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sur 2578 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aujourd'hui, le bien nommé système Death-Cast est en mesure de connaître la date de votre mort. Aussi, dans les quelques heures qui suivent minuit êtes-vous susceptibles de recevoir un appel d'un salarié de cette entreprise vous informant que vous allez mourir dans les prochaines 24 heures, sans pour autant en connaître les circonstances, que vous pouvez aller sur death-cast.com pour indiquer d'éventuelles demandes spéciales pour vos funérailles mais que vous devez tout de même vivre pleinement votre Jour Final. Cet appel, Mateo Torrez l'a reçu alors qu'il était justement en train de lire sur le blog, Les Décompteurs, des billets postés par les Deckers vivant leur Jour Final. À tout juste 17 ans, le jeune homme peine à mesurer la teneur de cet appel. Se pourrait-il qu'il ne revoit jamais son père, dans le coma, à l'hôpital ? Jeune garçon timide et coincé, avec pour seule amie, Lidia, il regrette déjà la personne qu'il aurait pu devenir. Pour autant, il n'ose s'aventurer dans un monde qui ne veut déjà plus de lui.. Cet appel, Rufus Emeterio l'a reçu aussi, à peu près à la même heure alors qu'il était en train de mettre une bonne raclée au petit ami de son ex, Aimee, avec ses deux potes, Malcolm et Tagoe. S'il ose à peine y croire, il décide d'organiser tout de même une petite cérémonie à Pluton, nom donné pour sa famille d'accueil où il vit depuis que ses parents et sa soeur sont décédés 4 mois auparavant. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et c'est grâce à l'appli Dernier Ami, conçue pour les Deckers se sentant seuls, que Mateo et Rufus vont entrer en contact...


« Et ils meurent tous les deux à la fin »... Voilà un titre on ne peut plus explicite sur ce qui nous attend à la fin de notre lecture. Aussi, se pose la question : est-il utile de lire ce roman si l'on connaît la fin ? de s'attacher à nos deux héros du jour (immanquablement) si l'on sait que l'on va devoir les quitter ? Assurément, oui ! Parce que l'on va vivre, aux côtés de Mateo et Rufus, un Jour Final inoubliable, ponctué d'imprévus et d'émotions fortes. L'on va suivre, ainsi, pendant quelques heures, les pérégrinations, à travers New York, de ces deux jeunes hommes qui ne se connaissaient pas avant et qui vont, peu à peu, se découvrir. Deux jeunes hommes que la vie n'a, malheureusement, pas épargnés. Mateo, un peu trouillard dans la vie, renfermé, un brin geek, et plutôt timide, va, au contact de Rufus, plus téméraire et social, prendre confiance en lui. Il va, également, se rendre compte que vivre est, certes, dangereux mais ô combien exaltant et va tout faire pour ne pas regretter le Futur Mateo qu'il aurait pu devenir. À leurs côtés, l'on va faire connaissance avec les Pluton, Malcolm, Tagoe et Aimee, une bande d'amis sincères, de Lidia, jeune mère dévouée, mais aussi d'inconnus qui vont croiser leur route, qu'ils aient reçu l'appel de Death-Cast ou non. Si ce roman parle, évidemment, de la mort, de regrets et de remords, il évoque surtout la vie, l'espoir, l'amour, l'amitié, l'acceptation de soi et la famille au sens large. Sans jamais verser dans le pathos, Adam Silvera nous offre un roman tout à la fois émouvant et entraînant que l'on referme le coeur serré...

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Dans un monde futuriste, où des Death Casteurs vous appellent pour vous prévenir qu il vous reste 24 heures à vivre, sans que vous ne puissiez déterminer ni le temps, ni la cause; plein de choses sont mises en place pour votre dernière journée sur terre. Des endroits spécifiques réservés aux Deckers (ceux qui ont été appelé pour apprendre qu ils allaient bientôt faire leur dernier voyage) afin de connaître des sensations fortes et payer moins cher sont mis en place, et des applications en tous genres sont telechargeables. Dont "Dernier Ami" qui vous géo-localise et vous met en contact avec d autres Deckers.

Mateo, un jeune garçon de 18 ans, hyper craintif, renfermé et d une gentillesse extrême va rentrer en contact avec Rufus qui a un an en moins que lui et est son opposé à tous les niveaux. Et pour cause, au moment de l appel de Death Cast, il est occupé de tabasser quelqu un.

Ces deux garçons vont vivre leurs dernières heures en essayant d en profiter jusqu au bout.

J ai beaucoup aimé ce roman pour la jeunesse qui aborde plein de thèmes délicats: la mort inéluctable, la parte d un proche, l homosexualité, le coma,... Mais porteur d un beau message qui dit qu il faut être la personne que l on souhaite être, sans reporter en permanence ce qui nous tient à coeur.

Le style est assez agréable, avec un langage jeune. l'histoire est bien rythmée si ce n est quelques longueurs par moment qui auraient pu être coupées, simplement, car elles ressemblent à du remplissage qui n était pas nécessaire.

La fin est passionnante et prend d ailleurs un second souffle lorsqu on l aborde, comme un coureur en fin de marathon.

Je recommande aux ados à partir de 14 ans.
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Mateo Torrez et Rufus Emeterio sont des étrangers… des étrangers qui ont une grande chose en commun. Ils vont tous les deux mourir aujourd'hui. Ils ne savent pas comment ni quand exactement, juste que leurs chiffres sont en hausse et qu'une horloge invisible quelque part compte à rebours. Ne voulant pas passer ces dernières heures seuls, ils se retrouvent sur l'application Last Friend, et partent pour vivre autant de vie qu'ils peuvent se presser dans leurs dernières heures.

À mon avis, ce n'est pas le meilleur travail de Silvera.

Il y avait beaucoup de choses que j'aimais à ce sujet. J'ai aimé les deux personnages principaux. J'ai aimé leurs deux voix et la façon dont la trajectoire de leur journée les a fait passer d'enfants qui perdaient leur temps, qui attendaient de vivre pleinement leur vie plus tard, à des gens déterminés à tirer le maximum de la fin de leur vie. Et plutôt qu'un sombre paysage nihiliste de fin de journée, les protagonistes vivent les thèmes du pouvoir rédempteur de l'amitié et de la mort étant la force qui fait vivre les gens. Je voulais encourager Mateo à être aventureux et à vivre des expériences de vie avant qu'il ne soit trop tard, et je voulais encourager Rufus à se pardonner ses erreurs et à laisser ses dernières heures avoir un sens. C'était une histoire douce-amère où deux personnes étaient le bon instrument pour améliorer la vie de l'autre... mais seulement au dernier moment.

Dans ce livre, Silvera utilise un point de vue changeant, racontant parfois l'histoire du point de vue de Mateo, parfois de Rufus, puis parfois d'une poignée de personnes apparemment aléatoires, dont les histoires finissent toutes par être connectées. Je sais que l'idée ici est de brosser un tableau d'ensemble de l'interdépendance des destin mais j'aurais préféré avoir toute l'histoire d'un ou de deux points de vue.

Aussi, j'ai eu un peu de mal avec le rythme. Que demander dans un livre qui se déroule en moins de vingt-quatre heures et qui promet de se terminer par la disparition des personnages principaux… Je ne m'attendais pas à sentir autant d'endroits où l'histoire traînait.

Silvera a construit des personnages vulnérables et des mondes qui sont des véhicules parfaits pour cette douleur particulière de briller à travers. Cependant, quelque chose dans la composition chimique de ces personnages particuliers et de ce monde particulier n'a pas tout à fait gelé aussi bien que les autres livres que j'ai lus.

Alors, est-ce que je le recommande? Oui, en fait. Malgré mes plaintes ci-dessus, c'est encore une lecture agréable, et encore une histoire touchante d'amitié, de mortalité et d'amour. Il promet toujours un chagrin d'amour et un livre ensuite. Il vaut vraiment la peine d'être lu par tous les fans introspectifs de Young Adult Fiction.
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J ai un peu le bourdon maintenant que j ai fini ma lecture mais j ai tout de même passé un très bon moment de lecture.
Si vous recevez un appel des employés du système Death Cast alors ce n est vraiment pas une bonne nouvelle. Il vous annonce que vous allez mourir prématurément dans les prochaines 24 heures et vous conseille d en profiter un maximum.
Deux jeunes , Mateo et Rufus reçoivent l appel fatidique. Ils ne se connaissent pas mais vont vivre leur dernier jour ensemble par le biais de l application dernier ami. Un jour pour tomber les masques, être celui qu on a rêvé d être, partir en ayant dit ce qu on avait à dire à ses proches.
Une histoire écrite assez simplement et qui ne joue pas avec la facilité de faire dans le larmoyant tout au long du livre. Mateo et Rufus deviennent vite très attachants. Et malgré tout je n ai pas pu m empêcher d espérer une faille dans le système, une erreur, deux exceptions.
Une première rencontre avec Adam Silvera très prometteuse.
J ai trouvé l idée très originale mais vraiment je ne voudrais pas savoir .
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OK, j'ai perdu le pari. On parlait des livres qui vendent la fin dès le début, dans les premières pages ou dans le titre, et je disais que souvent ils m'ennuyaient et que je les abandonnais: mon amie a parié qu'elle m'en trouverait un qui me ferait démentir publiquement. Ben voilà: c'est fait.
Donc ce livre dont le titre annonce la fin et qui de plus s'adresse à des ados - donc pas ma catégorie - m'a beaucoup plu finalement.
C'est une histoire toute simple: une firme annonce à minuit à des milliers de personnes qu'elles vont mourir avant la fin de la journée. Rufus et Matéo, dix-sept ans, reçoivent l'annonce et au lieu de partir en croisade contre le reste du monde (ce qui arriverait fatalement si on était dans American Nightmare, mais je m'égare), ils cherchent du réconfort dans une appli "dernier ami" et se rencontrent, passent la journée ensemble, bons et mauvais moments, s'aiment et meurent à la fin.
Excellente histoire pour autant, écrite avec beaucoup de sensibilité sans sensiblerie, et si effectivement, c'est pas la comédie du siècle - sans divulgâcher, j'ai pas trop rigolé... - je me suis beaucoup attachée aux deux gamins, qui ne se résignent pas mais ne se rebellent pas non plus, bref, qui vivent leur dernier jour avec beaucoup de maturité, et s'ouvrent enfin au monde et à l'amour, ce qu'ils n'avaient jamais fait du temps où ils avaient le temps.
Une petite leçon de vie au passage.
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C'est en traînant sur les réseaux sociaux que je suis tombée sur cet ouvrage dont la couverture et le résumé ont eu vite fait de m'interpeller… C'est finalement la critique de BettieRoseBooks qui a fini par me convaincre, puisque cette dernière a eu un coup de coeur. Or, j'ai déjà constaté que nous avions les mêmes ressentis sur certains ouvrages. J'ai donc décidé de me fier uniquement à son avis ainsi qu'à mon envie de découvrir ce qu'il se cache derrière ce titre qui dévoile tant de choses sur le récit… Un pari osé qui s'est finalement avéré positif, puisque je suis ressortie globalement conquise par ce roman.

L'histoire nous plonge dans un monde ressemblant au notre, à ceci près : grâce à un système nommé Death-Cast, on sait qui va mourir dans moins de vingt-quatre heures. C'est comme si le destin était impossible à déjouer… Lorsque le service Death-Cast nous contacte par téléphone, plus de retour en arrière : on sait que l'on va périr. Comment ? C'est impossible à déterminer. Cela peut-être un accident de voiture, une agression, un ascenseur qui lâche, un train qui déraille, une chute mortelle, un meurtre, … Les moyens diffèrent cependant, l'issue ne change pas… Grâce aux appels, on a alors la chance de vivre à fond son dernier jour : faire ses adieux à ses proches, organiser ses funérailles, vivre des choses que l'on n'aurait jamais osé entreprendre, savourer chaque moment et s'émerveiller de tout sans se soucier du lendemain… On devient alors ce que l'on nomme un « Decker » ; quelqu'un qui vit ses dernières vingt-quatre heures… voire moins ! Personnellement, ce système me ferait froid dans le dos… J'ignore ce que j'entreprendrais s'il me restait moins d'une journée à vivre. Affronter ses proches, les informer du deuil imminent, faire un trait sur ses rêves ou son avenir et devoir faire ses adieux à tout ce que l'on a connu doit être bouleversant… En tout cas, une chose est certaine : le contexte pousse à la réflexion personnelle.

Sur un rythme souvent lent et très calme, on va suivre le dernier jour de Rufus, un orphelin sûr de lui, tête brûlée parfois délinquant, et de Mateo, un geek peureux plutôt solitaire qui a opté pour une vie tranquille. Malgré la situation dramatique, Adam Silvera a toujours su être juste et crédible. Les morts ne sont pas sanglantes ou détaillées, le duo est intéressant et, sans alourdir l'histoire, la narration papillonne de temps à autre vers d'autres citoyens afin de percevoir leur point de vue sur les deux héros ou sur la vie en général. On a alors la sensation que, pendant que les personnages principaux vivent leurs derniers instants, la vie continue… le temps est éphémère… Il passe inexorablement, tandis que le compte à rebours s'écoute lentement mais sûrement. Même si les personnages gravitant autour du duo principal sont de passage et ne sont pas développés, certains ont réussi à titiller ma curiosité, en particulier Lidia, une jeune maman qui élève seule son enfant et qui fait preuve de peps, d'humour, de gentillesse et de franchise. L'acceptation de soi, la Mort, les liens que l'on tisse, la famille, l'amitié et l'Amour sous toutes ses formes sont des sujets universels. Ce sont des messages forts que véhicule l'auteur. Ainsi, on peut reprocher le fait que le récit ne dure qu'un jour et soit assez mou, mais on ne peut nier que les thématiques nous parlent, nous poussent à la réfléxion ou nous émeuvent. Certaines scènes sont d'ailleurs très touchantes comme, par exemple, celles qui vont décrire le passé de Rufus ou celles qui vont mettre en scène le père de Mateo. Celui-ci étant dans le coma, il ne sera donc pas au courant que son fils va mourir et ne sera donc pas à ses côtés pour le soutenir…

Pour pallier à l'absence de proches ou pour avoir un soutien, les Deckers ont la possibilité d'utiliser l'application « le Dernier Ami ». Elle permet d'avoir une dernière personne, normale ou un autre Decker, à qui parler. C'est ainsi que Rufus et Mateo vont se rencontrer… J'ai trouvé leur relation vraiment été particulière, belle, étrange, respectueuse, complice, douce et unique. Tout en étant complètement différents, les deux jeunes hommes se complétaient à merveille et avaient beaucoup de points communs. Ils vont beaucoup apporter l'un à l'autre. Ensemble, ils vont braver leurs craintes et révéler leur passé, touchant ainsi le lecteur de plein fouet… Je ne pensais pas découvrir deux personnages aussi complémentaires et émouvants. Cela a été une véritable surprise ! D'ailleurs, si j'ai parfois regretté le manque de tension ou le rythme léger du récit, j'ai finalement balayé ce défaut en reconnaissant que c'est grâce à cette lenteur que l'on a pu autant découvrir le tandem… Si les choses étaient allées trop vite, je ne pense pas que je me serais autant attachée à eux… Ceci dit, j'aurais souhaité avoir un juste milieu, car j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs !

Je ne sais pas si je garderai un souvenir impérissable de cette lecture à cause de la fin (qui n'est pas celle que vous croyez) cependant, je peux vous assurer qu'elle m'a beaucoup touchée… Malgré le titre qui annonce d'entrée la couleur, on ne peut s'empêcher de découvrir puis de s'attacher à ces deux garçons. Jusqu'au bout, on espère l'inévitable… D'ailleurs, certaines choses surprennent, d'autres moins… Et que dire de ce dernier quart qui s'avère véritablement haletant et tendu ? Plus on avance vers la conclusion, plus notre coeur bat les cent à l'heure ! C'est un condensé d'émotions qui vous assaillira petit à petit. Reste à voir si, comme moi, vous voulez reposer cet ouvrage avec un pincement au coeur…
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Cétait dur comme lecture sur la fin 💔

Je n'ai pas vraiment aimé le style d'écriture, ni les traits de caractères trop exagérés des personnages mais ce Dernier Jour de Rufus et Mateo était magnifique. Une fois que j'avais fait abstraction du style qui m'a vraiment dérangé au début, j'ai été absorbé par cette histoire et j'y ai cru jusqu'au bout. Les derniers chapitres m'ont vraiment beaucoup touché et j'ai sorti les mouchoirs.
J'ai adoré le fait d'être plongé juste dans leur vies sans détail sur Death Cast, d'où ça sort, comment les personnes sont choisis etc.. on suit seulement 2 jeunes qui essayent de profiter de leurs dernières 24h et c'était beau tout simplement.
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Un roman dont le titre annonce la fin… On ne peut évidemment pas s'empêcher de se persuader que c'est une blague et qu'il ne se terminera pas comme annoncé ! Eh bien je ne dirai rien à ce sujet ce serait trop facile.
Du coup je vais me concentrer sur le reste. C'est l'histoire de Mateo, jeune homme terrifié par la vie qui passe son temps terré chez lui, et Rufus jeune homme impulsif qui n'a peur de rien, ou presque. Tous deux reçoivent, le même jour, l'appel qui leur annonce qu'ils vont mourir dans les prochaines vingt-quatre heures.
Pour commencer, j'ai trouvé ce principe de la société qui connaît le jour de votre mort et vous l'annonce par téléphone pour que vous puissiez profiter à fond de votre dernière journée (ou mettre vos affaires en ordre), terrifiant, cruel et horriblement angoissant. Savoir qu'on va bientôt mourir, que chaque pas qu'on fait sera peut-être le dernier et celui qui nous conduira à notre mort, je trouverais ça tellement anxiogène que ce roman d'anticipation a vite pris pour moi un goût de dystopie. Et c'est ce qui en fait une histoire pleine de tension ! Même pas besoin de trop se casser la tête sur l'intrigue, et ça, l'auteur l'a bien compris, on dirait. Mais pourtant, ça a bien fonctionné avec moi.
C'est aussi et surtout la rencontre entre eux personnages que tout sépare et qui vont pourtant se retrouver pour vivre leur dernière journée ensemble. Chacun à leur manière, Rufus et Mateo m'ont fait sourire et fait de la peine, et ils se complètent si bien, ils sont si attachants que même avec une intrigue un peu faible et un titre qui laisse a priori peu de doutes sur son issue, j'ai eu du mal à mettre mon écoute en suspens et j'y revenais dès que j'avais cinq minutes de disponibilité cérébrale. Les personnages sont clairement le gros point fort de ce roman et moi, ben ça me va !
En bref, c'est un roman à la fois doux et cruel, émouvant et glaçant, qui ne peut pas laisser indifférent.e.
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Le 5 septembre 2017, entre une et trois heures du matin, Rufus, Matéo et des milliers d'autres personnes reçoivent « l'alerte ». Cette alerte les prévient de leur mort dans la journée pour qu'ils profitent un maximum de leur « dernière journée ». Et depuis la sortie de ce dispositif, on trouve partout des lieux pour « profiter de sa dernière journée » ou des applis pour trouver un « dernier ami ». C'est ainsi que vont se rencontrer Rufus et Mateo.
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On trouve au début du livre une petite intro que j'ai adorée et qui encourage à faire les choses avant qu'il ne soit trop tard. C'est en effet ce qu'Adam Silvera va démontrer tout au long de son roman.
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Rufus et Matéo ne se connaissent que depuis quelques heures, mais on pourrait croire qu'ils ont toujours été amis. L'auteur consacre aussi des chapitres aux autres personnages, même très secondaires (un peu comme dans « The sun is also a star »). Il laisse des petits passages, sur le coup, insignifiants, mais qui reviennent à la fin compléter l'histoire. La relation entre les personnages est vraiment touchante, mais le roman est plombé par tous ces passages et ces réflexions sur la mort. C'est sans doute l'effet voulu, mais ça enlève toute la légèreté apportée par la romance. La plume elle-même manque d'une certaine délicatesse.
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Ce livre s'adresse à un public d'ado, c'est certain. Il a d'ailleurs connu son succès grâce à Tik-Tok. Personnellement, je suis assez mitigée. J'ai adoré certains passages, comme la visite de la librairie et la romance très touchante entre les protagonistes. Mais je suis déçu par cette ambiance, les passages sur la mort et le manque de poésie :).
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il a fallu que le jour de mon anniversaire - le 5 septembre - je vois une story mettant en avant ce roman ayant déjà quelques années pour que j'aille y jeter un oeil. Pourquoi arrivait-il dans les publications Instagram de ce jour précis ? Une lecture rapide du pitch permet de le comprendre : le 5 septembre 2017, c'est le jour où Rufus et Mateo vont mourir.

Aux alentours de minuit, ces deux garçons new-yorkais que tout oppose reçoivent l'appel tant redouté de Death-Cast leur annonçant en quelques secondes et avec une empathie très superficielle qu'ils vont mourir dans les 24 heures suivantes. Mateo est seul chez lui alors que son père est plongé dans le coma à l'hôpital depuis plusieurs jours. Rufus traine avec ses deux meilleurs amis et vient de tabasser le nouveau petit ami de son ex petite amie.

Ils ne se connaissent pas mais pour eux ce 5 septembre sera leur dernier jour sur Terre, impossible d'y échapper, on ne triche pas avec la mort. C'est grâce à l'application le Dernier Ami qu'ils se rencontreront et décideront que cette dernière journée ne serait pas uniquement celle de leur mort, mais qu'elle serait une journée passée à vivre, pleinement, sans craintes ni limites.

Ce fut une lecture agréable que ce roman pour jeunes adultes, les personnages de Rufus et Mateo n'ont pas grand chose en commun si ce n'est leur mort imminente et pourtant ils deviendront les meilleurs derniers amis et même plus encore. Un roman tendre et étonnamment rafraîchissant sur cette question qu'on s'est sûrement tous déjà posé : que ferait-on s'il ne nous restait plus qu'un jour à vivre ? Évidemment, on sait qu'ils meurent tous les deux à la fin, mais la beauté de l'histoire réside dans ce qui leur reste à vivre.
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