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4,14

sur 1938 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo, puis à Nagasaki.

Un roman très court et qui pourtant réussi à traiter de la bombe atomique de Nagasaki, de l'adultère, des coutumes sur les mariages au Japon. L'écriture est simple , limpide et j'ai passé un bon moment à la lecture de ce très beau roman.

Challenge Multi-Défis
Challenge riquiqui
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Le premier de la première pentalogie de cet auteur chroniqué dans Télérama au printemps et recommandé plus récemment par Catherine V (évidemment !). Belle découverte, belle écriture qui m'a rappelé La papeterie Tsubaki (Ito Ogawa) lu récemment, en mieux (mieux traduit ?). Envie de lire la suite, de collectionner ces petits livres précieux comme des kokeshi.
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Namiko est une mère de famille endeuillée par le décès de sa mère, Yukiko. Peu avant son départ vers l'au-delà, cette dernière confie à son petit-fils ses états d'âme sur la guerre de 39-45 (principalement sur le bombardement de Nagasaki) et rédige en secret deux lettres : une pour sa fille et une autre à l'attention d'un illustre inconnu.

Entre faits historiques et roman, Aki Shimazaki révèle avec ce premier tome un environnement japonais dans lequel évoluent des personnages lambdas, emplis de secrets et qui appréhendent le passé, le présent et le futur avec perspicacité et humilité. L'écriture glisse sans fioriture, avec simplicité et accessibilité sans pour autant qu'elle en paraisse enfantine. Tel le style japonais, beaucoup de pudeur et de force se dégagent de ce roman de vie qui dénonce délicatement certaines traditions japonaises. "Tsubaki", qui est la traduction japonaise de Camélia, cette fleur originaire d'Asie orientale, symbole de l'amour éternel de la passion ou encore de la loyauté, n'est pas un roman qui transporte le lecteur dans une aventure rocambolesque mais il s'insinue dans son esprit avec douceur. On en ressort intrigué et, paradoxalement au regard des éléments parfois dramatiques du récit, apaisé par cette écriture vive et directe.

En définitive, Tsubaki reste un roman profond qui promet encore de profonds secrets.
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un peu plus de cent pages qui se lisent très bien, c'est un livre rempli de délicatesse, traitant sur la seconde guerre mondiale, sur les conséquences de certains choix, sur l'adultère, sur la mort, sur Nagasaki, sur l'héritage au sens large, bref un livre que l'on ne sait fermer avant d'arriver à la fin.
C'est un livre très surprenant que je conseille vivement.

Un très beau livre.
À lire.
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Je retrouve avec plaisir la plume si délicate d'Aki Shimazaki dans cette pentalogie, ayant particulièrement apprécié l'ombre du chardon je continue de découvrir l'auteure.

Ici encore l'accent est mis sur les traditions et le rôle de la femme japonaise dans la famille et la société.
Un secret de famille est au coeur de ce volume.
Je n'ai pas retrouvé l'aspect contemplatif dans la narration ni les belles descriptions des paysages, le sujet s'y prêtant surement moins car le récit porte plus sur la période de la seconde guerre.
Une courte lecture qui ne m'a pas permis de rentrer complètement dans l'histoire même si la lecture reste très plaisante.
Je lirais cependant avec plaisir les autres tomes.
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Ce premier volet (sur 5) consacré à Yukiko, survivante du bombardement sur Nagasaki, Aki Shimazaki, ouvre une saga familiale originale. Avec un style naïf et une narration relativement froide, cette autrice japonaise qui a fait le choix d'écrire directement en français met pourtant en place une histoire qui prend aux tripes et des personnages profonds, en proie à leurs émotions. 114 pages d'un court récit qui laisse certaines zones d'ombre. Celles-ci seront certainement comblées par les tomes suivants puisque chacun met un personnage différent en son coeur pour transmettre son point de vue et ainsi livrer un tableau plus complet.
Le meilleur indicateur ? Je viens de commander le coffret de l'intégrale !!
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Peu après le décès de sa mère, une femme reçoit de son avocat deux lettres, la première lui est destinée, l'autre l'est à un inconnu, à ceci près qu'il s'agirait du demi-frère de sa mère défunte. Or sa mère ne l'a jamais évoqué. Les parents de cette femme sont morts tragiquement, le père lors du bombardement de Nagasaki et sa mère des suites de ce bombardement.
Ce court roman est dense, d'une écriture sèche, sans fioritures, et, surprise, voulant voir le nom du traducteur, est écrit en français.
Cette histoire est captivante, inattendue, et éclaire sur cette période très difficile pour le peuple japonais. Beaucoup d'efforts ont été exigés pendant la seconde guerre mondiale à des gens affamés la plupart du temps.
Les traditions sont bien évoquées aussi, le poids de la famille qui entrave les relations amoureuses, la toute puissance de l'homme.
Ce premier volet d'une série nommée « Le poids des secrets » est tout à fait évocateur. Quels sont les autres secrets ? de quel ordre ?
Envie de lire les autres opus ...

Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Très chouette découverte que ce premier tome d'une série de 5, qui raconte les secrets d'une famille japonaise pendant la seconde guerre mondiale, et dont certains des protagonistes ont vécu (survécu) à la bombe de Nagasaki.
Le récit est court, la langue est belle et directe, les mots sont simples mais puissants. Bref j'ai beaucoup aimé et j'attends de lire le deuxième tome avec impatience puisque l'originalité de cette série est d'avoir le point de vue des différents protagonistes à travers chacun des tomes.
La suite au prochain épisode !

CHALLENGE ABC 2020-2021 ; CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020 ; CHALLENGES PAVÉS
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En débutant cette saga, j'ai senti la joie m'envahir. Comme après une attente trop longue avant un événement heureux. Je savais que cette lecture allait m'apporter un moment de bonheur.

La littérature japonaise a cette facilité à nous parler des événements graves qui ont eu lieu dans leur pays, mais en y apportant la dose de douceur nécessaire pour apaiser les mots. Dans ce premier tome, on se retrouve plongé dans une famille qui a connu l'horreur de la guerre et les pertes liées à la bombe nucléaire. On nous retrace les villages dévastés, l'horreur, l'attente, la recherche des êtres chers, pour finir par la perte d'une ou de plusieurs connaissances. Dans les décombres de la guerre, cette famille a survécu et à su se construire à l'image de son pays qui a su se relever malgré tout cela.

Mais on nous présente une famille écorchée, rongée par des secrets familiaux qui pourraient bien tous les détruire de façon bien plus tragique que la guerre elle-même. Ce récit nous montre la réalité de cette guerre : de nombreuses vies innocentes détruites pour montrer la suprématie d'un pays. Tout perdre en si peu de temps, ne rien pouvoir sauver et devoir avancer coute que coute pour soi, sa famille, ses enfants et son pays.

On va rentrer dans les secrets de cette famille, tout en touchant à toutes les horreurs de cette guerre. Une mère de famille, a l'approche de la mort, tente de se libérer en révélant son lourd passé. Mais comment accepter tout cela ? Comment vivre après en connaissant cette vérité ? C'est avec la douceur de sa plume que l'auteure nous apporte une réflexion intelligente sur la place des secrets au sein d'une famille, sur l'importance de les révéler ou de les enterrer à tout jamais.

Je suis complètement subjuguée par la finesse de cette auteure. Ce roman révèle bien des mystères, entre romance et récit historique on nous dresse un japon dévasté qui tente de se remettre de tous ses morts. A travers cette saga familiale, on va commencer à se demander si des secrets ne peuvent pas être bien plus graves que la guerre.
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Ce livre fait partie d'une série qui porte le titre général "Le poids des secrets", qui semble pleinement justifié. Aki Shimizaki a une manière de raconter ses histoires très particulière. Elle pratique la concision, sa phrase est simple, l'intrigue évite toute diversion, le ton reste presque serein même quand le récit a des accents graves. L'action de ce très bref roman se passe au Japon, plus particulièrement à Nagasaki. Avec en arrière-plan la seconde guerre mondiale, la narratrice se remémore son enfance. Elle raconte l'histoire d'une grave tromperie qui l'a tourmentée et qui l'a conduite à prendre une étonnante initiative, précisément le jour où la bombe atomique a explosé sur sa ville. Mais je ne dois pas en dire plus sur ce sujet, pour éviter de le déflorer. Quoi qu'il en soit, à mon avis ce récit à la fois beau et surprenant vaut vraiment la peine d'être lu.
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