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Citations sur Demain les chiens (141)

Il y a si longtemps, se dit Jenkins. Il est arrivé tant de choses. Bruce Webster commençait juste ses expériences sur les chiens. Il venait à peine d’ébaucher son rêve de chiens parlants et pensants qui descendraient le chemin du destin la patte dans la main de l’Homme… ignorant que quelques siècles plus tard, l’Homme se disperserait aux quatre vents de l’éternité et laisserait la Terre aux robots et aux Chiens. Ignorant que le nom même de l’Homme allait disparaître sous la poussière de ans, et que l’on finirait par désigner la race humaine sous le nom d’une seule famille.
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Il faudra que je leur dise bientôt, songea t’il. Il faudra que je leur dise de ne pas gaspiller la nourriture, de ne pas tout engloutir en un seul festin. Car nous aurons besoin de ces provisions pour nous permettre de passer un jour ou deux, le temps de trouver des racines comestibles, d’attraper du poisson, de cueillir des fruits.
Oui, très bientôt, il va falloir que je leur annonce la nouvelle. Que je leur dise qu’ils sont libres. Que je leur explique pourquoi. Que je leur dise se d’en aller et d’en faire à leur tête. Car ce monde –ci est un monde tout neuf.
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-Qu’est- ce qu’un arc et une flèche ?

-C’est le commencement de la fin. C’est le sentier tortueux qui mène à la route d’où résonne le tonnerre de la guerre.
C’est un jeu et une arme tout à la fois et un triomphe de l’ingéniosité humaine.
C’est la première esquisse de la bombe atomique.
C’est le symbole d’une conception de la vie
Et c’est un vers d’une chanson enfantine

Qui a tué le Rouge-gorge ?
Moi, dit le moineau.
Avec mon arc et ma flèche,
J’ai tué le Rouge-Gorge.

Et c’était quelque chose d’oublié. D’oublié mais de retrouvé.

C’est bien ce que je craignais.
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Ce qui nous a trompés, dit Icabod, c’est notre façon de mesurer le temps. C’est cela qui nous a empêchés de voir les choses comme elles sont en fait. Car nous étions persuadés que nous traversions le temps, alors que ce n’est pas cela du tout. Nous nous déplaçons avec le temps. Nous disions : encore une seconde de passée, encore une minute, encore une heure, encore un jour, alors qu’en réalité la seconde, la minute, l’heure était toujours là. C’était toujours la même. Elle s’était seulement déplacée et nous avions suivi le mouvement.
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Tiens, dit Peter, en prenant la longue tige de noyer. C’est solide, tu vois. Et élastique. Si tu le plies, ça reprend sa position primitive. J’ai attaché les deux extrémités avec une corde ; je pose le bâton à lancer comme ceci, une extrémité contre la corde, et puis je tire en arrière …
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La philosophie de Juwain fournit la possibilité de comprendre le point de vue d’autrui. Elle ne vous fera pas nécessairement admettre ce point de vus, mais vous en reconnaîtrez l’existence. Et non seulement vous saurez ce que votre interlocuteur cherche à vous dire, mais aussi ce qu’est le fond de sa pensée, sur tel ou tel point. Avec la philosophie de Juwain, vous serez obligé d’accepter la justesse des idées d’autrui, pas seulement des mots qu’il prononce, mais de la pensée qui est derrière ces mots.
- C’est de la sémantique, dit Webster.
- Si vous tenez à ce terme, dit justesse En fait, cela veut dire que vous ne comprenez pas seulement la signification intrinsèque mais aussi la signification impliquée de ce que dit votre interlocuteur. C’est presque de la télépathie, pas tout à fait. A certains égards, c’est beaucoup mieux.
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Après avoir lu ce conte, on est amené à croire, avec Rover, que l’Homme est dépeint dans la légende comme une antithèse délibérée de tout ce qu’incarne le Chien, comme une sorte de pantin mythique, une fable sociologique.
Il n’en faut pour preuve que la vanité des efforts de l’Homme, sa perpétuelle agitation, sa façon de chercher sans cesse à parvenir à un mode d’existence qui le fuit, peut-être parce qu’il ne sais pas exactement ce qu’il veut.
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Après avoir lu ce conte, on est amené à croire, avec Rover, que l’Homme est dépeint dans la légende comme une antithèse délibérée de tout ce qu’incarne le Chien, comme une sorte de pantin mythique, une fable sociologique.
Il n’en faut pour preuve que la vanité des efforts de l’Homme, sa perpétuelle agitation, sa façon de chercher sans cesse à parvenir à un mode d’existence qui le fuit, peut-être parce qu’il ne sais pas exactement ce qu’il veut.
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Il acquiert graduellement la conviction que cette race ne peut guère être plus qu’une simple chimère. On ne voit pas comment elle pourrait être partie de rien pour parvenir à une culture aussi haute que celle que décrivent ces récits. Elle paraît trop pauvrement équipée.

Les preuves abondent jusqu’ici de son manque de stabilité. L’intérêt qu’elle porte à une civilisation mécanique, son ignorance de conceptions de la vie plus saines, plus valables, souligne chez elle l’absence d’une base solide.

Dans ce conte, nous apprenons combien limités étaient les moyens de communication dont disposaient les humains, et c’est là un lourd handicap.
L’incapacité de l’Homme à comprendre et à apprécier la pensée et le point de vue des ses proches semble un obstacle que tous les trésors d’ingéniosité mécanique ne permettent pas de franchir.
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Cet homme qui était devant lui en train de litre le testament philosophique de Juwain, avait-il trouvé n lui-même, grâce à la mutation dont il avait été l’ »objet, une richesse telle qu’il pouvait se dispenser de l’approbation de ses semblables ? Avait-il enfin, après toutes ces années, atteint ce stade de civilisation où l’homme était pleinement indépendant et dédaignait tous les artifices de la société ?
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