Maïmaï

Je suis ravie que la parole ait été donnée à Tarô dans ce dernier volet de la pentalogie "L'ombre du chardon". Je l'avais deviné, ou tout du moins j'espérais que nous nous concentrions sur ce personnage dans maïmaï.
Mais quelle histoire terrible, tout ces non-dits, ces secrets qui sont pourtant déterminants !
Toujours et toujours cette douceur et cette beauté des mots qui rendent l'écriture d'Aki Shimazaki si particulière, nous ne pouvons plus nous en passer une fois que nous y avons goûté. Cette dame a beaucoup de talent et réussit toujours à nous parler de choses terribles avec beaucoup de délicatesse. Et c'est cela qui fait la puissance et l'essence même de ses romans. Bravo !

Dans ce cinquième volet, on rentre dans une histoire dont on devine la fin dramatique, évidemment, car on se souvient bien des personnages d' »Azami » et d' »Hozuki ». C'est dans un nouveau secret de famille que nous plonge Aki Shimazaki.

Ici la langue est moins poétique, plus « sèche » sans fioriture. Les phrases sont courtes, s'enchaînent sur un mode un peu répétitif. J'ai été moins touchée par l'écriture que dans les autres volumes.

En revanche, ce qui m'a intéressée, et dont je ne soupçonnais pas l'importance, c'est la xénophobie de la société japonaise. J'ai découvert qu'on parlait de « half » lorsqu'une personne était métisse. Comme dans ses autres romans, l'auteure aborde le poids de la tradition dans la vie quotidienne : mariages arrangés, poids des convenances, de l'origine sociale ou raciale… C'est terrible.

maïmaï se termine sur un avenir qu'on imagine assez triste pour Tarô.
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Les mots enlacés poétiquement les uns aux autres suscitent plus que le plaisir, un émerveillement devant un texte bien ficelé. Aki Shimazaki transporte le lecteur dans un univers tout quotidien, tout simple, derrière lequel se construit une relation amoureuse unique. La symbolique de l'escargot, maïmaï, soutient le rythme tendre de cette nouvelle. Tarô, sourd et muet, cherche à mieux comprendre certains détails de son histoire familiale; il découvrira certains mystères qui en expliquent les omissions. Les personnages sont bien campés et concourent à donner au récit, outre la crédibilité, un enchaînement serein des intrigues. Cette auteure montréalaise maitrise l'art d'une prose toute poétique.

J'aime beaucoup l'écriture minimaliste d'Aki Shimazaki, les petits symboles qu'elle distille au compte-gouttes et qui poétisent le récit. Elle nous invite en beauté dans l'âme japonaise. Elle nous offre un monde de douceur. Elle va à l'essentiel, sans fioriture inutiles. Ses livres sont courts.
De temps en temps, ce genre de livre fait du bien, à contre-courant.

Dans ce dernier tome, l'auteure retrouve la famille du deuxième tome quelques années après les événements de ce dernier. Elle nous offre une jolie conclusion à cette pentalogie centrée autour d'Azami (la personne et son allégorie). Cette auteure est une valeur sûre de la littérature japonaise.

Lu en 2020. Ce volume clôt la pentalogie (mais les 5 tomes peuvent se lire tout à fait indépendamment).
Il s'agit ici d'un beau récit de quête d'identité (secret de famille), qui parle de pureté et d'honnêteté des sentiments, d'amour retrouvé, de deuil, d'hommage, de maternité, de handicap, de pardon et de confiance... Un plaisir renouvelé à chaque fois de retrouver l'univers de l'auteure, son écriture sans fioriture allant à l'essentiel et touchant directement l'âme !

Un court récit où il se passe plein de choses.
Entre le décès de sa mère, ses sentiments amoureux, sa carrière professionnelle, Tarô découvre les petits et grands secrets de sa mère. Des choix à faire, garder ses secrets ou les partager. Un roman très doux.

maïmaï, c'est le hasard d'une rencontre au détour d'un rayon nouveautés d'une librairie …

C'est un achat qui date de l'année dernière qui ressurgit par une envie de littérature japonaise souvent si douce en cette période si difficile.

Mon résumé.

Avec l'aide de sa mère Bâchan, Mitsuko tient, depuis toujours, une petite librairie japonaise bien connue de tous.

Mais la libraire décède soudainement léguant sa boutique à son unique fils, Tarô, jeune peintre sourd et muet. Soutenu par sa grand-mère, celui-ci va transformer le lieu en galerie de peintures et ainsi faire perdurer le petit commerce familial.

Devant sa vitrine, il croisera de nouveau la route de Hanako, cette amie d'enfance venue lui présenter ses condoléances. Malgré la différence du jeune homme, tous les deux tomberont éperdument amoureux l'un de l'autre.

Seulement, l'ancienne librairie n'a pas encore livré tous ces secrets.

Et si sa mère n'était pas vraiment celle qu'elle disait être à son fils ? Si ce lieu détenait en réalité les clés de durs secrets de famille ? Ce n'est pas uniquement à son histoire et à ses vraies racines que Tarô devra faire face, c'est aussi à son présent et à son amour pour Hanako que le passé va inévitablement remettre en cause.

Mon ressenti sur cette lecture.

Bienvenu dans la délicatesse, la poésie, la douceur d'un écrit pure tradition japonaise. A chaque fois, ce genre de littérature me fait le même effet : une pause, une bulle hors du temps, un cocon, une protection « tout va bien, ne t'en fait pas ». Et pourtant, tout ne va pas bien pour Tarô, notre héros sourd et muet. A peine vient-il de perdre sa mère, qu'il doit prendre la décision de regagner la maison familiale dont il vient d'hériter et dans laquelle vit déjà sa grand-mère.

Le but ?

Transformer la vieille librairie en galerie de peinture. Sauvegarder la tradition familiale en y imprimant une part de soi. C'est magnifique, non ? Pourtant, ce cadre idyllique va vite être assombri car cette partie de soi et tout le reste va être totalement ébranlé au fur et à mesure que vont resurgir les secrets enfouis du passé.

L'écriture est belle et nous emporte facilement avec elle. Je ne connaissais pas cette auteure et c'est donc une belle découverte. Certes, j'ai vu venir très tôt la finalité de l'histoire ; on comprend très vite où cela nous mène. Mais, on se laisse glisser, tellement c'est criant de calme et de sérénité.
La suite sur : www.placedesbouquins.com

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Premier livre lu de cet auteur, belle découverte
Un livre simple sur les secrets d' une histoire familiale au Japon. C'est les origines de Taro que l' on découvre suite au décès brutal de sa mère.
Belle écriture sans détail qui va à l' essentiel, lecture fluide
J'ai aimé la tendresse des personnages, tout particulièrement la grand-mère Bachan.
J'ai apprécié le style et je vais lire un autre livre de l' auteur..

Roman délicat et touchant. Un jeune homme japonais perd sa mère et revient vivre dans la maison maternelle avec sa grand mère. Il retrouve une amie d'enfance qu'il n'a jamais oubliée. Peu à peu, il découvre la vérité sur ses origines...