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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Belle découverte due au pur hasard de mes flâneries en bibliothèque . Je viens de faire connaissance avec cette auteur japonaise, vivant à Montréal depuis 1991, et parallèlement, j'ai pris connaissance à travers un drame intime et familial d'un épisode méconnu et occulté de l'histoire japonaise....
Lu ce court roman très poignant et captivant, en une soirée. Cette lecture m'a donné envie de découvrir les autres textes de cette auteure.

La disparition du père du narrateur lui pose question, ainsi qu'à sa maman qui espère depuis si longtemps le retour de l'homme qu'elle aime.
Le narrateur finira par apprendre par un ami journaliste que son père est vivant, à proximité géographique de sa famille . le fils s'interroge, ne comprend pas comment ce père si droit, si attaché aux siens les a abandonnés ainsi, sans explication. Il lui téléphonera, le rencontrera, et prendra connaissance d'un évènement violent qui a fait basculer l'existence de son père, au moment où il s'apprêtait à rejoindre enfin son épouse et ses enfants...après les épreuves de la guerre, de la déportation en Sibérie..je n'en dirai pas plus... car l'intensité du récit tient à ce secret, qui aura brisé toute une famille, à cause de la barbarie de l'Histoire...

Dans ce tourbillon de cruautés dues à la guerre, l'amour demeure intact, celui d'une épouse pour un mari qu'elle persiste à rechercher; comme l'admiration d'un fils pour un père qui manque, celui-ci restant un modèle, une référence. Ce fils prend des décisions dans sa vie en imaginant toujours ce que son père aurait choisi de faire dans les mêmes circonstances .

Au milieu de la barbarie, un beau portrait de femme aimante qui croit à l'encontre de tous, que son mari va revenir, même au bout de 25 années d'attente et de recherches... L'espoir, la lumière, l'Amour intacts , indestructibles...qui seront récompensés d'une certaine manière. Un roman intense, sobre et lumineux
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Une histoire dramatique racontée avec beaucoup de sobriété : la guerre, l'après-guerre, les destructions, les prisonniers de guerre, les exodes et les mouvements de population au Japon, Aki Shimazaki raconte tout cela avec retenue et sans s'apitoyer sur son sort. La disparition du père du narrateur changera dramatiquement le cours de sa vie et celle de sa famille dans un pays dévasté par la guerre, mais il s'attache à démontrer qu'au milieu du chaos économique et mental, l'amour demeure intact : belle leçon d'espoir !
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Deuxième volet du cycle 'au coeur du yamato'.
Toujours cette écriture simple remplie de bienveillance. Pourtant, la rudesse n'est pas bannie de ces courts récits. Surtout au sein de celui-ci.
La douceur, le pardon, le questionnement et le recul nécessaire à la reconstruction font toujours de ces textes un bijou de littérature et de pensée nippone.
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Rien de bien nouveau quant au thème de l'histoire. Ce qui donne à ce roman son originalité, c'est son contexte, le Japon des années 70 et le Japon allié de l'Allemagne pendant la guerre. Un pan de l'histoire du Japon qui m'était complètement inconnu est le noeud de l'intrigue : à savoir la déportation en Sibérie, par les Russes, de soldats ou de civils japonais travaillant sur le territoire russe et les mauvaises relations russo-japonaises qui ont empêché leur retour dès la fin de la guerre. J'avoue mon ignorance de l'histoire du Japon et donc mon intérêt pour ce livre qui m'en donne quelques clefs. En outre, l'écriture de Aki Shimazaki est simple, agréable : des phrases courtes qui donnent un rythme et décrivent bien la vie et l'atmosphère japonaises, ou du moins l'idée que j'en ai.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Tsuyoshi Toda a vu son père pour la dernière fois, il y a plus de vingt ans.
Son père, lors de la deuxième guerre mondiale, a été déporté en Sibérie.
Un ami de Tsuyoshi, Kôji a retrouvé sa trace par hasard. Tsuyoshi va essayer de reprendre contact avec son père. Ce dernier vit sous une nouvelle identité. Il a en fait commis un acte qui l'a empêché de reprendre une vie normale et de retrouver sa famille.
C'est un court roman sur la disparition, la perte d'un être cher. C'est aussi une belle histoire d'amour. La mère de Tsuyoshi n'a jamais oublié son mari et persuadée qu'il est toujours en vie, elle l'attend toujours. Même, si atteinte de démence sénile, elle est placée dans une institution spécialisée.
C'est un roman sur la vieillesse, la famille. Tsuyoshi a élevé ses frères et soeurs.
C'est un livre sur un pan de l'histoire peu connu du Japon : la déportation des civils pendant la seconde guerre mondiale et ce qu'il est advenu d'eux à leur retour.
C'est un livre émouvant et fort agréable à lire.
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Première lecture dans la collection «Babel » de la maison d'édition Actes Sud et un avis plutôt mitigé.

Bânzo Toda est porté disparu en Sibérie depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Vingt-cinq ans après, son fils, Tsuyoshi Toda, découvre que son père vit en fait dans une ville proche de la leur depuis toutes ces années. Pourquoi avoir caché son existence à sa famille pendant tant d'années ? Quelles sont les raisons de ce long silence ?

Hormis la quatrième de couverture alléchante (mais trop révélatrice de l'intrigue à mon goût), la première de couverture est vraiment artistique, voire poétique. Une illustration que l'on comprendra bien vite dans le roman…

Pourquoi ai-je un avis mitigé ? Malgré la simplicité du récit, les émotions diverses que j'ai pu ressentir en parcourant les pages et sa brièveté, quelques petites choses m'ont dérangée.
Tout d'abord, dés le début du roman, j'ai été perturbée ! On représente un petit garçon de 3 ans comme un adulte accompli qui pose des questions élaborées comme : « Je sais que ton père était contremaitre d'une entreprise de travaux publics, mais comment était-il ? ». Pour un enfant de 3 ans, on s'attend plus à : « Il faisait quoi ton papa ? ». Mais ce qui m'a surtout dérangée c'est que, quelques pages plus loin, le petit garçon de 3 ans devient un jeune adolescent de 13 ans. Si, si, j'ai relu au moins 3 fois pour voir si mes yeux ne me jouaient pas des tours. Est-ce une faute de frappe ? Un passage omis qui nous aurait expliqué ce brusque changement ? Je pense que je ne le saurais jamais… Sauf si vous le lisez et que vous éclairez ma petite lanterne.
L'explication de l'absence du père n'était pas très claire au début non plus pour ma part (mais bon, je ne peux pas vous en dire plus sur ce coup-là).

Mais ces petites fautes de récit ne m'ont pas empêchée d'apprécier pleinement ma lecture, un bon moment passé dans le train à dévorer ce roman. Comme je le disais plus haut, j'ai ressenti diverses émotions : de la colère contre ce père qui a abandonné sa famille, de la tristesse concernant son récit en Sibérie et de la joie.

On découvre aussi brièvement une autre culture : celle du Japon. Un petit glossaire est même mis à disposition du lecteur désireux de connaître quelques mots en japonais.

La fin, par contre, m'a laissée sur la faim car on sent que le roman n'est pas abouti. On dirait une sorte de fin bâclée…

Je vous conseille quand même ce roman pour un moment de détente et surtout pour vous faire votre avis personnel !

Lien : http://mademoiselle-litterat..
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Zakuro est le second volet de son deuxième cycle romanesque.


Je vous conseille la lecture de Mitshuba, le premier volume de la série.

Dans ce petit roman d'à peine 150 pages, un peu comme dans la série « le poids des secrets », Aki Shimazaki aborde avec beaucoup de finesse, de nouveau la guerre et ses conséquences sur la vie sociale et familiale. Cette fois-ci, elle nous présente une famille, qui ne peut pas faire son travail de deuil, car le père a disparu pendant la guerre en 1947 et comme sa mort n'a jamais été officiellement déclarée par les autorités, le doute s'est installé. Un doute entretenu régulièrement par des témoignages de personnes qui ont ou aurait vu le disparu, comme par exemple ces gens qui l'aurait aperçu dans un camp de travaux forcés près de la ville de Bukacaca en 1947, puis cet ami de la famille qui affirme l'avoir rencontré à Los Angeles. C'est le fils qui va entreprendre une douloureuse enquête pour apprendre la vérité sur son père et permettre à sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer et qui attend inlassablement son retour, de mourir en sachant enfin la vérité sur la disparition de son mari.
On retrouve dans ce petit livre, le thème que l'on sait maintenant cher à l'écrivain : Les secrets de famille ! Mais ce second volet m'a beaucoup moins plus que Mitshuba.
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Touchant. Passage méconnu de l'Histoire du Japon. Famille désunie malgré elle, très poétique.
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Lent à démarrer (enfin pour moi, j'avais envie d'abandonner la lecture, l'histoire ne me passionnait pas) puis c'est parti! On voit enfin où l'auteur veut nous emmener. Surprenant même mais je ne vous dirait pas pourquoi. Il faut le lire pour savoir sinon vous n'aurez aucun plaisir. En bref, un homme qui a perdu son père à cause de la guerre, déporté en Sibérie, et a du le remplacer auprès de ses frères et soeurs.. Marié sans enfant. il s'occupe de sa mère, qui commence peu à peu à perdre la tête et attend toujours le retour de son mari.
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