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4,39

sur 403 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Kaiu Shirai trouve toujours le moyen de rendre chaque tome de cette série assez haletante. Quand on pense enfin arriver à un élément qui va aider à leur libération, il arrive quelque chose d'improbable. Minerva existe bien et vient au secours de tous les enfants enfermés. Mais cet homme est-il vraiment le bienfaiteur qu'il veut faire croire ? On doute même de l'honnêteté de certaines actions. le scénariste aime bien nous surprendre en court de route même si nous nous rapprochons de la fin. Il met toujours en exergue la volonté, le courage, le travail de groupe et l'abnégation. Ainsi, il fait tuer les plus vieux qui se sacrifient pour sauver le groupe. La mort ne se conjugue plus uniquement à l'extraterrestre. L'humain devient une victime qu'elle soit pour ou contre le système de ferme d'élevage. Une ambiance un peu tendue se fait ressentir. Les sentiments n'arrêtent pas d'être sollicité car entre peur et espoir, nos personnages n'ont pas de répit. Ils ne pourront le connaître soit libre soit mort. Les planches de Posuka Demizu contribuent à donner du dynamisme et du stress grâce à la précision dans les mouvements, les choix de cadrage audacieux et les expressions des visages. Un duo artistique très complémentaire qui nous plonge encore une fois en totale immersion dans ce monde si singulier.
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Quand on a quitté nos héros à la fin du 12, leur refuge était assailli par les hommes de mains de la famille Ratri et ils ont abandonné leur abri tandis que Yugo et Lucas sont restés en arrière afin d'éliminer les tueurs à leurs trousses.
J‘avais très peur de ne pas savoir ce qui arrivait aux deux amis, mais finalement on reprend avec eux. Une chose en moins à se préoccuper par la suite.
Par contre, pour les fuyards, c'est un peu compliqué de se déplacer à plus de 50. Et quand tout semble perdu, Oliver leur redonne courage en révélant que peu avant l'attaque, le téléphone de contact a sonné : c'est William Minerva qui les invite à le rejoindre. Tiens, tiens, il n'était pas censé être mort, lui ?
Honnêtement, je pense qu'il l'est bel et bien décédé et que quelqu'un a pris la relève (je crois connaître l'identité de l'usurpateur… à voir si mon instinct ne me trompe pas).

Pour moi, depuis le début, le gros point faible de ce manga, ce sont les dessins, mais j'avais fini par m'y faire et accepter leur inégalité, principalement parce que si ça pêchait sur le character design des personnages, les monstres étaient réussis et les décors passaient bien également.
Malheureusement dans celui-ci, c'est une catastrophe (vous en avez un aperçu ci-dessous et encore, c'est loin d'être un des plus moche). Tant qu'il y a Yugo et Lucas, ça passe, puis ça devient brouillon : on reconnaît toujours Emma grâce à sa coupe de cheveux, mais Kay, j'ai été incapable de le remettre quand je l'ai vu. Si Oliver n'avait pas ses mèches noires, on ne saurait même pas que c'est lui et c'est comme ça pour plein d'autres personnages.
Beaucoup d'illustrations sont semblables à des esquisses avec un trait trop fin comme si le mangaka n'était pas sûr de ses dessins ou des crayonnés aux multiples traits comme si ce treizième tome le saoulait. Donc ça donne la sensation d'un travail bâclé… même les démons sont mal faits.

Heureusement, le scénario est toujours aussi palpitant, et même si y a un moment de flottement tout de suite après la conclusion du refuge, ça repart bien dans les dernières pages.
J'ai hâte de découvrir le prochain, de voir si mon intuition est confirmée quant à Minerva, en admettant qu'on en apprenne plus à ce sujet dans le 14, mais rien n'est moins sûr.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Quelle n'a pas été ma déception de ne pas trouver le tome 14 chez mon libraire, car ce treizième opus nous laisse sur un goût d'inachevé et une envie pressante d'en savoir plus !

Pourtant, l'intrigue n'avance qu'à la toute fin de ce tome plus violent que ce à quoi nous pouvions être habitués. Une grande partie du volume est consacrée à des affrontements; mais cette fois-ci ce ne sont pas des démons qu'Emma et ses amis ont pour adversaires, ce sont d'autres humains. A nouveau l'accent est mis sur la raison d'être des enfants qui ne sont pas considérés comme des êtres à part entière mais comme du bétail. Si nous avions pu avoir tendance à l'oublier, les fermes sont à nouveau mises en lumière et l'inhumanité des élevages intensifs fait froid dans le dos… de quoi faire le parallèle avec les méthodes existantes dans notre propre monde, nous faisant voir de façon beaucoup plus personnelle ce que subissent certains animaux. Ce tome n'apporte pas grand chose d'autre à mon sens.

Un scénario sombre donc, avec un personnage central extrêmement antipathique et limite caricatural; et des choix très difficiles à prendre.

Un final qui nous donne forcément envie d'en apprendre d'avantage.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Symboliquement, c'est un opus en mode call of duty, ni plus , ni moins. Alors que le tome 12 nous invitait à un petit pèlerinage de quelques mois dans ce monde démoniaque, sans transition, voilà que ce tome 13 se concentre essentiellement sur ce que les auteurs semblent avoir le plus à coeur, à savoir du gunfight et de la bravoure. Autant le dire, le charme discret et inquiétant des premiers tomes qui se concentrait sur une confrontation psychologique face à "Maman" tout en distillant le parfum d'un univers à la fois inquiétant et envoutant semble loin derrière...

Peu de temps après l'arc de Goldy Pound , voilà que la troupe de Peter Pan se heurte à un nouvel adversaire aussi peu étoffé que redoutable. Ce terminator du nom d'Andrew est un militaire fin tacticien totalement impitoyable qui va cependant se heurter à un duo d'ancien survivants, les deux adultes de ce clan d'enfants : Yugo et Lucas. Un tome furieux qui confirme aussi que je ne laissera pas ce manga entre les mains d'un gosse de 10-11 ans. The promised neverland devient en effet plus raide , les balles fusent avec son petit lot de morts. le manga est forcément touchant par moments, concernant les destinées funestes de certains personnages agrémentés par des flash-backs bien sensibles.

Il demeure l'espoir et la figure d'un certain William Minerva qui semble incarner la figure majeure de la rebellion, le sauveur de ces enfants élevés comme du bétail. Mais ce personnage dont on en voit pas le visage est-il si net que ça ? Nous en saurons sans doute plus sur ce héros dans le tome suivant.

Avec ce tome, The Promised Neverland confirme encore une fois son changement de direction, ou pas , sans doute les auteurs ont prévu cette dimension belligérante , ce côté survival. Pour moi, la série devient quand même beaucoup moins surprenante, voir même très linéaire dans son cheminement. On oscille entre évasion et instances de bravoures. A titre d'exemples, la découverte du monde dans le tome 12 est vite passée sous ellipse alors que les auteurs n'hésitent pas à s'attarder sur plusieurs volumes sur la confrontation et le gunfight. On devine que ce cadre , que cet univers qui semblait avoir tant à offrir ne sera pas développé plus que ça.
Les aventures d'Emma, Ray, et des soixante gosses demeurent tout de même suffisamment palpitantes pour nous donner encore envie de les suivre. C'est un titre qui reste dynamique en dépit d'une recette beaucoup moins surprenante mais la fin est encore loin et je suspends pour l'instant ce jugement.
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Thème : The Promised Neverland, tome 10 de Kaiu ShiraiCréer un quiz sur ce livre

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