seulement l’été, quand il emmenait des touristes. Ils sont quelques-uns comme lui sur la Côte.
— Vous en avez aussi en Angleterre ? demanda Maigret à M. Pyke.
— Il fait trop froid. Nous n’avons que les rats de quais, dans les ports.
pour aller se baigner, tout seul, à une portée de fusil de l’île.
Qu’est-ce que c’est ? questionna M. Pyke, dont la peau commençait à sécher.
— La girelle ? Un petit poisson fort joli, avec du rouge et du bleu sur le dos. Ce n’est pas mauvais en friture,
Jojo était une petite bonne noiraude, vêtue de noir, avec un grand sourire et des petits seins pointus.
c’était un vrai paysage, avec ses plaines couvertes de verdure, ses collines rocailleuses, ses gorges et ses précipices, parmi lesquels les bancs de poissons paissaient comme des troupeaux.
Un point pour la France, car on restait la bouche ouverte. La mer était d’un bleu incroyable, comme on n’en voit d’habitude que sur les cartes postales, et là-bas, à l’horizon, une île s’étalait paresseusement au milieu de la surface irisée, avec des collines très vertes, des rochers rouges et jaunes.
Au bout de la jetée en planches, une barque de pêche attendait, peinte en vert pâle, avec un liston blanc.
Les gens du Nord – et le Nord commence aux environs de Lyon
Le terrain était plat, désert, la route bordée de tamaris, avec un palmier par-ci par-là, puis des salins blancs sur la droite. Le dépaysement était aussi total que si on s’était trouvé transporté en Afrique – avec un ciel d’un bleu de porcelaine, une atmosphère parfaitement immobile.
Les palmiers, autour de la gare, étaient immobiles, figés dans un soleil saharien.
En somme, vous ignorez par quel bout vous allez commencer ?
— Absolument. Je ne sais même pas s’il y a un bout.