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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Féerie, les Parques prédisent les destinées des grands rois des cours d'Ombre et de Lumière. Pour Finstern l'Obscur, monarque d'Ombre, l'une a prédit la ruine, l'autre l'amour.Quant à la 3ème,ses prédictions laissent une chance de contrecarrer les édits du destin avec Angharad, l'enfant double qui porte en elle les pouvoirs de l'Hiver et du Printemps.Elle seule pourra reconnaître Finstern et le sauver. Mais avant cela, Angharad devra elle-même se trouver et savoir qui elle est .
Lire "La Sève et le Givre" s'est entrer véritablement dans l'univers de la Féerie tellement la magie des mots et le style empreint de lyrisme et de poésie de Léa Silhol vous ensorcellent. Impression d'un livre très ancien qui laisse échapper le pouvoir d'un phrasé musical et envoûtant. Couronné par le prix Merlin 2003, un roman qui agit comme un filtre magique ou un sortilège par la beauté des phrases plus encore que par le sujet.
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Ce livre est différent de tous ceux de Fantasy que j'ai pu lire auparavant. Il nous propose de découvrir un monde que nous pensons familier de par nos précédentes lectures, il n'en est rien.

Les êtres de faëry nous y paraissent cruels et dénué de sentiments, et parfois ils sont envahis par leurs sentiments. Ici, ils ne sont pas simplement humanisés et dans un sens c'est tant mieux.

J'ai eu beaucoup de mal à me mettre dans cette histoire . Pourtant l'écriture est facile, mais il y a beaucoup de description qui peuvent nous perdre, nous maintenir loin des protagonistes ou de l'histoire qu'on ne fait que suivre. L'auteure nous y fait découvrir des légendes et des personnages celtes.

Passé cette originalité et la première partie, c'est avec un réel plaisir que je voulais découvrir le fin mot de l'histoire.
Lien : http://memelessorciereslisen..
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La sortie de ce livre se fait difficilement : comme lehane-fan, je garde un avis très mitigé sur l'intrigue malgré la fin qui rehausse beaucoup le reste, mais est-ce suffisant soixante pages ? L'amorce dans ce monde est très froide, distante et même hautaine. Je n'ai pas réussi à m'attacher à un seul personnage si ce n'est Finstern, sûrement en contrepoids du caractère très agaçant d'Angharad, jeune femme qui se donne à tous les hommes, qui reste passive à tout ce qui lui arrive (ou presque) et qui cherche réellement son identité dans l'altérité et non dans la ressemblance que tardivement. Elle n'a aucune volonté propre avant le dernier quart du livre et j'ai donc cette impression de fin bâclée : tout se joue en soixante pages alors que l'auteure a mis plus de cent pages à poser son intrigue. La guerre qui s'y déroule ne durera pas plus de quinze pages, c'est bien dommage parce qu'elle donnait un souffle nouveau au roman. J'ai même regretté plusieurs fois de ne pas suivre davantage Finstern tant l'attention sur Angharad est oppressante et lassante par moment.
Malgré cette énumération d'observations négatives, j'ai tout de même trouvé son style séduisant mais uniquement parce qu'il colle très bien à son sujet : l'hiver, une saison qui la hante depuis son enfance. Elle maîtrise à merveille son sujet et on s'immerge facilement une fois la lecture commencée. La poésie des mots gèlent aussi bien notre empathie pour les personnages que les tabous sociaux.

Paradoxalement, j'avais beaucoup de mal à m'y replonger mais une fois dedans, je voulais en savoir plus. J'ai donc dû lire le roman en deux fois d'une traite à chaque fois. D'un certain côté, on sent la novelliste dans l'écriture donc on a besoin de prendre du recul pour mieux s'y retrouver, mais d'un autre côté trop patienter peut vous faire oublier certains éléments de l'histoire comme les prénoms ou la géographie. Cette dernière est correctement expliquée entre le troisième et dernier quart du roman, donc on navigue très souvent en eaux troubles.

C'est donc plus le style et toutes les références mythologiques, folkloriques, bibliques et alchimiques qui m'ont donné envie de connaître la fin de l'histoire plus que l'intrigue. Cette histoire d'amour pourrait d'ailleurs être mise en parallèle avec Belle du Seigneur, j'y ai vu plusieurs similitudes (chapitre 33 pour les intéressés).
Lien : http://anassete.blogspot.com..
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La Sève et le givre est un livre emprunt de magie, à n'en pas douter. Comme si son auteure, rompue à d'anciens rites, avait arraché un peu de pouvoir aux Puissants de Féérie. Les mots sont justes, se transformant au fil de la lecture en paysages fabuleux, aux couleurs irréelles et peuplés d'être uniques. Léa Silhol sait jouer sur les contraires pour mieux décrire l'impossible, sur l'indicible pour parler de choses inaccessibles aux pauvres mortels.
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Léa Silhol nous entraîne en Féérie où se côtoient les royaumes d'Ombre et de Lumière. En ces lieux, la destinée de Finstern l'Obscur, seigneur d'Ombre, est toute tracée: il rencontrera et aimera passionément une femme, qui pourra aussi bien le mener à sa perte que le sauver. Cette âme soeur, c'est Angharad, fille d'une dryade et descendante de la Reine des Neiges, jeune femme en quête de ses origines, dont nous suivrons le parcours initiatique et les désarrois amoureux.

Je connaissais Léa Silhol novelliste et appréciais son univers et son style si riches et travaillés. J'ai donc été ravie de retrouver ces mêmes traits en commençant ma lecture de "La Sève et le Givre". le monde féérique qui y est décrit, basé sur le folklore celtique anglosaxon, est fascinant et sans nul doute le fruit de recherches poussées sur cette mythologie. Captivante et poétique, la romance entre les deux principaux protaganistes s'inscrit parfaitement dans cet univers merveilleux. Malheureusement, au fil des pages, le style si particulier de l'auteure, extrêmement riche et précis, a fini par me sembler trop ampoulé, trop lourd, pour vraiment servir l'histoire. A trop chercher la métaphore ou l'oxymore, la trame du récit, elle aussi complexe, finit par manquer de clarté et la lecture en devient presque laborieuse sur certains passages.

Si j'ai tout de même trouvé le roman plaisant et agréable à lire, je déplore donc un certain manque de sobriété dans l'écriture, qui aurait permis d'apprécier pleinement la richesse de l'histoire et de la mythologie contées ici.
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J'ai eu du mal à finir ce livre. Pourtant, il avait tout pour me plaire : un monde féérique baigné de neige, pur et immaculé, une mythologie romancée de grande classe et une très bonne qualité littéraire. Les intentions et les richesses de ce monde sont bien mises en valeur par Léa Silhol, via une force de description particulièrement réussie.

L'écriture riche m'a un peu rebuté, alors que je suis fan habituellement de ce genre de prouesses stylistiques. Peut-être l'enchaînement des évènements ne m'a-t'il pas plus... C'est dommage car ce livre possède de très grandes qualités.

J'aurai vraiment voulu pouvoir l'aimer
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C'est la première fois depuis un long moment que j'ai eu autant de mal à lire un livre. En fait, je ne me rappelle plus la dernière fois que ça m'était arrivé (sans doute un livre que je n'ai pas fini). Et bon dieu, que c'est pénible, un livre au style aussi lourd … Comprenons-nous bien, je ne rejette pas le style, ni le qualifie de mauvais. C'est juste qu'il est lourd. Horriblement lourd. C'est de la chanson de geste du Moyen Âge transcrite en compréhensible. Mais avec le style, la poésie et les tournures de phrases. Et malheureusement, ça ne m'intéresse pas outre mesure.
Ce qui est bien, c'est que l'ensemble du récit fait typiquement récit médiévale, que ce soit au niveau de l'ambiance, du style, des personnages ou même de la tournure du récit. Mais clairement, ce n'est que pour cette beauté que l'on peut le lire. Autrement, je trouve que le roman pâtit de son style, qui le plombe inutilement et fatigue au bout d'un moment. Ce qui est dommage, car c'est réellement très bien écrit, avec une superbe poésie et une beauté des termes. Mais au bout d'un moment l'ensemble est trop pesant, et ma lecture s'en est ressenti. Outre le fait que j'allais très lentement, je n'arrivais plus à m'immerger dans l'histoire.

Le reste est, comme dit, d'excellente facture. L'atmosphère est celle de la fantasy de style médiévale, avec ses codes et ses personnages, la façon dont l'histoire se déroule, comme suivant une trame inéluctable, tout en mêlant paysage réel et irréel, l'autre monde d'un peuple différent (pas vraiment le petit peuple, mais presque pareil), mêlant magie et normalité. Tout y est, et l'ensemble est parfaitement cohérent.

En définitive, je n'ai pas tellement apprécié que ça ma lecture, car si le cadre et l'histoire sont sympathiques, quoique ne sortant pas tant que ça des sentiers battus, je n'ai pas du tout aimé le style qui est vraiment trop lourd pour moi. Une histoire se doit, selon moi -et je partage cet avis, mais vous avez le droit de ne pas être d'accord- d'être clairement lisible. Hors, ici ce n'est pas le cas, et je le déplore vraiment. C'est une bonne idée d'avoir cette façon d'écrire très spéciale, mais je n'ai pas adhéré pour ma part, et ma lecture s'en est clairement ressenti. Dommage.
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