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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une fois, un très bon livre! Il met en avant plan le tremblement de terre du Kantō de 1923 qui détruisit nombreux bâtiments de plusieurs villes de Honshū, l'île principale du Japon et tua des milliers de personnes. Tokyo subit de graves incendies et des violences innommables. Des rumeurs sans fondement accusèrent les Coréens de piller et de contaminer les puits. Ce roman est rempli d'histoires très touchantes et de bons sentiments malgré les atrocités vécues par les immigrants coréens. La jeune Yonhi, qui sera Mariko la mère de Yukio revisite son enfance et affronte son passé depuis l'orphelinat jusqu'à la fosse commune de sa vie déclinante.
L'hirondelle « Tsubame » et le père Tsubame sont les deux représentants de la liberté pour Mariko car quelle liberté est possible pour une petite coréenne dans ces années où tant de braves gens sont morts inutilement. Ce roman est tellement sobre et bien construit, on sent le poids des secrets. Vivement la suite!
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Une fois commencé ce petit livre de 85 pages, je me suis aperçu qu'il était le Tome 3 d'une série de cinq qui s'intitule "le poids des secrets".
Il m'a immédiatement plu j'ai donc poursuivi ma lecture en me disant qu'il pouvait sans doute être lu indépendamment des autres.
Ce fut le cas.
J'ai vraiment apprécié cette histoire qui m'a beaucoup touché et me conforte dans cette empathie que j'ai pour toutes ces personnes, qui de par le monde, sont arrachés à leur pays à cause des conflits.
J'étais avec Yonhi et sa maman sur la colline aux gentianes et je m'imaginais aisément leur envie d'évasion et de retour aux sources où le bonheur n'était pas un vain mot.
Tout est raconté simplement avec les mots justes et une certaine sérénité , un fatalisme rempli d'espoir et de courage.
C'est beau, c'est émouvant et tellement "aérien" comme un vol d'hirondelle.

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Avec le tome 3 nous poursuivons la connaissance de la famille du petit garçon, en l'occurrence, nous allons découvrir les origines de sa mère.
Ici encore, l'auteur nous fait part d'une grande page d'histoire, notamment les rapports entre le Japon et la Corée, et aussi une terrible catastrophe naturelle qui fut un prétexte pour faire disparaitre une part de la population coréenne.
C'est vraiment intéressant de découvrir l'Histoire de ce pays par le biais de ces petits romans, fort agréable à lire. Et la construction originale, nous pousse à soulever le voile de plus en plus afin de connaitre le coeur de ces fâcheux destins provoqués tant par la situation indépendante des personnages que par les us et coutumes de cette époque.
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Troisième opus où l'on suit le parcours de la mère de Yukio, Mariko. Contrainte de dissimuler toute sa vie son origine pour le bien-être de sa famille. Discrète, comme son fils, secrète, on découvre une femme délicate et un brin mélancolique. On découvre les relations entre Japonais et Coréens en ces temps troublés, les moeurs japonaises dans leurs rapports à l'étranger et la place marginale de la religion catholique au Japon.
Encore un tome passionnant où l'on en apprend plus sur les origines de Mariko et l'ascendance de Yukio. le style coule toujours de lui-même et les descriptions ont toujours un bel accent poétique et floral. La nature a une jolie place dans ces pages. Mélancolique et dans le même temps plein d'espoir de renouveau. Une hirondelle ne fait pas le printemps, deux en revanche...
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Tsubame ou hirondelle, à la fois l'oiseau qui marque les saisons, le retour et aussi la silhouette d'un personnage mystérieux. Toutes ces métaphores, pour nous amener à nous interroger sur les personnages des deux premiers livres, qui est qui, pourquoi, comment ? Loin du livre policier, je le lis comme une enquête, j'adore la généalogie et ici j'y trouve la même quête, la recherche d'identité parfois balayée par la réalité. J'aime me poser des questions, où est le vrai, le faux, qu'est-ce qu'on nous cache et pourquoi. En prime d'intérêt, il y a l'identité japonaise refusée aux étrangers et surtout aux coréens, massacrés, témoignage puissant. Vite au suivant !
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Aki Shimazake plonge dans l'histoire douloureuse du Japon, le tremblement terrible de 1923, certes, mais surtout, aussi le lien haineux avec les Coréens. Elle met à plat cette honte qu'elle porte, mais avec sa plume soyeuse, douce, qui est capable de tracer les pires atrocités commises par ses congénères. Et ce contraste entre sa plume et les horreurs décrites, renforce l'abominable. Point de pathos. Point de mélodrame. Juste la pointe de l'écrivain. Et Tsubamé nous mène sur le chemin de la recherche de l'identité. Là où, occidentale, j'étais persuadée que la question de l'identité ne concernait pas du tout les Japonais, qu'ils étaient sûrs d'eux-mêmes. Aki avec toute sa délicatesse et sa subtilité raconte sans faire leçon d'histoire, toute une histoire. Magnifique.
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Troisième volet de la pentalogie Le Poids des secrets. Cette fois-ci, c'est au tremblement de terre du 1er septembre 1923 que nous sommes conviés, à travers Mariko, la mère de Yukio, qui voit sa propre mère disparaître à jamais, partie à la recherche de son frère après avoir confié sa fille aux soins d'un prêtre de sa connaissance. Ce séisme donna lieu à de tragiques événements. Des Coréens venus s'établir au Japon suite à l'occupation de la Corée par le Japon, ont été exécutés par des milices populaires, la rumeur circulant qu'ils profitaient de la catastrophe pour allumer des incendies et empoisonner des puits. Il s'agit d'événements que je ne connaissais pas; une belle façon de s'initier à l'histoire de ce pays.
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Yonhi Kim vit à Tokyo avec sa mère et son oncle, tous deux venus de Corée, pour des raisons que la petite fille ne connait pas.
A la suite du terrible tremblement de terre (Kanto-daïshinsaï) qui a dévasté le Kanto le 1er septembre 1923, et fait plus de 140 000 morts et disparus, sa mère a fui le village pour protéger sa fille des émeutes contre leur communauté qui ont entrainé la mort de près de 6 000 coréens. Les japonais, en effet, pour justifier leurs crimes, profitent de la panique générale et des incendies liés au séisme, pour accuser les coréens à tort, de mettre le feu aux habitations et d'empoisonner leurs puits.
Sa mère craignant pour la vie de Yonki Kim, âgée de seulement 12 ans, la confie à un prêtre catholique qui va la garder dans son orphelinat bien caché sous son nouveau prénom japonais, Mariko Kanakawa. Mais malgré sa promesse, elle ne reviendra jamais la chercher et la petite fille grandit sans rien savoir sur son passé.
Devenue adulte, Mariko quitte l'orphelinat, devient la mère de Yukio puis se marie avec un chimiste, dont nous avons fait connaissance dans les deux tomes précédents et qui adoptera son fils. Elle a donc échappé au séisme et, avec Yukio, à la bombe atomique. Elle est aujourd'hui grand-mère de trois petits-enfants (seize, quinze et sept ans). Devenue veuve à présent, elle vit avec son fils et sa petite famille.
Lorsque Mariko était sur le point se marier, le prêtre, surnommé Monsieur Tsubame par les enfants de l'orphelinat (d'où le titre du livre), lui avait remis en main propre le journal intime écrit par sa mère. Il est écrit en coréen, langue que Mariko ne parle pas et ne comprend pas. Mariko ne s'est jamais séparé de ce journal. Au moment de l'explosion de la bombe atomique, elle a quitté la maison en l'emportant avec elle. Il était le seul moyen pour elle d'en apprendre davantage sur ses origines, et de pouvoir comprendre un jour pourquoi sa mère et son oncle avaient été obligé de quitter la Corée, puis pourquoi sa mère n'est jamais revenue la chercher à l'orphelinat, comme elle l'avait promis...
Des années après, le destin va lui permettre d'apprendre enfin le secret de ses origines et qui est son vrai père.
Bien entendu, je vous laisse le découvrir sans en dire plus.

Dans "Tsubame" qui veut dire "hirondelle", il est bien entendu question de ces oiseaux qui reviennent chaque année au même endroit pour réparer leur nid et rebâtir une nouvelle nichée. Nous allons en apprendre davantage sur les liens qui unissent les différents protagonistes dont nous avons fait connaissance dans les tomes précédents.
C'est au tour de Mariko, la mère de Yukio qui était le personnage principal dans le tome 2, de prendre la parole pour nous raconter son enfance et nous parler de ses origines coréennes. C'est un personnage que j'avais aimé découvrir dans les tomes précédents et que j'ai trouvé très digne dans celui-ci.
En parallèle, le lecteur continue à explorer l'Histoire du Japon au début du XXe siècle avec le massacre des coréens qui a suivi le séisme de 1926, une période très noire que je ne connaissais pas, effrayante quand on réalise la portée de la rumeur. Les Coréens, (les zaïnichi) avaient été obligés de quitter leur pays pour trouver du travail au Japon, suite à l'invasion japonaise qui était cause de sa ruine économique. Mais par la suite, ils seront victimes de discriminations constantes et de persécutions, obligeant des familles entières à cacher leur identité pour survivre dignement. C'est une des raisons pour lesquelles Mariko cachera ses origines à son mari, à son fils, et par ricochet à ses petits-enfants, pensant ainsi ne pas nuire à leur avenir professionnel. Elle vivra donc toute sa vie avec ce lourd secret.
Mais malgré les drames vécus par la famille, c'est un livre qui nous parle aussi de la nature en particulier des fleurs dont le camélia, Tsubaki en japonais, qui est aussi le prénom de la petite-fille, les myosotis, la colline aux gentianes, mais aussi des hirondelles que le prêtre aimait tant redécouvrir au printemps et observer en train de faire leur nid.
Cet opus est comme les précédents, un livre court mais intense. L'écriture est toujours aussi poétique, pudique et émouvante. Une pentalogie à suivre donc...que vous la lisiez dans le désordre ou pas, les différentes pièces du puzzle s'assembleront pas à pas.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Libre comme une hirondelle, tsubame en japonais. Libre, à l'aube de sa vie, Yonhi/Mariko ne l'est pas vraiment. Elle est en effet prisonnière de son passé coréen qu'elle n'a avoué à personne. Il faut dire qu'au moment du tremblement de terre, en 1923, il était préférable de cacher son origine coréenne. A cette époque, Yonhi, âgée de 12 ans, est confiée par sa mère à un prêtre européen. Elle promet à cette dernière de revenir la chercher avec son oncle. Malheureusement, des évènements autrement que prévu l'en empêchent. Des année plus tard, alors qu'elle est grand-mère, elle découvre le secret de l'identité de son père.
A travers ce troisième volet du Poids des secrets, Aki Shimazaki évoque la triste réalité des liens entre le Japon et la Corée en 1923 et pendant la seconde guerre mondiale.
Captivant.
Sur ce thème, j'ai pensé au roman Filles de la mer de Mary Lynn Bracht
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Un autre sublime volet à cette série. Nous découvrons dans celui-ci, un peu plus en détails, la vie de la mère de Yukio. Une enfance remplie de tragédies qui modifieront à jamais sa trajectoire. Un roman tout en subtilité, tout en simplicité. Un très beau roman.
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