Première lecture dans la collection «Babel » de la maison d'édition
Actes Sud et un avis plutôt mitigé.
Bânzo Toda est porté disparu en Sibérie depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Vingt-cinq ans après, son fils, Tsuyoshi Toda, découvre que son père vit en fait dans une ville proche de la leur depuis toutes ces années. Pourquoi avoir caché son existence à sa famille pendant tant d'années ? Quelles sont les raisons de ce long silence ?
Hormis la quatrième de couverture alléchante (mais trop révélatrice de l'intrigue à mon goût), la première de couverture est vraiment artistique, voire poétique. Une illustration que l'on comprendra bien vite dans le roman…
Pourquoi ai-je un avis mitigé ? Malgré la simplicité du récit, les émotions diverses que j'ai pu ressentir en parcourant les pages et sa brièveté, quelques petites choses m'ont dérangée.
Tout d'abord, dés le début du roman, j'ai été perturbée ! On représente un petit garçon de 3 ans comme un adulte accompli qui pose des questions élaborées comme : « Je sais que ton père était contremaitre d'une entreprise de travaux publics, mais comment était-il ? ». Pour un enfant de 3 ans, on s'attend plus à : « Il faisait quoi ton papa ? ». Mais ce qui m'a surtout dérangée c'est que, quelques pages plus loin, le petit garçon de 3 ans devient un jeune adolescent de 13 ans. Si, si, j'ai relu au moins 3 fois pour voir si mes yeux ne me jouaient pas des tours. Est-ce une faute de frappe ? Un passage omis qui nous aurait expliqué ce brusque changement ? Je pense que je ne le saurais jamais… Sauf si vous le lisez et que vous éclairez ma petite lanterne.
L'explication de l'absence du père n'était pas très claire au début non plus pour ma part (mais bon, je ne peux pas vous en dire plus sur ce coup-là).
Mais ces petites fautes de récit ne m'ont pas empêchée d'apprécier pleinement ma lecture, un bon moment passé dans le train à dévorer ce roman. Comme je le disais plus haut, j'ai ressenti diverses émotions : de la colère contre ce père qui a abandonné sa famille, de la tristesse concernant son récit en Sibérie et de la joie.
On découvre aussi brièvement une autre culture : celle du Japon. Un petit glossaire est même mis à disposition du lecteur désireux de connaître quelques mots en japonais.
La fin, par contre, m'a laissée sur la faim car on sent que le roman n'est pas abouti. On dirait une sorte de fin bâclée…
Je vous conseille quand même ce roman pour un moment de détente et surtout pour vous faire votre avis personnel !
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