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Citations sur Le poids des secrets, tome 4 : Wasurenagusa (84)

Je vois son visage de près. Sa peau toute blanche et soyeuse. Ses grands yeux. Ses paupières un peu épaisses. De longs cils. Des petites lèvres rouges et rondes. C'est un visage beau et attirant, mais je lui trouve une expression profondément triste.
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Au moyen âge, un chevalier se promenait avec sa belle au bord du Danube. Il s’appelait Rudolf et elle, Berta. La fille aperçu sur la rive de petites fleurs bleues et elle voulu les avoir. Rudolf descendit. En les cueillant, il tomba dans le courant rapide. Desepéré il se débattit, mais en vain. Berta paniqua. Il cria, en lançant les fleurs vers elle : « Ne m’oublie pas ! » et il disparut dans l’eau…

( Je compléterais volontier la petite histoire par cette constatation: Forget me not, viergiss mein nicht, Wasurenagusa, Niezabudoka, n o me olvides, nontiscordardime, niezapominajki et en français…. Myosotis)
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Je ne croyais pas que nous puissions comprendre la notion de Dieu absolu, de contrat avec lui, et l'idée que Jésus soit né d'une vierge. (p. 27)
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Il n’y a qu’à accepter la réalité et la différence de chacun.
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— C’est incroyable d’avoir une si vieille famille impériale, la plus vieille du monde. Nous avons maintenant le cent vingt-cinquième empereur !
— Pourtant, dis-je, il ne sera pas facile à l’avenir de garder seulement la lignée paternelle. C’est à cause du Code de la famille impériale appliqué à l’ère de Meiji et après la guerre. De fait, huit héritières ont régné entre l’époque d’Asuka et d’Édo.
— Vous avez raison. C’est pour cela que jusqu’à l’époque de Taïshô, l’héritier dont la femme était inféconde ou qui n’avait que des filles pouvait avoir des concubines afin d’avoir des garçons. Mais cette coutume ne se pratique plus maintenant.
— Alors, dis-je, on devrait modifier le Code pour que la femme puisse devenir héritière.
— Très bien, répond-il.
Son regard est fixé sur les pièces. Je continue :
— Si l’on attache de l’importance à la continuité de la lignée paternelle ou maternelle, il faudra considérer toutes les possibilités de faire des enfants. Par exemple, la femme dont le mari est stérile pourrait avoir des concubins.
Monsieur Nakamura me regarde, interloqué :
— Quoi ? Qu’est-ce que vous avez dit ?
— Des concubins pour les femmes. Pourquoi pas ? Ce n’est pas seulement les femmes qui sont infécondes. Les hommes peuvent l’être, et parfois les deux.
— Je ne suis pas certain que je pourrais me faire à cette idée, même dans le cas où je serais stérile. J’aimerais mieux ne pas avoir d’enfant que de voir ma femme coucher avec quelqu’un d’autre.
Il a l’air embarrassé. Je dis :
— Moi aussi. Les hommes sont vraiment égoïstes.
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— On n’oublie jamais les paroles gentilles de quiconque. (…)
« On n’oublie jamais les paroles méchantes de quiconque non plus. »
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Trois ans passèrent sans enfant. « Mariée à un héritier, la femme qui ne peut faire d’enfant en trois ans doit quitter la famille. » Ma mère me rappela cet usage traditionnel et lança un jour à ma femme : « C’est votre faute, l’infécondité ! » Mon père me suggéra une maîtresse en ajoutant : « Tu pourrais garder ta femme. » Je refusai. Satoko ne supporta plus les pressions exercées par mes parents et me dit : « Je voudrais vivre ailleurs. » Je comprenais son désir. Pourtant, je n’osais pas lui répondre que je le souhaitais aussi. « Je suis héritier, dis-je. Je ne peux abandonner ni ma maison ni mes parents. » Alors elle décida de partir.
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il leur a dit simplement : " il ne faut pas retenir ceux qui veulent partir" (p. 112)
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Il pleut tous les jours. C'est la saison des pluies. Je vais au laboratoire à pied. En marchant, je vois partout des hortensias en fleurs. Je m'arrête et les regarde émerveillé par la beauté de toutes ces couleurs vives. Lorsque je trouve un escargot entre des feuilles, je me souviens de mon enfance passée avec Sono. Je lui rendais visite après l'école. Dans son petit jardin, je cherchais des escargots et les mettais dans une bouteille avec des feuilles mouillées. Je me plaisais à observer ces petites bêtes. Je me demande "où est Sono maintenant?".
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Sono est la seule personne avec qui je puisse parler de ma situation compliquée : ma responsabilité d'héritier, ma stérilité, ma rencontre avec une orpheline qui a un fils naturel, ma difficulté à convaincre mes parents. Sono me manque.
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