doucement, très doucement sur son cou. Je le déteste parce que je comprends qu'au bout de quelques secondes, que ses bras sont faits pour moi et les miens pour lui. Je le déteste parce que je sens que mon corps se met à écouter le sien comme si c'était le mien. Je le déteste parce que je sais d'avance que je vais l'aimer.
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Une nouvelle devinette dans mon courrier, moins bucolique que la précédente.

Qui a écrit : Tout progrès dans l'agriculture capitaliste est non seulement un progrès dans l'art de piller le sol. Tout progrès dans l'accroissement de sa fertilité pour un laps de temps donné est en même temps un progrès de la ruine des sources durable de cette fertilité.

je te donne un indice : un philosophe allemand de la lutte des classes, et ce en 1867. Tu donnes ta langue au chat ? (page 48-49)
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Elle jette un autre coup d'œil sur le paysage autour d'elle. Mais ce n'est pas un paysage. Il n'y a pas d'arbres, pas de champs, pas de maisons… Il n'y a rien. On dirait la lune, ce chaos volcanique à perte de vue, cette étendue noire recouverte çà et là d'une mince couche de neige. Pourtant c'est bien elle qui a voulu venir ici. Il fera froid et la nuit sera longue. Si déjà il faut qu'elle paie, autant que ça dure le plus longtemps possible. "Ce sera à Reykjavík", lui a-t-elle dit, il y a une semaine exactement, à Buenos Aires, sur le trottoir de l'avenue Scalabrini Ortiz, à quatre heures et demie du matin. Le jour commençait à se lever, et la canicule était toujours aussi humide et oppressante. Elle sentait une rigole de sueur couler sur son cou et entre ses seins. "C'est quel hôtel, Reykjavík ?" a-t-il demandé. Elle a détourné la tête pour qu'il ne voie pas le sourire moqueur au coin de sa bouche. "Ce n'est pas un hôtel, c'est une ville. Une ville loin d'ici. Je t'enverrai ton billet d'avion."
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