Pour autant, être soumis à Dieu ne signifie pas ne rien posséder et être coupé du monde, c'est plutôt ne plus voir ces choses comme une fin en soi, mais les admirer comme des signes de la splendeur de Dieu.
Le Coran est le seul livre qu’on peut lire et relire sans être touché par l’ennui, le seul dans lequel on ne cesse de trouver de l’inspiration et de nouveaux enseignements, le seul qui, même sans maîtriser la langue arabe, pénètre l’âme de celui qui l’écoute ou le lit. Même sans le comprendre, le lecteur est touché par ses bénédictions et ses multiples bienfaits. Même lu dans une autre langue que celle avec laquelle il fut révélé, il reste accessible par la nature même de sa doctrine ; l’ensemble des solutions qu’il offre à la pensée et l’action et la clarté de ses propos.
Le capitalisme engendre son lot de frustration. Le développement personnel se présente alors comme son service après-vente. Celui qui vient soulager les troubles laissés par cette quête de profit et cette négation de l’homme.
Et si l’amour des gens est un désir hors d’atteinte, l’amour de Dieu est un objectif bien plus noble et facilement atteignable.
Entretien avec Thomas Sibille de la Librairie al-Bayyinah sur le thème : « L'Islam est-il une religion antisémite ? ».